Le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé avec fermeté son approche lors du Conseil interministériel organisé le 16 mai 2024, axé sur la préparation contre les potentielles inondations pendant la saison des pluies au Sénégal. Durant son discours, il a insisté sur l’évolution nécessaire des méthodes de travail au sein de ces conseils, soulignant un éloignement des responsabilités techniques pour laisser place à l’expertise.
Ousmane Sonko a clarifié le rôle des conseils interministériels en cours, expliquant qu’ils ne devraient pas perdurer sous leur forme actuelle : “Les conseils interministériels que nous organisons ces temps-ci devront nécessairement se dérouler d’une autre manière d’ici deux ans. En effet, nous ne sommes pas des techniciens et la plupart des solutions que nous trouvons dans ces conseils devraient être prises en charge par des experts techniques. En tant que Premier ministre, je ne suis pas là pour entrer dans les détails techniques de chaque problème. Ce sont les techniciens qui doivent se réunir, trouver une solution, formaliser ces solutions dans un document et le déposer chez le décideur, qui les appliquera ensuite.”
Il a également abordé les changements imminents dans le format des conseils, en indiquant que le rôle actuel était temporaire et spécifiquement conçu pour répondre à des besoins urgents. “C’est pourquoi j’ai dit que le format actuel des conseils interministériels devra changer. Nous ne sommes pas ici en tant que techniciens, car il y a suffisamment de techniciens pour s’occuper des problèmes soulevés. Nous ne sommes pas non plus ici en tant qu’administrateurs, car pour ce qui concerne cette question, les préfets et le gouverneur sont plus habilités que nous à gérer les problèmes administratifs. Nous sommes ici en tant qu’autorité politique. En tant qu’autorité politique, nous ne devons pas entrer dans les détails techniques ; notre seul objectif est de faire en sorte que les problèmes soient réglés et que des solutions soient trouvées à tout ce qui a été soulevé.”
Concernant le renforcement de l’État, Sonko a mis l’accent sur la nécessité de disposer de moyens adéquats pour éviter les inondations et répondre aux autres enjeux nationaux : “C’est pourquoi il est impératif que l’État monte en puissance. Pour que l’État puisse monter en puissance, il nous faut obligatoirement les moyens qui nous permettent d’atteindre nos objectifs. Cela est valable dans le domaine de l’assainissement pour éviter les inondations, et également dans presque tous les autres domaines. C’est pourquoi je dis que notre pari est de régler le problème du financement de l’économie endogène de nos politiques publiques.”
Le Premier ministre a également promis une récupération rigoureuse des fonds publics mal gérés ou détournés par des responsables de l’ancien régime, affirmant que cet argent serait redirigé pour mieux servir les citoyens sénégalais : “Je dis que nous ferons tout pour récupérer tout argent qui appartient à l’État, qu’il s’agisse de nos ressources naturelles qui ont été utilisées de manière illégale ou volées, de notre capacité à mobiliser l’impôt, ou de l’argent qui a été détourné. Nous ferons tout ce qui est en notre capacité pour réunir l’argent public et l’utiliser pour les besoins des populations. Nous redirigerons ces fonds vers les secteurs où ils devraient être.”
dakarmatin
Ousmane Sonko a clarifié le rôle des conseils interministériels en cours, expliquant qu’ils ne devraient pas perdurer sous leur forme actuelle : “Les conseils interministériels que nous organisons ces temps-ci devront nécessairement se dérouler d’une autre manière d’ici deux ans. En effet, nous ne sommes pas des techniciens et la plupart des solutions que nous trouvons dans ces conseils devraient être prises en charge par des experts techniques. En tant que Premier ministre, je ne suis pas là pour entrer dans les détails techniques de chaque problème. Ce sont les techniciens qui doivent se réunir, trouver une solution, formaliser ces solutions dans un document et le déposer chez le décideur, qui les appliquera ensuite.”
Il a également abordé les changements imminents dans le format des conseils, en indiquant que le rôle actuel était temporaire et spécifiquement conçu pour répondre à des besoins urgents. “C’est pourquoi j’ai dit que le format actuel des conseils interministériels devra changer. Nous ne sommes pas ici en tant que techniciens, car il y a suffisamment de techniciens pour s’occuper des problèmes soulevés. Nous ne sommes pas non plus ici en tant qu’administrateurs, car pour ce qui concerne cette question, les préfets et le gouverneur sont plus habilités que nous à gérer les problèmes administratifs. Nous sommes ici en tant qu’autorité politique. En tant qu’autorité politique, nous ne devons pas entrer dans les détails techniques ; notre seul objectif est de faire en sorte que les problèmes soient réglés et que des solutions soient trouvées à tout ce qui a été soulevé.”
Concernant le renforcement de l’État, Sonko a mis l’accent sur la nécessité de disposer de moyens adéquats pour éviter les inondations et répondre aux autres enjeux nationaux : “C’est pourquoi il est impératif que l’État monte en puissance. Pour que l’État puisse monter en puissance, il nous faut obligatoirement les moyens qui nous permettent d’atteindre nos objectifs. Cela est valable dans le domaine de l’assainissement pour éviter les inondations, et également dans presque tous les autres domaines. C’est pourquoi je dis que notre pari est de régler le problème du financement de l’économie endogène de nos politiques publiques.”
Le Premier ministre a également promis une récupération rigoureuse des fonds publics mal gérés ou détournés par des responsables de l’ancien régime, affirmant que cet argent serait redirigé pour mieux servir les citoyens sénégalais : “Je dis que nous ferons tout pour récupérer tout argent qui appartient à l’État, qu’il s’agisse de nos ressources naturelles qui ont été utilisées de manière illégale ou volées, de notre capacité à mobiliser l’impôt, ou de l’argent qui a été détourné. Nous ferons tout ce qui est en notre capacité pour réunir l’argent public et l’utiliser pour les besoins des populations. Nous redirigerons ces fonds vers les secteurs où ils devraient être.”
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