La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 au Sénégal révèle des tensions au sein du camp au pouvoir, particulièrement autour de la figure de Amadou Bâ, candidat désigné par le parti Benno Bokk Yakaar (BBY). La situation actuelle pose question sur l’unité et le soutien interne à Amadou Bâ, malgré l’officialisation de sa candidature par le parti.
Amadou Bâ a fait face à une campagne électorale difficile, marquée par l’absence de soutien de figures clés, y compris le président Macky Sall, des ministres en fonction, et d’autres responsables du parti APR. « Le seul problème entre Macky Sall et moi, c’est qu’il n’y a pas de problème ! », a affirmé Amadou Bâ, une déclaration qui semble masquer des tensions sous-jacentes.
Comme le soulignent nos confrère de Senenews, le président Macky Sall a notamment pris la décision de ne pas financer la campagne électorale de Amadou Bâ, un choix qui a été suivi par plusieurs autres hauts responsables du régime, manifestant ainsi une réticence à engager des ressources dans la campagne de Amadou Bâ, probablement par crainte de représailles politiques.
Lors d’une rencontre ce week-end du directoire de campagne élargi, l’absence remarquée de ministres en fonction, à l’exception de Pape Malick Ndour, ainsi que celle du chargé de propagande et de la mobilisation, Farba Ngom, souligne le manque de soutien interne. Les mouvements de jeunesse du parti, tels que la Cojer et le Meer, ont également marqué leur absence, indiquant un désengagement notable au sein des rangs jeunes du parti.
Cependant, certains alliés, tels qu’Aminata Mbengue Ndiaye et Samba Sy, récemment limogés du gouvernement, ainsi que deux directeurs généraux, Doura Baldé de la Lonase et Lamine Dieng de l’Ipres, ont démontré leur soutien en participant à l’événement organisé par Amadou Bâ, défiant ainsi implicitement l’autorité du président Macky Sall.
Cette situation complexe au sein du camp au pouvoir révèle une profonde division autour de la figure de Amadou Bâ, malgré sa désignation par le président Macky Sall comme candidat à la présidentielle. Le choix tardif de Amadou Bâ comme représentant du parti et le remaniement gouvernemental qui a vu l’éviction des proches de Amadou Bâ sont perçus comme des signes d’un malaise profond au sein du parti au pouvoir, avec des implications potentielles pour la cohésion du parti et l’issue de l’élection présidentielle.
Senego
Amadou Bâ a fait face à une campagne électorale difficile, marquée par l’absence de soutien de figures clés, y compris le président Macky Sall, des ministres en fonction, et d’autres responsables du parti APR. « Le seul problème entre Macky Sall et moi, c’est qu’il n’y a pas de problème ! », a affirmé Amadou Bâ, une déclaration qui semble masquer des tensions sous-jacentes.
Comme le soulignent nos confrère de Senenews, le président Macky Sall a notamment pris la décision de ne pas financer la campagne électorale de Amadou Bâ, un choix qui a été suivi par plusieurs autres hauts responsables du régime, manifestant ainsi une réticence à engager des ressources dans la campagne de Amadou Bâ, probablement par crainte de représailles politiques.
Lors d’une rencontre ce week-end du directoire de campagne élargi, l’absence remarquée de ministres en fonction, à l’exception de Pape Malick Ndour, ainsi que celle du chargé de propagande et de la mobilisation, Farba Ngom, souligne le manque de soutien interne. Les mouvements de jeunesse du parti, tels que la Cojer et le Meer, ont également marqué leur absence, indiquant un désengagement notable au sein des rangs jeunes du parti.
Cependant, certains alliés, tels qu’Aminata Mbengue Ndiaye et Samba Sy, récemment limogés du gouvernement, ainsi que deux directeurs généraux, Doura Baldé de la Lonase et Lamine Dieng de l’Ipres, ont démontré leur soutien en participant à l’événement organisé par Amadou Bâ, défiant ainsi implicitement l’autorité du président Macky Sall.
Cette situation complexe au sein du camp au pouvoir révèle une profonde division autour de la figure de Amadou Bâ, malgré sa désignation par le président Macky Sall comme candidat à la présidentielle. Le choix tardif de Amadou Bâ comme représentant du parti et le remaniement gouvernemental qui a vu l’éviction des proches de Amadou Bâ sont perçus comme des signes d’un malaise profond au sein du parti au pouvoir, avec des implications potentielles pour la cohésion du parti et l’issue de l’élection présidentielle.
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