Les quotidiens parvenus mardi à l’APS font leurs choux gras de "la ferme résolution" de l’ex-présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Nafi Ngom Keïta, de contester devant la Cour suprême le décret ayant mis fin à ses fonctions, le 25 juillet dernier.
L’ancienne présidente de l’OFNAC "a décidé d’attaquer le décret du président de la République" mettant fin à ses fonctions, jugeant cette décision "illégale aux yeux de la loi", sans compter que son mandat ne serait pas arrivé à son terme, rapporte L’Observateur.
Nafi Ngom Keïta "n’a jamais voulu en arriver là avec le président Macky Sall", mais a fini par décider de "déposer un recours pour +excès de pouvoir+ devant la Cour suprême", indique le journal.
Selon cette publication, "aux dernières nouvelles, l’ex-présidente de l’OFNAC serait dans les dispositions de renoncer à introduire le recours", de "hautes personnalités l’ayant dissuadé d’entrer en voie de conflit avec l’Etat".
"Ceux qui pensaient que Nafi Ngom Keïta n’allait pas réagir après avoir été éjectée de la tête" de l’OFNAC "vont devoir déchanter", tant elle "semble déclarer la guerre à Macky Sall", note Le Témoin quotidien.
Au passage, ce journal revient sur une information qu’elle avait précédemment publiée, selon laquelle le chef de l’Etat, Macky Sall, "avait proposé trois postes prestigieux" à Nafi Ngom Keïta "à condition qu’elle renonce à la présidente de l’OFNAC".
"Nafi Ngom Keïta défie Macky (Sall)" (Le Populaire) et fait des "révélations fracassantes", selon Walfquotidien. "Le premier président de la Cour suprême, des ministres et des conseillers du chef de l’Etat refusent systématiquement de déclarer leur patrimoine, conformément à la loi", rapporte ce journal.
D’où ces "vives polémiques entre Macky (Sall) et Nafi (Ngom Keïta)", au sujet par exemple du premier président de la Cour suprême, à propos duquel le chef de l’Etat, cité par La Tribune, aurait déclaré, s’adressant à l’ancienne présidente de l’OFNAC : "Laissez Mamadou Badio Camara tranquille".
Le fait est que cette "rébellion" a eu comme effet "un déballage" concernant la gestion de l’ex-présidente de l’OFNAC, comme indiqué par exemple par Le Populaire : "Nafi Ngom Keïta doit bien surveiller ses arrières. Car son attitude de rébellion a fini d’indisposer certains membres de la galaxie" du pouvoir, "qui ne comptent pas la laisser continuer à +défier ouvertement+ la République et son président".
Ce qui explique les "tirs nourris de (l’ancien Premier ministre) Mimi Touré et de Abdou Mbow (député et porte-parole adjoint de l’APR, le parti présidentiel) contre l’ex-Vérificateur général du Sénégal", souligne L’Observateur.
"Les cafards de Nafi Ngom étalés", renchérit L’As, signalant contre elle des accusations "faisant état de sa non déclaration de patrimoine, mais aussi d’une gestion (…) basée sur du népotisme". Ses contempteurs en concluent que "sa frimousse d’ange est loin de faire d’elle un exemple de probité", poursuit L’As.
Nafi Ngom Keïta est d’ores et déjà "auditée par ses collègues" dont certains juges surfaite la réputation de l’ancienne présidente de l’ONNAC, écrit Enquête, ajoutant qu’elle n’a "pas bonne presse auprès de ses autres collègues qui non seulement ont des réserves sur ses compétences, mais dénoncent aujourd’hui la façon dont elle a piloté la structure".
"Certaines mauvaises langues" évoquent par exemple "les conditions nébuleuses de location du siège de l’OFNAC qui fait face au célèbre Pakk Lambaye. Puisqu’on parle de transparence, les Sénégalais doivent bien se demander à qui appartient cet immeuble, qui a négocié le loyer, à quel prix", suggère le journal.
Pour le reste des sujets en exergue, Sud Quotidien pointe les "+tâches noires+ de la gestion de Macky (Sall)", en termes de "non-respect" de ses engagements, d’"encouragement de la transhumance" et de "règlement de comptes politiques par la loi".
"La rupture tant prônée par le régime actuel depuis 2012 n’est que chimère, d’autant plus que l’essentiel de ce qui a été promis n’est traduit en acte concret. C’est le constat fait par plusieurs observateurs", selon Sud-Quotidien citant par exemple le journaliste Ibrahima Bakhoum.
Pour le moins, la rationalisation des ressources de l’Etat est un objectif poursuivi par le président de la République, si l’on en croit Libération. Le journal annonce que dans ce cadre, Macky Sall a procédé à la dissolution de 5 nouvelles agences publiques.
