Décédé dimanche à Dakar à l’âge de 80 ans, l’ancien maire de Rufisque et ancien député, Mbaye-Jacques Diop, affichait dans un ouvrage paru en 2013 sa détermination à poursuivre une vie de combat qui, selon lui, ‘’se mène du berceau au tombeau’’.
’’Je suis déterminé davantage à poursuivre le combat qui se mène du berceau au tombeau. Plus que jamais je me sens chenillé par cette passion pour ma vie, ville, et pour mon pays le Sénégal’’, avait-t-il déclaré lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage ’’Une vie de combat’’.
La cérémonie s’était déroulée à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) en présence de la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall, de plusieurs personnalités de la scène politique, d’anciens compagnons de l’auteur, des parents et des amis.
’’Je me sens le devoir de rester engagé pour ma patrie tant que Dieu me prête santé et vie. Cet ouvrage n’est ni un testament. Il est un jalon pour moi’’, avait dit Mbaye-Jacques Diop qui annonçait d’autres combats.
‘’Dans ce livre, j’ai choisi de prendre du recul. J’ai bien sûr rassemblé mes souvenirs, mais j’ai tenté aussi de faire partager mes enthousiasmes et les ressentiments. J’ai surtout voulu exprimer certaines idées de société qu’il me plait de porter encore, avec mes amis politiques, pour aider les jeunes à façonner, avec une pleine connaissance de leur passé, un Sénégal meilleur’’, avait indiqué Mbaye Jacques Diop.
L’ouvrage de 187 pages réparties en 16 chapitres a été édité par l’Harmattan Sénégal et préfacé par Cheikh Hamidou Kane, auteur de l’Aventure ambiguë.
Pour le professeur Iba Der Thiam, cet ouvrage retrace ‘’l’histoire de la vie (de son auteur) riche en enseignements. Un combat pour exister contre vent et marrées contre et pour tous. Cette autobiographie est le symbole d’un self made man mais il est surtout un hommage à tous ceux qui l’ont aidé et motivé’’.
‘’Sur chacune des thématiques évoquées, l’auteur apporte un éclairage nouveau sur chacun des pans de l’histoire du Sénégal et permettra de mieux comprendre la philosophie de l’homme politique qu’a été Mbaye-Jacques Diop. Ce travail est le témoignage de 23 combats tout au long d’une vie’’, avait –t-il dit.
Dans son ouvrage, Mbaye -Jacques Diop ‘’raconte sa vie autour de deux grandes périodes, la période coloniale suivie de la période des indépendances’’, avait souligné Aminata Tall, qui présidait la cérémonie.
‘‘Dans la première période, il raconte sa vie contrastée depuis le depuis de sa scolarité en 1942 à l’indépendance du Sénégal dans les années 1960’’, expliquait la président du Conseil économique, social et environnemental.
Elle avait souligné l’enfance de l’auteur ‘’marquée par une forte présence, une forte affection, une présence garantie de tout succès de tout individu, celle de sa mère Thiaba Diop’’.
En 1958 Mbaye-Jacques Diop décide après le congrès de Cotonou avec la visite de De Gaulle de marquer une autre page de l’histoire avec ses compagnons. ‘’Des indépendances à nos jours, (…), il aura marqué son temps’’, selon Aminata Tall.
’’Avec 18 années de fonction de maire et 23 années de mandats de député, ce n’est pas une affaire banale dans l’histoire d’un homme politique. Il s’est fait tout seul après son exclusion du Lycée Maurice De la Fosse’’, avait-t-elle insisté.
Mme Tall avait salué ‘’l’ itinéraire courageux et exposé, auquel l’avait préparé une mère vaillante lui inculquant qu’il ne pourrait compter que sur lui-même’’. Elle avait ajouté : ‘’Mbaye-Jacques Diop s’est forgé par l’effort’’.
Son parcours au cœur de la société sénégalaise a été inspiré par de grands maîtres, au premier rang desquels le président Léopold Sédar Senghor qui fut l’initiateur de sa vocation politique.
Né le 15 janvier 1936 à Rufisque, Mbaye-Jacques Diop est juriste de formation, titulaire d’une Licence et d’un DES en droit, du diplôme français d’Inspecteur de la jeunesse et des sports.
Expert maritime agrée, commissaire international aux avaries, expert commercial, entre autres, Mbaye-Jacques Diop est ancien député, ancien maire de la ville de Rufisque et ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES).
De 1952 à 2000, il a milité dans les rangs du Mouvement des jeunes du bloc démocratique sénégalais (MJBDS), parti de Léopold Sédar Senghor, qui deviendra le Bloc populaire sénégalais (BPS), l’Union progressiste sénégalaise (UPS) et le Parti socialiste (PS), à la faveur de fusions et de mutations.
En 2000, Mbaye-Jacques Diop quitte le PS pour fonder le Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC), qui, en 2004, tentera une fusion avortée avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade alors au pouvoir. Depuis mars 2012, le PPC a repris son autonomie d’action.
Jusqu’à son rappel à Dieu, il fut l’emblématique responsable de l’association des "porteurs de pancarte du Sénégal", du nom de jeunes Sénégalais qui ont marché le 26 août 1956, place Protêt de Dakar, actuelle place de l’Indépendance pour réclamer l’indépendance du Sénégal et dire non à la proposition de Gaulle de former une Fédération avec la métropole française.
