Le chef de l’Etat sénégalais s’exprimait au cours d’une rencontre avec les 25 premières entreprises du secteur privé pakistanais, dont les représentants ont fait part de leurs préoccupations relatives à la question des visas et du coût de l’électricité au Sénégal.Il a dit avoir pris la décision de reformer les coûts de l’électricité et d’adapter le code du travail en fonction des zones économiques spéciales pour booster les exportations.Macky Sall a proposé aux investisseurs pakistanais une visite de mise au point au Sénégal, qui leur permettra de "capter le maximum d’informations et de pouvoir ainsi investir aussi bien dans l’agrobusiness, le textile que le secteur du cuir".Interpellé sur le sujet, Mountaga Sy, le directeur général de l’APIX, l’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et des grands travaux, a assuré que le Sénégal peut se targuer d’une "offre fiscale intéressante", en dépit de réformes à conduire concernant les coûts de facteurs de production."Nous avons organisé des forums dans ce cadre, mais aujourd’hui, nous avons une approche chirurgicale de l’investissement, c’est à dire une approche précise de l’investissement", a indiqué M. Sy, selon qui il s’agit, dans ce cadre, d’améliorer et d’adapter cette offre aux besoins des investisseurs pakistanais.D’une manière générale, "les investisseurs sont prêts à supporter les taxes fiscales, mais ils veulent un package d’incitation qui propose des coûts de facteurs de production compétitifs et un service de production sur place", a soutenu le DG de l’APIX.A la fin des échanges, le président sénégalais et sa délégation ont été invités à dîner par le président de l’Assemblée nationale du Pakistan, Sardar Ayaz Sadiq. Ce dernier a salué la nouvelle dynamique de la coopération sénégalo-pakistanaise, sous l’impulsion de Macky Sall.
APS
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