Scène d'horreur au Crocus City Hall. Ce vaste complexe commercial et culturel situé au nord-ouest de Moscou a été pris d'assaut vendredi par un commando d'au moins cinq hommes armés, selon des témoignages. Les assaillants sont parvenus à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment et commencé à tirer avec des fusils automatiques tous azimuts.
Le commando s'est ensuite introduit dans une salle de spectacle où se tenait le concert de Piknik, un groupe de rock russe, provoquant une grande panique. Les vidéos qui circulent sur la toile donnent la chair de poule. On y aperçoit des visiteurs fuyant comme ils le peuvent la salle de spectacle alors que des coups de feu retentissent. L'attaque aurait duré une vingtaine de minutes.
Selon le FSB, le service de sécurité russe, l'attaque aurait fait au moins 40 morts et une centaine de blessés.
D'autres témoins évoquent de une à trois explosions de grenade ou de bombe incendiaire. La déflagration aurait provoqué un incendie s'est propagé jusqu'au toit de l'édifice, qui peu après 20 heures, a fini par s'effondrer, selon l'agence de presse russe RIA.
Très rapidement, les secours ont été dépêchés sur place. L’agence TASS a indiqué que l’unité d’intervention rapide de la police SOBR et la police antiémeute OMON avaient été mobilisées.
Selon les médias russes, un assaillants aurait déjà été interpellé.
La diplomatie russe a rapidement dénoncé « un attentat terroriste sanglant ».
La Russie a été la cible de nombreuses attaques par le passé commises par des groupes islamistes mais aussi de fusillades sans motif politique ou attribuées à des déséquilibrés. En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans un théâtre moscovite pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie. La prise d’otages s’était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé par les militaires.
Mais l'attaque de ce vendredi s'est produite cette fois dans un contexte très particulier : la guerre en Ukraine. Depuis quelques mois, la Russie est régulièrement la cible d’attaques de drones ukrainiens et de combattants anti-Kremlin.
Mais Kyiv a rapidement réagi. Un porte-parole du président a déclaré que l'Ukraine "n'a absolument rien à voir" avec la fusillade qualifiant l'attaque d'"acte terroriste.
Le maire de Moscou Sergueï Sobianine a annoncé quant à lui l'annulation de tous les événements publics prévus ce week-end.
Le commando s'est ensuite introduit dans une salle de spectacle où se tenait le concert de Piknik, un groupe de rock russe, provoquant une grande panique. Les vidéos qui circulent sur la toile donnent la chair de poule. On y aperçoit des visiteurs fuyant comme ils le peuvent la salle de spectacle alors que des coups de feu retentissent. L'attaque aurait duré une vingtaine de minutes.
Selon le FSB, le service de sécurité russe, l'attaque aurait fait au moins 40 morts et une centaine de blessés.
D'autres témoins évoquent de une à trois explosions de grenade ou de bombe incendiaire. La déflagration aurait provoqué un incendie s'est propagé jusqu'au toit de l'édifice, qui peu après 20 heures, a fini par s'effondrer, selon l'agence de presse russe RIA.
Très rapidement, les secours ont été dépêchés sur place. L’agence TASS a indiqué que l’unité d’intervention rapide de la police SOBR et la police antiémeute OMON avaient été mobilisées.
Selon les médias russes, un assaillants aurait déjà été interpellé.
La diplomatie russe a rapidement dénoncé « un attentat terroriste sanglant ».
La Russie a été la cible de nombreuses attaques par le passé commises par des groupes islamistes mais aussi de fusillades sans motif politique ou attribuées à des déséquilibrés. En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans un théâtre moscovite pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie. La prise d’otages s’était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé par les militaires.
Mais l'attaque de ce vendredi s'est produite cette fois dans un contexte très particulier : la guerre en Ukraine. Depuis quelques mois, la Russie est régulièrement la cible d’attaques de drones ukrainiens et de combattants anti-Kremlin.
Mais Kyiv a rapidement réagi. Un porte-parole du président a déclaré que l'Ukraine "n'a absolument rien à voir" avec la fusillade qualifiant l'attaque d'"acte terroriste.
Le maire de Moscou Sergueï Sobianine a annoncé quant à lui l'annulation de tous les événements publics prévus ce week-end.