Dans le même temps, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, procédant au lancement officiel de l’édition 2016 des "Vacances citoyennes", a réitéré la volonté du gouvernement de faire des jeunes le vecteur de "la transformation sociale" du Sénégal, signale Le Soleil.
L’ancienne présidente de l’OFNAC "a décidé d’attaquer le décret du président de la République" mettant fin à ses fonctions, jugeant cette décision "illégale aux yeux de la loi", sans compter que son mandat ne serait pas arrivé à son terme, rapporte L’Observateur.
Nafi Ngom Keïta "n’a jamais voulu en arriver là avec le président Macky Sall", mais a fini par décider de "déposer un recours pour +excès de pouvoir+ devant la Cour suprême", indique le journal.
Selon cette publication, "aux dernières nouvelles, l’ex-présidente de l’OFNAC serait dans les dispositions de renoncer à introduire le recours", de "hautes personnalités l’ayant dissuadé d’entrer en voie de conflit avec l’Etat".
"Ceux qui pensaient que Nafi Ngom Keïta n’allait pas réagir après avoir été éjectée de la tête" de l’OFNAC "vont devoir déchanter", tant elle "semble déclarer la guerre à Macky Sall", note Le Témoin quotidien.
Au passage, ce journal revient sur une information qu’elle avait précédemment publiée, selon laquelle le chef de l’Etat, Macky Sall, "avait proposé trois postes prestigieux" à Nafi Ngom Keïta "à condition qu’elle renonce à la présidente de l’OFNAC".
"Nafi Ngom Keïta défie Macky (Sall)" (Le Populaire) et fait des "révélations fracassantes", selon Walfquotidien. "Le premier président de la Cour suprême, des ministres et des conseillers du chef de l’Etat refusent systématiquement de déclarer leur patrimoine, conformément à la loi", rapporte ce journal.
D’où ces "vives polémiques entre Macky (Sall) et Nafi (Ngom Keïta)", au sujet par exemple du premier président de la Cour suprême, à propos duquel le chef de l’Etat, cité par La Tribune, aurait déclaré, s’adressant à l’ancienne présidente de l’OFNAC : "Laissez Mamadou Badio Camara tranquille".
Le fait est que cette "rébellion" a eu comme effet "un déballage" concernant la gestion de l’ex-présidente de l’OFNAC, comme indiqué par exemple par Le Populaire : "Nafi Ngom Keïta doit bien surveiller ses arrières. Car son attitude de rébellion a fini d’indisposer certains membres de la galaxie" du pouvoir, "qui ne comptent pas la laisser continuer à +défier ouvertement+ la République et son président".
Ce qui explique les "tirs nourris de (l’ancien Premier ministre) Mimi Touré et de Abdou Mbow (député et porte-parole adjoint de l’APR, le parti présidentiel) contre l’ex-Vérificateur général du Sénégal", souligne L’Observateur.
"Les cafards de Nafi Ngom étalés", renchérit L’As, signalant contre elle des accusations "faisant état de sa non déclaration de patrimoine, mais aussi d’une gestion (…) basée sur du népotisme". Ses contempteurs en concluent que "sa frimousse d’ange est loin de faire d’elle un exemple de probité", poursuit L’As.
Nafi Ngom Keïta est d’ores et déjà "auditée par ses collègues" dont certains juges surfaite la réputation de l’ancienne présidente de l’ONNAC, écrit Enquête, ajoutant qu’elle n’a "pas bonne presse auprès de ses autres collègues qui non seulement ont des réserves sur ses compétences, mais dénoncent aujourd’hui la façon dont elle a piloté la structure".
"Certaines mauvaises langues" évoquent par exemple "les conditions nébuleuses de location du siège de l’OFNAC qui fait face au célèbre Pakk Lambaye. Puisqu’on parle de transparence, les Sénégalais doivent bien se demander à qui appartient cet immeuble, qui a négocié le loyer, à quel prix", suggère le journal.
Pour le reste des sujets en exergue, Sud Quotidien pointe les "+tâches noires+ de la gestion de Macky (Sall)", en termes de "non-respect" de ses engagements, d’"encouragement de la transhumance" et de "règlement de comptes politiques par la loi".
"La rupture tant prônée par le régime actuel depuis 2012 n’est que chimère, d’autant plus que l’essentiel de ce qui a été promis n’est traduit en acte concret. C’est le constat fait par plusieurs observateurs", selon Sud-Quotidien citant par exemple le journaliste Ibrahima Bakhoum.
Pour le moins, la rationalisation des ressources de l’Etat est un objectif poursuivi par le président de la République, si l’on en croit Libération. Le journal annonce que dans ce cadre, Macky Sall a procédé à la dissolution de 5 nouvelles agences publiques.
Dans le même temps, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, procédant au lancement officiel de l’édition 2016 des "Vacances citoyennes", a réitéré la volonté du gouvernement de faire des jeunes le vecteur de "la transformation sociale" du Sénégal, signale Le Soleil.