Ils risquent de passer six mois avant d’espérer une liberté provisoire ou une ordonnance de non lieu. Les étudiants arrêtés après le caillassage du cortège présidentiel à l’Ucad, ne seront pas jugés en flagrants délits. En attendant, ils ont été «orientés à Rebeuss», raille le journal Le Quotidien, après que leur dossier a été transmis hier au juge du sixième Cabinet d’instruction de Dakar, Augustin Diouf, à la suite de leur déferrement.
El Hadji Diaw, Bara Ndiaye et Amadou Ndiaye à Rebeuss, et l’étudiante Ami Diouf conduite à la Maison d’arrêt pour femmes (Maf), une décision que dénonce Me Abdou Dialy Kane, avocat de El Hadji Diaw qui s’attendait à une procédure de flagrance.
Dans les colonnes du journal, l’avocat souhaite que «justice soit rendue en fonction des éléments à la disposition des juges».
«Choqué» par la décision du juge d’instruction qu’il dit remet en question, Me Kane d’exprimer toute sa déception dans les colonnes du journal. «Les chefs d’inculpation sont d’une gravité sans commune mesure avec les faits. C’est ridicule. Une procédure de flagrance aurait suffi», peste-t-il.
seneweb
El Hadji Diaw, Bara Ndiaye et Amadou Ndiaye à Rebeuss, et l’étudiante Ami Diouf conduite à la Maison d’arrêt pour femmes (Maf), une décision que dénonce Me Abdou Dialy Kane, avocat de El Hadji Diaw qui s’attendait à une procédure de flagrance.
Dans les colonnes du journal, l’avocat souhaite que «justice soit rendue en fonction des éléments à la disposition des juges».
«Choqué» par la décision du juge d’instruction qu’il dit remet en question, Me Kane d’exprimer toute sa déception dans les colonnes du journal. «Les chefs d’inculpation sont d’une gravité sans commune mesure avec les faits. C’est ridicule. Une procédure de flagrance aurait suffi», peste-t-il.
seneweb