Oustaz Makhtar Sarr sur les raisons de la profanation des tombes: "Il faut voir chez les lutteurs, commerçants, chanteurs (...) Les corps enterrés dans la nuit du jeudi à vendredi sont les plus prisés (...)"

Selon ce célèbre prêcheur, inutile de cherchez midi à quatorze heures. A en croire Oustaz Mactar Sarr, la profanation des tombes n'est pas nouveau au Sénégal et il  faut voir du côté des lutteurs, politiques, chanteurs, journalistes, commerçants bref, souvent chez les personnalités connus du grand public, particulièrement ceux-là qui ont souvent voix aux chapitres,  pour trouver ces fossoyeurs, véritables auteurs de ces actes ignobles notés ces derniers temps au Sénégal; précisément dans la cimetière de Pikine.

Quid des raisons de cette profanation des tombes? Oustaz Sarr, qui était l'invité de l'émission "Li ci Penc Mi" sur Tfm, de soutenir mordicus que c'est la propension de certains, particulièrement à cette typologie suscitée, à verser dans les pratiques mystiques aux fins soit d'éviter qu'un secret encore tu ne soit divulgué. D'où la profanation de tombe pour en enfouir des "khatim". Soit, les commanditaires sont en quête de pouvoir ou de richesses, obnubilés qu'ils sont par les choses futiles et périssables de ce bas monde. 

Aussi, révélera t'il que nombre de gens alités le sont parce qu'ils ont été ...enterrés (mystiquement parlant ) dans des tombes. Qui ont été profané par leurs adversaires politiques, collègues, entre autres pourfendeurs.

"Alors que l'opinion et toute la Oumaah s’emploient à condamner systématiquement avec la plus grande fermeté les profanations visant les cimetières, ceux qu'on appelle les droits de l'hommiste" sont restés muet  comme des carpes sur ces tombes profanées" se demandera Oustaz Sarr. Qui croit savoir que ces "droits de l'hommiste" sont pourtant des voix autorisées, notamment sur ce genre de cas.  

Et, le jeune marabout de faire la remarque somme toute importante  comme quoi le charlatans qui guident "certains aveuglés" exigent souvent qu'on leur apporte de préférence des sépultures, des linceuls, cotons, entre autres enterrés dans la nuit du jeudi à vendredi. 

Pour parer à d'éventuels fossoyeurs, qui ne lâcheront point la proie pour l'ombre,  il préconise que le ministre de l'Intérieur déploie désormais assez d' éléments de la police ou de la gendarmerie  au niveau des cimetières; non sans y construire des murs de clôture assez haut, de même que des projecteurs.