’’Je suis déterminé davantage à poursuivre le combat qui se mène du berceau au tombeau. Plus que jamais je me sens chenillé par cette passion pour ma vie, ville, et pour mon pays le Sénégal’’, avait-t-il déclaré lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage ’’Une vie de combat’’.
La cérémonie s’était déroulée à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) en présence de la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall, de plusieurs personnalités de la scène politique, d’anciens compagnons de l’auteur, des parents et des amis.
’’Je me sens le devoir de rester engagé pour ma patrie tant que Dieu me prête santé et vie. Cet ouvrage n’est ni un testament. Il est un jalon pour moi’’, avait dit Mbaye-Jacques Diop qui annonçait d’autres combats.
‘’Dans ce livre, j’ai choisi de prendre du recul. J’ai bien sûr rassemblé mes souvenirs, mais j’ai tenté aussi de faire partager mes enthousiasmes et les ressentiments. J’ai surtout voulu exprimer certaines idées de société qu’il me plait de porter encore, avec mes amis politiques, pour aider les jeunes à façonner, avec une pleine connaissance de leur passé, un Sénégal meilleur’’, avait indiqué Mbaye Jacques Diop.
L’ouvrage de 187 pages réparties en 16 chapitres a été édité par l’Harmattan Sénégal et préfacé par Cheikh Hamidou Kane, auteur de l’Aventure ambiguë.
Pour le professeur Iba Der Thiam, cet ouvrage retrace ‘’l’histoire de la vie (de son auteur) riche en enseignements. Un combat pour exister contre vent et marrées contre et pour tous. Cette autobiographie est le symbole d’un self made man mais il est surtout un hommage à tous ceux qui l’ont aidé et motivé’’.
‘’Sur chacune des thématiques évoquées, l’auteur apporte un éclairage nouveau sur chacun des pans de l’histoire du Sénégal et permettra de mieux comprendre la philosophie de l’homme politique qu’a été Mbaye-Jacques Diop. Ce travail est le témoignage de 23 combats tout au long d’une vie’’, avait –t-il dit.
Dans son ouvrage, Mbaye -Jacques Diop ‘’raconte sa vie autour de deux grandes périodes, la période coloniale suivie de la période des indépendances’’, avait souligné Aminata Tall, qui présidait la cérémonie.
‘‘Dans la première période, il raconte sa vie contrastée depuis le depuis de sa scolarité en 1942 à l’indépendance du Sénégal dans les années 1960’’, expliquait la président du Conseil économique, social et environnemental.
Elle avait souligné l’enfance de l’auteur ‘’marquée par une forte présence, une forte affection, une présence garantie de tout succès de tout individu, celle de sa mère Thiaba Diop’’.
En 1958 Mbaye-Jacques Diop décide après le congrès de Cotonou avec la visite de De Gaulle de marquer une autre page de l’histoire avec ses compagnons. ‘’Des indépendances à nos jours, (…), il aura marqué son temps’’, selon Aminata Tall.
’’Avec 18 années de fonction de maire et 23 années de mandats de député, ce n’est pas une affaire banale dans l’histoire d’un homme politique. Il s’est fait tout seul après son exclusion du Lycée Maurice De la Fosse’’, avait-t-elle insisté.
Mme Tall avait salué ‘’l’ itinéraire courageux et exposé, auquel l’avait préparé une mère vaillante lui inculquant qu’il ne pourrait compter que sur lui-même’’. Elle avait ajouté : ‘’Mbaye-Jacques Diop s’est forgé par l’effort’’.
Son parcours au cœur de la société sénégalaise a été inspiré par de grands maîtres, au premier rang desquels le président Léopold Sédar Senghor qui fut l’initiateur de sa vocation politique.
Né le 15 janvier 1936 à Rufisque, Mbaye-Jacques Diop est juriste de formation, titulaire d’une Licence et d’un DES en droit, du diplôme français d’Inspecteur de la jeunesse et des sports.
Expert maritime agrée, commissaire international aux avaries, expert commercial, entre autres, Mbaye-Jacques Diop est ancien député, ancien maire de la ville de Rufisque et ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES).
De 1952 à 2000, il a milité dans les rangs du Mouvement des jeunes du bloc démocratique sénégalais (MJBDS), parti de Léopold Sédar Senghor, qui deviendra le Bloc populaire sénégalais (BPS), l’Union progressiste sénégalaise (UPS) et le Parti socialiste (PS), à la faveur de fusions et de mutations.
En 2000, Mbaye-Jacques Diop quitte le PS pour fonder le Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC), qui, en 2004, tentera une fusion avortée avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade alors au pouvoir. Depuis mars 2012, le PPC a repris son autonomie d’action.
Jusqu’à son rappel à Dieu, il fut l’emblématique responsable de l’association des "porteurs de pancarte du Sénégal", du nom de jeunes Sénégalais qui ont marché le 26 août 1956, place Protêt de Dakar, actuelle place de l’Indépendance pour réclamer l’indépendance du Sénégal et dire non à la proposition de Gaulle de former une Fédération avec la métropole française.