Le dialogue national initié par le président Macky SALL est mal parti. C’est du moins l’avis d’El Hadji Malick Gakou. Invité de l’émission «OPINION» de ce dimanche 12 juin 2017 sur Walf TV et Walf FM, le leader du Grand parti (GP) estime que les vraies questions qui méritent un dialogue ont été occultées. «Pour le référendum, Macky SALL n’avait pas jugé nécessaire de dialoguer avec l’opposition et la société civile», relève l’ancien numéro 2 de l’Alliance des forces de progrès (AFP). Selon le patron du GP, le président SALL devait suivre cette même logique. «Il a choisi de gouverner sans dialoguer alors il doit continuer dans sa logique», martèle l’ancien ministre du Commerce, qui soutient que sa formation politique ne participera jamais à ce dialogue. «Notre parti ne participera à aucune phase de ce dialogue», indique-t-il. Interpellé sur le Haut conseil des collectivités territoriales que le chef de l’Etat veut instituer, l’ancien président du Conseil régional de Dakar estime que cette structure est uniquement pour caser une clientèle politique. «Cette structure qui doit composer 150 membres avec d’énormes dépenses ne sert qu’à caser une clientèle politique. Elle n’apporte rien au développement du pays», a avancé l’ancien bras droit de Moustapha NIASS.
S’agissant de la crise que traverse l’école sénégalaise, El Hadji Malick Gakou soutient que la démarche de l’Etat qui fait dans l’intimidation n’est pas la bonne. «L’Etat doit arrêter cette intimidation et discuter avec les enseignants qui ne demandent que le respect des accords signés avec le gouvernement», peste-il. Non sans inviter le gouvernement à engager des pourparlers avec les syndicats grévistes. «Il faut des négociations sérieuses qui vont prendre en compte les limites budgétaires mais également les intérêts des enseignants», suggère-t-il. Par ailleurs, l’ancien ministre a soutenu que le problème de l’école est une affaire nationale. C’est la raison pour laquelle, dit-il, tout le monde doit s’impliquer pour un système éducatif performant. Ainsi, il a félicité les enseignants pour le sens de responsabilité dont ils font montre.
S’agissant de la crise que traverse l’école sénégalaise, El Hadji Malick Gakou soutient que la démarche de l’Etat qui fait dans l’intimidation n’est pas la bonne. «L’Etat doit arrêter cette intimidation et discuter avec les enseignants qui ne demandent que le respect des accords signés avec le gouvernement», peste-il. Non sans inviter le gouvernement à engager des pourparlers avec les syndicats grévistes. «Il faut des négociations sérieuses qui vont prendre en compte les limites budgétaires mais également les intérêts des enseignants», suggère-t-il. Par ailleurs, l’ancien ministre a soutenu que le problème de l’école est une affaire nationale. C’est la raison pour laquelle, dit-il, tout le monde doit s’impliquer pour un système éducatif performant. Ainsi, il a félicité les enseignants pour le sens de responsabilité dont ils font montre.