Les réactions diplomatiques se multiplient en Europe après la mort en prison de l'opposant Alexeï Navalny. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a ainsi annoncé lundi 19 février avoir convoqué l'ambassadeur de Russie en France.
"J'ai demandé la convocation de l'ambassadeur russe aujourd'hui à 18 h 30" (heure de Paris), a-t-il déclaré lors d'un déplacement en Argentine, estimant que "le régime de Vladimir Poutine a une fois de plus montré sa vraie nature".
Une source diplomatique a indiqué à l'AFP que l'ambassadeur russe avait bien été reçu à l'heure indiquée.
Le chef de la diplomatie française est en visite en Argentine lundi et mardi, pour son premier voyage en Amérique latine. À la mi-journée, il a rencontré le président argentin, l'ultra-libéral Javier Milei, puis un peu plus tard son homologue Diana Mondino.
Des diplomates russes convoqués à Londres dès vendredi
Madrid, Stockholm, Berlin, La Haye et Oslo ont également annoncé avoir convoqué l'ambassadeur russe en poste dans leur pays.
"Lors de cet entretien, la Norvège exprimera son point de vue quant à la responsabilité des autorités russes dans cette mort et pour faciliter une enquête transparente", rapporte un communiqué du ministère norvégien des Affaires étrangères, qui précise que la rencontre aura lieu très prochainement.
"C'est terrible qu'Alexeï Navalny ait payé le prix ultime pour sa lutte en faveur d'une Russie libre et démocratique", a déclaré sur X Hanke Bruins Slot, la ministre néerlandaise des Affaires étrangères, qui a réclamé "des éclaircissements sur sa mort". "Nous appelons fermement la Russie à remettre le corps de Navalny à sa famille et à ses proches."
Le gouvernement suédois a aussi pris l'initiative au niveau européen d'examiner la possibilité de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou, selon le communiqué.
Le gouvernement britannique a pour sa part convoqué les diplomates de l'ambassade de Russie dès vendredi soir pour leur faire savoir que les autorités russes seraient tenues "pleinement responsables" de la mort de l'opposant numéro un au Kremlin.
La mort d'Alexeï Navalny, 47 ans, dans une prison reculée de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans après avoir survécu à un empoisonnement en 2020 dont il accusait le Kremlin, a été annoncée vendredi. Il est mort après trois années de détention. Les Occidentaux tiennent les autorités russes pour responsables de cette mort.
"J'ai demandé la convocation de l'ambassadeur russe aujourd'hui à 18 h 30" (heure de Paris), a-t-il déclaré lors d'un déplacement en Argentine, estimant que "le régime de Vladimir Poutine a une fois de plus montré sa vraie nature".
Une source diplomatique a indiqué à l'AFP que l'ambassadeur russe avait bien été reçu à l'heure indiquée.
Le chef de la diplomatie française est en visite en Argentine lundi et mardi, pour son premier voyage en Amérique latine. À la mi-journée, il a rencontré le président argentin, l'ultra-libéral Javier Milei, puis un peu plus tard son homologue Diana Mondino.
Des diplomates russes convoqués à Londres dès vendredi
Madrid, Stockholm, Berlin, La Haye et Oslo ont également annoncé avoir convoqué l'ambassadeur russe en poste dans leur pays.
"Lors de cet entretien, la Norvège exprimera son point de vue quant à la responsabilité des autorités russes dans cette mort et pour faciliter une enquête transparente", rapporte un communiqué du ministère norvégien des Affaires étrangères, qui précise que la rencontre aura lieu très prochainement.
"C'est terrible qu'Alexeï Navalny ait payé le prix ultime pour sa lutte en faveur d'une Russie libre et démocratique", a déclaré sur X Hanke Bruins Slot, la ministre néerlandaise des Affaires étrangères, qui a réclamé "des éclaircissements sur sa mort". "Nous appelons fermement la Russie à remettre le corps de Navalny à sa famille et à ses proches."
Le gouvernement suédois a aussi pris l'initiative au niveau européen d'examiner la possibilité de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou, selon le communiqué.
Le gouvernement britannique a pour sa part convoqué les diplomates de l'ambassade de Russie dès vendredi soir pour leur faire savoir que les autorités russes seraient tenues "pleinement responsables" de la mort de l'opposant numéro un au Kremlin.
La mort d'Alexeï Navalny, 47 ans, dans une prison reculée de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans après avoir survécu à un empoisonnement en 2020 dont il accusait le Kremlin, a été annoncée vendredi. Il est mort après trois années de détention. Les Occidentaux tiennent les autorités russes pour responsables de cette mort.