Joint au téléphone, hier, par Le Populaire, l'ancien Garde des Sceaux déclare : "Je ne peux faire de commentaire. Attendons la fin de la rencontre. Je ne comprends pas tout le débat que l'Etat en fait. L'Etat est en train de délirer en pensant que le Groupe de travail va revenir sur sa décision, il en sortira humilié". Sur l'ordre du jour de cette rencontre, Me Sall renseigne qu'il n'est pas question de réexamen. "L'Etat se trompe, le Groupe de travail statue sur le suivi. Ils ont donné un avis, ils vont statuer sur le suivi de leur avis", a dit l'avocat de Karim Wade qui ajoute : "L'Etat veut recevoir des claques de partout. Parce que le Groupe de travail ne se réunit pas pour apprécier à nouveau la décision qui a été prise. Le Groupe de travail statue sur le suivi de sa décision". A l'en croire, l'enjeu de Genève, c'est qu'il n'y a pas réexamen. "Donc, l'Etat ne peut rien faire capoter. Ils sont là pour voir est-ce qu'ils vont suivre ou est-ce qu'ils ne vont pas suivre ? La décision est prise. Comment on va l'appliquer ? C'est ça. C'est l'application qui est en jeu. L'Etat va là-bas pour tourner le dos et recevoir des fouets", a dit Me El Hadji Amadou Sall qui accuse l'Etat de faire dans la communication. "On va bien les frapper là-bas et quand la décision sortira, vous allez voir", a-t-il dit très confiant.
Leral
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