L'Elysée a annoncé mercredi midi le successeur de François Rebsamen, le ministre du Travail parti en août pour la mairie de Dijon. Ce sera Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la Ville depuis août 2014.
Les rumeurs citaient la nomination d'Alain Vidalies, de Jean-Marc Germain ou encore de Bruno Le Roux. Ce sera finalement Myriam El Khomri qui remplacera François Rebsamen, qui est revenu à la mairie de Dijon en août, au ministère du Travail. La secrétaire d'Etat devenue ministre ne sera pas remplacée : Patrick Kanner, qui était son ministre de tutelle, reprend la politique de la ville en plus du Sport et de la Jeunesse. Le communiqué de l'Elysée annonçant ces changements :
Née à Rabat d'un père marocain et d'une mère bretonne, Myriam El Khomri est arrivé en France à l'âge de neuf ans. Elle s'est alors mise au théâtre pour combattre sa "grande timidité". "J'avais des rêves d'être comédienne, de scène", confiait-elle dans un portrait à l'AFP en mars dernier. Elle n'a jamais travaillé que dans la politique. Le "déclic" s'est produit pour elle, en 2001, lors d'un stage à la Délégation interministérielle à la Ville.
Comment faire mieux après Sapin et Rebsamen?
Puis les postes se sont enchaînés : chargée de mission "prévention et toxicomanie" en 2001, adjointe de Bertrand Delanoë en 2008... En 2014, elle devient porte-parole de la campagne d'Anne Hidalgo pour la mairie de Paris, avant d'être appelée au ministère de la Ville le 26 août 2014. Un mois tout juste après cette nomination, elle expliquait sa vision de la politique au JDD.fr : "La désespérance, que nous pouvons tous observer quand nous nous rendons sur le terrain, nait d'une incompréhension du rôle de l'Etat et des actions que nous menons. Mon objectif est de parler aux habitants de ces quartiers et de leur montrer véritablement vers où nous allons."
Un voeu pieu qu'elle devra mettre en pratique à la tête d'un ministère qui, depuis la crise de 2008, a été fortement chahuté. Michel Sapin n'a pas su, comme le chef de l'Etat le souhaitait, "inverser la courbe du chômage", tandis que François Rebsamen laisse derrière lui un bilan contrasté et émaillé de couacs politiques.
MSN
Les rumeurs citaient la nomination d'Alain Vidalies, de Jean-Marc Germain ou encore de Bruno Le Roux. Ce sera finalement Myriam El Khomri qui remplacera François Rebsamen, qui est revenu à la mairie de Dijon en août, au ministère du Travail. La secrétaire d'Etat devenue ministre ne sera pas remplacée : Patrick Kanner, qui était son ministre de tutelle, reprend la politique de la ville en plus du Sport et de la Jeunesse. Le communiqué de l'Elysée annonçant ces changements :
Née à Rabat d'un père marocain et d'une mère bretonne, Myriam El Khomri est arrivé en France à l'âge de neuf ans. Elle s'est alors mise au théâtre pour combattre sa "grande timidité". "J'avais des rêves d'être comédienne, de scène", confiait-elle dans un portrait à l'AFP en mars dernier. Elle n'a jamais travaillé que dans la politique. Le "déclic" s'est produit pour elle, en 2001, lors d'un stage à la Délégation interministérielle à la Ville.
Comment faire mieux après Sapin et Rebsamen?
Puis les postes se sont enchaînés : chargée de mission "prévention et toxicomanie" en 2001, adjointe de Bertrand Delanoë en 2008... En 2014, elle devient porte-parole de la campagne d'Anne Hidalgo pour la mairie de Paris, avant d'être appelée au ministère de la Ville le 26 août 2014. Un mois tout juste après cette nomination, elle expliquait sa vision de la politique au JDD.fr : "La désespérance, que nous pouvons tous observer quand nous nous rendons sur le terrain, nait d'une incompréhension du rôle de l'Etat et des actions que nous menons. Mon objectif est de parler aux habitants de ces quartiers et de leur montrer véritablement vers où nous allons."
Un voeu pieu qu'elle devra mettre en pratique à la tête d'un ministère qui, depuis la crise de 2008, a été fortement chahuté. Michel Sapin n'a pas su, comme le chef de l'Etat le souhaitait, "inverser la courbe du chômage", tandis que François Rebsamen laisse derrière lui un bilan contrasté et émaillé de couacs politiques.
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