Mohamed Mouhmoud Diop, Directeur de la Fonction publique, celui qui a présidé la Commission de discipline ayant proposé la radiation d'Ousmane Sonko, a réagi pour dire qu'il regrette de n'avoir pas entendu Ousmane Sonko.
«Puisque nous étions face à des faits, nous avons lu une partie du rapport qui nous a été présenté par le ministre des Finances. Nous aurions aimé avoir sa version des faits, mais devant l’impossible, nul n’est tenu», se dédouane-t-il. Il explique que Sonko a été régulièrement convoqué et il s’est référé à l’article 48 de la loi portant statut général des fonctionnaires qui dit expressément que : «le fonctionnaire mis en cause peut présenter devant le Conseil de discipline, ou faire des observations écrites ou verbales, citer des témoins et se faire assister d’un défenseur de son choix».
Sur la Rfm, il ajoute : «Dire qu’on ne peut pas le révoquer sans l’avoir entendu, cela n’est pas vrai dans l’absolu. Le fonctionnaire incriminé a été convoqué régulièrement et il a eu accès à son dossier. Et le jour-J, nous ne nous sommes pas mis d’accord sur la signification du mot défenseur.
Parce que, pour nous, un défenseur c’est une personne. On a dit un défenseur. Le législateur aurait pu dire des défenseurs. Mais on a dit un défenseur. Pour l’autre partie, il y avait possibilité de venir avec un pool d’avocats. Je précise dans le statut général des fonctionnaires, on n’a pas parlé de plusieurs, mais d’un défenseur. Nous avons pris acte. Parce qu’il y a eu vraiment un échange extrêmement courtois entre Sonko, ses avocats et nous.
Et étant dans l’impossibilité de nous entendre sur un préalable essentiel qu’on appelle les questions préjudicielles, ils (Sonko et ses avocats) ont pris la décision librement, après avoir présenté leurs regrets, de prendre congé de nous. Nous avions prévu une session pour le 24 et nous aussi, nous l’avons tenue conformément à notre mandat. Et en fin de compte, nous avons émis un avis à la très haute attention de monsieur le Président de la République», conclut-il.
«Puisque nous étions face à des faits, nous avons lu une partie du rapport qui nous a été présenté par le ministre des Finances. Nous aurions aimé avoir sa version des faits, mais devant l’impossible, nul n’est tenu», se dédouane-t-il. Il explique que Sonko a été régulièrement convoqué et il s’est référé à l’article 48 de la loi portant statut général des fonctionnaires qui dit expressément que : «le fonctionnaire mis en cause peut présenter devant le Conseil de discipline, ou faire des observations écrites ou verbales, citer des témoins et se faire assister d’un défenseur de son choix».
Sur la Rfm, il ajoute : «Dire qu’on ne peut pas le révoquer sans l’avoir entendu, cela n’est pas vrai dans l’absolu. Le fonctionnaire incriminé a été convoqué régulièrement et il a eu accès à son dossier. Et le jour-J, nous ne nous sommes pas mis d’accord sur la signification du mot défenseur.
Parce que, pour nous, un défenseur c’est une personne. On a dit un défenseur. Le législateur aurait pu dire des défenseurs. Mais on a dit un défenseur. Pour l’autre partie, il y avait possibilité de venir avec un pool d’avocats. Je précise dans le statut général des fonctionnaires, on n’a pas parlé de plusieurs, mais d’un défenseur. Nous avons pris acte. Parce qu’il y a eu vraiment un échange extrêmement courtois entre Sonko, ses avocats et nous.
Et étant dans l’impossibilité de nous entendre sur un préalable essentiel qu’on appelle les questions préjudicielles, ils (Sonko et ses avocats) ont pris la décision librement, après avoir présenté leurs regrets, de prendre congé de nous. Nous avions prévu une session pour le 24 et nous aussi, nous l’avons tenue conformément à notre mandat. Et en fin de compte, nous avons émis un avis à la très haute attention de monsieur le Président de la République», conclut-il.