Le Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre du gouvernement depuis 2017, n’a pas été reconduit dans le nouvel attelage ministériel formé par Me Sidiki Kaba, nommé en remplacement du Premier ministre Amadou Ba.
Le ministre sortant brise le silence. Dans un entretien accordé à L’Observateur, l’allié du Président Macky Sall réaffirme son ancrage au sein de la mouvance présidentielle.
Il dit : « Nous sommes de BBY (Benno Bokk Yakaar). C’est une ligne de congrès qui date de bien longtemps. Nous avons été de BBY bien avant que la coalition ait fini de prendre le pouvoir. Je rappelle que nous sommes les artisans de Benno Siggil Sénégal, qui est devenu BBY entre les deux tours de la Présidentielle de 2012. »
Samba Sy souligne que « la participation au gouvernement n’a été qu’une sorte d’aboutissement, et notre ancrage dans BBY a été réaffirmé jusqu’au dernier Congrès du PIT qui date d’avril 2023. »
Par contre, l’ancien ministre du Travail a saisi l’occasion pour solder ses comptes avec Amath Camara, qui s’est présenté comme un membre du bureau politique du PIT.
Selon ce dernier, Samba Sy s’est exprimé sur la loi d’amnistie, avec «une déclaration sans mandat, faite avec une rare violence, qui défie l'élégance et la retenue républicaines, et qui n’est qu’une position individuelle qu'il a attribuée à notre parti. »
Ainsi, assène-t-il, « en cohérence avec sa logique personnelle du moment et au nom de la dignité et de la loyauté républicaines, pour recouvrer sa liberté de ton, le ministre Samba Sy aurait dû proposer à nos dernières instances nationales du BP et du CC sa démission du gouvernement et notre départ de BBY au lieu de verser dans le populisme, et d'étaler en plein jour sa déloyauté à l'égard d'un chef de l’État, qui a eu confiance en notre parti depuis 12 ans. »
Voici la réponse de Sg du PIT : « Cela nous montre un peu dans quelle séquence historique nous vivons. Un individu singulier peut prendre la plume, produire un texte et lui donner une tournure retentissante, qui vient à contrario des décisions du parti. La personne qui a eu cette réaction (un certain Amath Camara) avait brigué le poste de Sg du parti au dernier Congrès, ce qui n’a pas abouti. Et depuis, il n’a pas mis les pieds dans les instances du parti alors que nous avons des réunions régulières. »
Samba Sy soutient mordicus que sa position exprimée lors du dialogue national et selon laquelle, revendique-t-il, « l’amnistie ne doit pas être suivie de l’amnésie », est « est un point de vue largement partagé » au sein du PIT.
seneweb
Le ministre sortant brise le silence. Dans un entretien accordé à L’Observateur, l’allié du Président Macky Sall réaffirme son ancrage au sein de la mouvance présidentielle.
Il dit : « Nous sommes de BBY (Benno Bokk Yakaar). C’est une ligne de congrès qui date de bien longtemps. Nous avons été de BBY bien avant que la coalition ait fini de prendre le pouvoir. Je rappelle que nous sommes les artisans de Benno Siggil Sénégal, qui est devenu BBY entre les deux tours de la Présidentielle de 2012. »
Samba Sy souligne que « la participation au gouvernement n’a été qu’une sorte d’aboutissement, et notre ancrage dans BBY a été réaffirmé jusqu’au dernier Congrès du PIT qui date d’avril 2023. »
Par contre, l’ancien ministre du Travail a saisi l’occasion pour solder ses comptes avec Amath Camara, qui s’est présenté comme un membre du bureau politique du PIT.
Selon ce dernier, Samba Sy s’est exprimé sur la loi d’amnistie, avec «une déclaration sans mandat, faite avec une rare violence, qui défie l'élégance et la retenue républicaines, et qui n’est qu’une position individuelle qu'il a attribuée à notre parti. »
Ainsi, assène-t-il, « en cohérence avec sa logique personnelle du moment et au nom de la dignité et de la loyauté républicaines, pour recouvrer sa liberté de ton, le ministre Samba Sy aurait dû proposer à nos dernières instances nationales du BP et du CC sa démission du gouvernement et notre départ de BBY au lieu de verser dans le populisme, et d'étaler en plein jour sa déloyauté à l'égard d'un chef de l’État, qui a eu confiance en notre parti depuis 12 ans. »
Voici la réponse de Sg du PIT : « Cela nous montre un peu dans quelle séquence historique nous vivons. Un individu singulier peut prendre la plume, produire un texte et lui donner une tournure retentissante, qui vient à contrario des décisions du parti. La personne qui a eu cette réaction (un certain Amath Camara) avait brigué le poste de Sg du parti au dernier Congrès, ce qui n’a pas abouti. Et depuis, il n’a pas mis les pieds dans les instances du parti alors que nous avons des réunions régulières. »
Samba Sy soutient mordicus que sa position exprimée lors du dialogue national et selon laquelle, revendique-t-il, « l’amnistie ne doit pas être suivie de l’amnésie », est « est un point de vue largement partagé » au sein du PIT.
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