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Meurtres présumés d’Aziz Dabala et du jeune Waly: Nabou Leye et Cie déférés au parquet, ce mardi

Rédigé par Dakarposte le Mardi 27 Août 2024 à 14:07

C’est un déferrement sous «haute sécurité» par la Bip qui est annoncé ce mardi suite à l’affaire du meurtre présumé du danseur Aziz Dabala. Après le bouclage de l'enquête intervenue hier, les six personnes arrêtées dans le cadre du double meurtre à la cité Technopole seront déférées au Parquet, aujourd'hui, pour « les délits d'association de malfaiteurs et des crimes de meurtre avec préméditation et actes de barbarie ».



Et par crainte de représailles des sympathisants, parents et amis des victimes, les six mis en cause seront conduits sous escorte de la police avec une voiture blindée de la Brigade d'intervention polyvalente (Bip) de la Police. Une mesure de prévention prise compte tenu des menaces qui pèsent sur les six présumés meurtriers de Abdoul Aziz Ba et de Boubacar Gano tués atrocement de dizaines de coups de couteau.

Lors d'une audition devant les enquêteurs, il est prêté à l'un des présumés meurtriers, M. L. Diao, d'avoir avoué son crime sous le prétexte que les victimes avaient une orientation déviante. Mais, le défunt Aziz. Dabala est décrit également par un de ses anciens producteurs dans un film comme une «personne pieuse». «Aziz était un homme exceptionnel. Je l'ai fréquenté pendant des années et il était un fédérateur... Je ne crois en . ce qu'on raconte sur lui comme étant à l'o igine de son meurtre. Et je serai surpris que Nabou Lèye soit mêlée dans sa mort. Puisque Nabou Lèye a été formée par Aziz.. Tout ce qu'elle a su dans le monde musical c'est grâce à Aziz. Elle était sa complice», témoigne un producteur de film.

Selon l’Observateur, grâce aux relevés de la police scientifique dans l'appartement de la Cité Technopole, les données téléphoniques, les retraits wave... la Dic a pu remonter de fil en aiguille la bande des malfaiteurs avant de les neutraliser, à l'exception d'une seule personne activement recherchée. Ils sont attendus chez le procureur de la République aujourd'hui pour «meurtre et actes de barbarie, association de malfaiteurs...»

La prouesse est grande face à la complexité de l'affaire. Mais, il a fallu juste huit heures d'enquêtes et d'auditions à la Division des investigations criminelles (Dic), sous la houlette du commissaire Adramé Sarr, pour reconstituer le film de l'exécution du danseur Abdou Aziz Ba alias «Aziz Dabala» et de Boubacar Gano dit «Wally» dans leur appartement sis à Pikine Technopole. Ce double meurtre commis dans la nuit du 18 au 19 août dernier, a presque fini de révéler ses plus sombres secrets. Sauf que les redoutables limiers de la Dic qui ont réussi à percer le mystère du crime, selon des sources, restent «muets» pour l'instant sur le mobile. Seulement tout tounerait autour de l'argent et de l'orientation sexuelle.


D'après des informations de L'Observateur, Serigne S, Oumar G; Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D, Ousseynou D et Nabou Lèye qui constituent la bande arrêtée se connaissent bien. Ils sont liés depuis longtemps et sont, pour la plupart, des repris de justice bien connus dans la banlieue. D'ailleurs, le nommé Oumar G. a été arrêté dans le passé pour meurtre. Même si la bande est bien soudée, les investigations des limiers de la Dic ont permis de découvrir que les membres opèrent en duos, nota toujours le quotidien l’Observateur. Leur mode opératoire témoigne même de leur profonde complicité. L'enquête de police révèle que le numéro du portable utilisé par Serigne D. est identifié sous le nom de son co-tandem, Oumar G. Mais le compte Wave de ce même numéro de téléphone est au nom de Serigne D. D'ailleurs, l'enquête a pu établir que Oumar G. a reçu un envoi par Wave de 5000 FCfa du compte de Aziz Dabala et un autre envoi de 3000 FCia pour Assane Diao. Ces deux opérations ont été effectuées le soir même de la tuerie. La police a réussi à identifier les éléments de la bande à partir des caméras de surveillance du point de retrait de l'argent. 11 reste à déterminer sí, à ce moment, Aziz. Dabala était encore en vie. Il ressort également de l'enquête de la Die que l'appartement de Aziz Dabala était un lieu de rencontre des personnes incriminées dans cette affaire, mais il était aussi fréquenté par d'autres célébrités, dont des hommes politiques, des lutteurs et des animateurs.

La Division des investigations criminelles (DIC) qui mène l'enquête depuis une semaine mentionne dans son rapport que le danseur Aziz Dabala et Waly ont perdu la vie suite à une bagarre avec usage d'arme blanche à leur domicile. Assane D., présenté comme le cerveau de la bande, aurait porté le coup mortel à, Aziz Dabala. Au cours de la bagarre, El Hadji Mamadou Diao est le seul assaillant à avoir des blessures. Mais, les membres de la bande ne sont pas restés solidaires au cours de leurs interrogatoires. Lors des séances de confrontation organisées par les hommes du Commissaire Adramé Sarr, ils ont tous nié leur implication dans le double meur-tre, en rejetant leur présence dans les lieux du crime. Mais, la Die, dans son rapport, précise que les données téléphoniques renseignent que toutes les personnes arrêtées étaient dans la zone du crime au moment de la bagarre. Mieux, les relevés de la police scientifique dans l'appartement ont trahi certains parmi eux. Puisque leur ADN est apparu dans les données des analyses.


Les éléments qui accablent Nabou Lèye

D'après des confidences faites à L'Observateur, l'enquête de la police a révélé que la bagarre a démarré dans la nuit du 18 au 19 août, aux environs de 22 heures, Le bornage effectué sur les téléphones a permis de découvrir que la fille Nabou Leye est revenue dans l'appartement vers 22 heures 50, alors que la violence avait déjà com-mencé. Niant toute implication
dans le double meurtre de celui qu'il considère comme un «père et ami», la danseuse Nabou Leye n'a pas réussi à se tirer d'affaire.
Puisque sa présence a été confirmée par des données techniques et des témoignages de la bande.

Mieux, ajoute l’Observateur, son journal d'appels téléphoniques révèle de nombreux échanges qu'elle a eus avec les meurtriers la veille et les jours d'après crime. Ce qui laisse croire, selon l'enquête, qu'elle savait le danger qui planait sur son ami. Son silence et son absence de réaction face au supplice de son ami sont des éléments à charge contre elle. Dans le cadre de l'enquête, des parents des deux victimes ont été entendus par les enquêteurs de la Dic à titre d'informations sur la vie des défunts.











































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