C’est la réponse du berger à la bergère. Les acteurs de la lutte réagissent à la sortie du nouveau ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Birame Souleye Diop a annoncé que le nouveau régime ne va parrainer aucune activité sportive. Il en prend pour son grade.
Le président des promoteurs de lutte monte au créneau. Interrogé par L’Observateur, Pape Abdou Fall a qualifié la sortie du ministre de « regrettable ».
« On n’attendait pas ça d’un ministre de la République. Ce n’était pas le moment parce qu’après la prière de la Korité, il y a des choses intéressantes à dire à l’endroit des Sénégalais. On n’a pas besoin de ce genre de discours », réplique-t-il avant de marteler.
« J’espère que son discours n’est pas nourri par la haine et la rancoeur. Je crois que les urgences sont ailleurs. Aujourd’hui, le Sénégal a besoin de la solidarité, de l’union de tous, travailler et occuper la jeunesse. Et les promoteurs ont toujours joué leur participation. »
Il poursuit, hors de lui : « Les promoteurs sont des commerçants m, des hommes d’affaires. Ce sont ces gens qui mettent leurs ressources dans l’arène. Quand on fait de quelqu’un le parrain d’un événement, c’est parce qu’il est un modèle. Les gens ne choisissent pas n’importe qui. »
En conséquence, cogne Pape Abdou Fall, « Birame Souleye Diop doit attendre le jour ou un promoteur le trouvera chez lui pour lui proposer d’être le parrain de ses événements. »
Le lutteur Gris Bordeaux d’asséner : « En tant que président des lutteurs, j’espère qu’avec ce nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Faye, la lutte va continuer à se développer. Les actes que nous avons vus nous donnent de l’espoir. Après, c’est vraiment dommage que l’un de ses ministres fasse une bourde en parlant de la lutte. »
D’ailleurs, relève le 3e Tigre de Fass, repris par la source, « Il (Birame Souleye Diop) n’est pas à sa première bourde. Très souvent, quand il parle sous le coup de l’émotion, il commet des bévues. Une autorité ne doit pas réagir sous le coup de l’émotion. Les propos qu’il a tenus sur la lutte et le football sont stigmatisants. C’est malheureux. »
A en croire le président de l’Association des lutteurs en activité, les acteurs attendent autre chose que « ces pratiques de parrainage » car dit-il : « Ce que nous attendons du nouveau régime, c’est de faire en sorte que le sport sénégalais qui, à part le football et le basket-ball, est mal classé en Afrique, se remette sur le chemin du haut niveau. Cela passe par des réformes profondes des textes, des cadres juridiques et autres. Aujourd’hui, le sport est un facteur de développement, donc un gouvernement doit prendre en charge ce secteur de la manière la plus sérieuse. »
Gris Bordeaux donne en exemple le modèle de la Suisse. « J’ai récemment eu la visite d’un ami lutteur, venu de la Suisse. Chez eux, tous les lutteurs ont un métier à côté du sport. Nous avons un partenariat pour faire partir de jeunes lutteurs travailler en Suisse dans l’Agriculture et l’Élevage. Ce serait une bonne idée que ce régime s’inspire de ça. Il y a tellement de bras valides dans la lutte. On attend que le nouveau régime change les paradigmes. La Pêche, l’Agriculture et l’Élevage sont des acteurs qui peuvent récupérer les acteurs », préconise-t-il.
seneweb
Le président des promoteurs de lutte monte au créneau. Interrogé par L’Observateur, Pape Abdou Fall a qualifié la sortie du ministre de « regrettable ».
« On n’attendait pas ça d’un ministre de la République. Ce n’était pas le moment parce qu’après la prière de la Korité, il y a des choses intéressantes à dire à l’endroit des Sénégalais. On n’a pas besoin de ce genre de discours », réplique-t-il avant de marteler.
« J’espère que son discours n’est pas nourri par la haine et la rancoeur. Je crois que les urgences sont ailleurs. Aujourd’hui, le Sénégal a besoin de la solidarité, de l’union de tous, travailler et occuper la jeunesse. Et les promoteurs ont toujours joué leur participation. »
Il poursuit, hors de lui : « Les promoteurs sont des commerçants m, des hommes d’affaires. Ce sont ces gens qui mettent leurs ressources dans l’arène. Quand on fait de quelqu’un le parrain d’un événement, c’est parce qu’il est un modèle. Les gens ne choisissent pas n’importe qui. »
En conséquence, cogne Pape Abdou Fall, « Birame Souleye Diop doit attendre le jour ou un promoteur le trouvera chez lui pour lui proposer d’être le parrain de ses événements. »
Le lutteur Gris Bordeaux d’asséner : « En tant que président des lutteurs, j’espère qu’avec ce nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Faye, la lutte va continuer à se développer. Les actes que nous avons vus nous donnent de l’espoir. Après, c’est vraiment dommage que l’un de ses ministres fasse une bourde en parlant de la lutte. »
D’ailleurs, relève le 3e Tigre de Fass, repris par la source, « Il (Birame Souleye Diop) n’est pas à sa première bourde. Très souvent, quand il parle sous le coup de l’émotion, il commet des bévues. Une autorité ne doit pas réagir sous le coup de l’émotion. Les propos qu’il a tenus sur la lutte et le football sont stigmatisants. C’est malheureux. »
A en croire le président de l’Association des lutteurs en activité, les acteurs attendent autre chose que « ces pratiques de parrainage » car dit-il : « Ce que nous attendons du nouveau régime, c’est de faire en sorte que le sport sénégalais qui, à part le football et le basket-ball, est mal classé en Afrique, se remette sur le chemin du haut niveau. Cela passe par des réformes profondes des textes, des cadres juridiques et autres. Aujourd’hui, le sport est un facteur de développement, donc un gouvernement doit prendre en charge ce secteur de la manière la plus sérieuse. »
Gris Bordeaux donne en exemple le modèle de la Suisse. « J’ai récemment eu la visite d’un ami lutteur, venu de la Suisse. Chez eux, tous les lutteurs ont un métier à côté du sport. Nous avons un partenariat pour faire partir de jeunes lutteurs travailler en Suisse dans l’Agriculture et l’Élevage. Ce serait une bonne idée que ce régime s’inspire de ça. Il y a tellement de bras valides dans la lutte. On attend que le nouveau régime change les paradigmes. La Pêche, l’Agriculture et l’Élevage sont des acteurs qui peuvent récupérer les acteurs », préconise-t-il.
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