A priori, nous ne gardons aucune dent contre le crooner Thione Ballago Seck encore moins contre le Garde des sceaux, ministre de la justice. Qui, a fini de marquer de son empreinte le secteur ô combien névralgique de la Justice quoi qu'il reste du chemin à parcourir. Comme disait l'autre, le parfait n'est pas de ce monde; en d'autres termes on trouvera encore à redire.
Cela dit, "la dissimulation est le premier pas vers l'hypocrisie" pour paraphraser le grand penseur Michael Girardi.
Dissimuler donc cette lapalissade, c'est à dire ce que d'aucuns ont prosaïquement appelé "le cas des longues préventionnistes" (ces détenus qui ont fini de purger une longue détention préventive), pour prioriser le "cas Thione Seck" serait vraiment hypocrite.
Comment comprendre que ces "préventionnistes", pullulant à la MAR de Rebeuss, ont à peine rué dans les brancards à travers leur récent mouvement d'humeur et que des dispositions soient prises pour que se tienne "le plus rapidement" possible -pour reprendre le Garde des sceaux- le procès du musicien Thione Seck? Qui, faut-il le rappeler est en détention depuis le 2 juin dernier dans une affaire connue de tous.
Encore une fois, nous n'avons rien contre "papa Thione", comme le surnomment ses inconditionnelles, mais d'aucuns, particulièrement ces "préventionnistes" et leurs parents ne comprennent pas cette annonce faite ce jeudi 3 décembre 2015 par le garde des Sceaux, ministre de la justice, Me Sidiki Kaba. Qui s’exprimait devant les députés, lors de l’examen du projet de budget de son département pour l’exercice 2016.
Me Kaba répondait aux interpellations de certains députés, dont celle de Seynabou Wade, au sujet entre autre du refus de la justice d’accorder une liberté provisoire au chanteur.
Quel contraste entre la célérité de réaction de l'Autorité du pouvoir Judiciaire pour, semble t'il, prioriser le cas Thione (qui a juste purgé quelques mois de détention préventive) et la lenteur des autres cas de détenus préventionnistes" ! On est en droit de se demander s’il n’y a pas deux poids, deux mesures dans la politique judiciaire. Car, ils sont pléthoriques, ces détenus, qui ont été inculpés pour de moindres délits que ceux qui ont valu à "papa Thione" ses déboires judiciaires, et qui attendent depuis...des années pour faire face à un magistrat instructeur ou une Cour pour être enfin jugé.
Comment qualifier cette passivité de nos pouvoirs public devant tant de "cas", qui s'entassent comme des hareng dans les lugubres dédales de la Mar de Rebeuss? Qu'attend le gouvernement pour se doter de moyens notamment numérique pour enfin traiter avec célérité ces N cas de "préventionnistes" dont les dossiers "en instruction" sont au point mort?
C’est ce message que nous entendons faire parvenir au brillant et pragmatique garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba.
Il n'est pas difficile pour l'Etat, précisément le pouvoir judiciaire de quantifier précisément le nombre de dossiers en instruction, mais des échos qui nous parviennent de ces "préventionnistes", ils ont fini de se faire une religion sur la justice. Qui, à leurs égards, semble de moins en moins égale, selon qu'elle s'adresse aux voleurs de boeuf, pickpocket, ou aux "notables", personnalités à l'image d'une figure emblématique de la musique Sénégalaise qu'est "papa Thione".
Bref, cette pléthore de "jailmens" appelés "préventionnistes" croient , également, dur comme fer
qu'il y'aurait une justice "bou Coumba am Ndèye ak Coumba amoul Ndèye". Qui tendrait à réserver à ces autres célébrités, pour ne pas dire délinquants à col blanc les aménagements de peine ou les peines de substitution.
A bon entendeur...
Edouard
Cela dit, "la dissimulation est le premier pas vers l'hypocrisie" pour paraphraser le grand penseur Michael Girardi.
Dissimuler donc cette lapalissade, c'est à dire ce que d'aucuns ont prosaïquement appelé "le cas des longues préventionnistes" (ces détenus qui ont fini de purger une longue détention préventive), pour prioriser le "cas Thione Seck" serait vraiment hypocrite.
Comment comprendre que ces "préventionnistes", pullulant à la MAR de Rebeuss, ont à peine rué dans les brancards à travers leur récent mouvement d'humeur et que des dispositions soient prises pour que se tienne "le plus rapidement" possible -pour reprendre le Garde des sceaux- le procès du musicien Thione Seck? Qui, faut-il le rappeler est en détention depuis le 2 juin dernier dans une affaire connue de tous.
Encore une fois, nous n'avons rien contre "papa Thione", comme le surnomment ses inconditionnelles, mais d'aucuns, particulièrement ces "préventionnistes" et leurs parents ne comprennent pas cette annonce faite ce jeudi 3 décembre 2015 par le garde des Sceaux, ministre de la justice, Me Sidiki Kaba. Qui s’exprimait devant les députés, lors de l’examen du projet de budget de son département pour l’exercice 2016.
Me Kaba répondait aux interpellations de certains députés, dont celle de Seynabou Wade, au sujet entre autre du refus de la justice d’accorder une liberté provisoire au chanteur.
Quel contraste entre la célérité de réaction de l'Autorité du pouvoir Judiciaire pour, semble t'il, prioriser le cas Thione (qui a juste purgé quelques mois de détention préventive) et la lenteur des autres cas de détenus préventionnistes" ! On est en droit de se demander s’il n’y a pas deux poids, deux mesures dans la politique judiciaire. Car, ils sont pléthoriques, ces détenus, qui ont été inculpés pour de moindres délits que ceux qui ont valu à "papa Thione" ses déboires judiciaires, et qui attendent depuis...des années pour faire face à un magistrat instructeur ou une Cour pour être enfin jugé.
Comment qualifier cette passivité de nos pouvoirs public devant tant de "cas", qui s'entassent comme des hareng dans les lugubres dédales de la Mar de Rebeuss? Qu'attend le gouvernement pour se doter de moyens notamment numérique pour enfin traiter avec célérité ces N cas de "préventionnistes" dont les dossiers "en instruction" sont au point mort?
C’est ce message que nous entendons faire parvenir au brillant et pragmatique garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba.
Il n'est pas difficile pour l'Etat, précisément le pouvoir judiciaire de quantifier précisément le nombre de dossiers en instruction, mais des échos qui nous parviennent de ces "préventionnistes", ils ont fini de se faire une religion sur la justice. Qui, à leurs égards, semble de moins en moins égale, selon qu'elle s'adresse aux voleurs de boeuf, pickpocket, ou aux "notables", personnalités à l'image d'une figure emblématique de la musique Sénégalaise qu'est "papa Thione".
Bref, cette pléthore de "jailmens" appelés "préventionnistes" croient , également, dur comme fer
qu'il y'aurait une justice "bou Coumba am Ndèye ak Coumba amoul Ndèye". Qui tendrait à réserver à ces autres célébrités, pour ne pas dire délinquants à col blanc les aménagements de peine ou les peines de substitution.
A bon entendeur...
Edouard