Il y a quelques jours, le gouvernement américain publiait un rapport mettant à nu les insuffisances du Sénégal en matière de lutte contre le terrorisme. Ledit document indiquait, en substance, que : «Ni la gendarmerie du Sénégal, ni la police nationale, ni les douanes, et même les organisations nationales de renseignement ne disposent de la capacité nécessaire à détecter, dissuader et prévenir les actes de terrorisme dans leur propre territoire». Poursuivant leur diagnostic, les Yankees expliquaient que : «Les autorités sénégalaises ont identifié le manque de ressources aux frontières et la coopération régionale comme les principales failles de sécurité. Les zones dans la partie méridionale et orientale du pays ont beaucoup moins de ressources pour détecter et dissuader les extrémistes de voyager à travers cette zone. En outre, il y a un manque de coopération inter-institutions et une coordination entre plusieurs des entités gouvernementales qui traitent avec le terrorisme ».
Des reproches loin d’agréer aux autorités sénégalaises. En réaction à ce rapport, le chef de la police nationale dira qu’aucun dispositif sécuritaire n’est fiable à 100%. «Il peut y avoir des failles, mais nous nous efforçons pour véritablement juguler le phénomène du terrorisme que nous n’avons pas connu et que nous croyons encore à nos portes », avait précisé Oumar Maal. Les puissants et redoutables Américains venaient ainsi de secouer le baobab sénégalais. En lisant ce document venant d’eux et renseignant des défaillances de leur dispositif sécuritaire, beaucoup de citoyens sénégalais commençaient à avoir des doutes quant à leur sécurité.
Mais, dimanche dernier, le souci des citoyens sénégalais a certainement vite laissé place à la surprise. La raison: Omar Mateen, 29 ans et de nationalité américaine venait d’ouvrir le feu dans une boite de nuit gay à Orlando. Le carnage va faire 49 morts et 53 blessés. Un seul homme qui met dans l’effroi la grande Amérique en tuant et en blessant ses propres fils sur son propre sol! Le dispositif sécuritaire américain est-il défaillant à ce point ? Pourtant, en se remémorant de la leçon américaine à l’Etat du Sénégal sur son incapacité à lutter contre le terrorisme, on pourrait penser que ce dernier ne souffrait d’aucun manquement. Mais voilà ! Ce «diable» de Omar Maleen, citoyen américain, est venu comme pour rappeler aux «donneurs de leçons américains», qu’aucun dispositif sécuritaire n’est parfait, même celui de la première puissance mondiale. Le gouvernement américain doit surement être en train de cogiter sur le sort de ses concitoyens tout en sachant qu’en réalité, le risque zéro n’existe nulle part. Surtout quand l’ennemi vient de l’intérieur.
Des reproches loin d’agréer aux autorités sénégalaises. En réaction à ce rapport, le chef de la police nationale dira qu’aucun dispositif sécuritaire n’est fiable à 100%. «Il peut y avoir des failles, mais nous nous efforçons pour véritablement juguler le phénomène du terrorisme que nous n’avons pas connu et que nous croyons encore à nos portes », avait précisé Oumar Maal. Les puissants et redoutables Américains venaient ainsi de secouer le baobab sénégalais. En lisant ce document venant d’eux et renseignant des défaillances de leur dispositif sécuritaire, beaucoup de citoyens sénégalais commençaient à avoir des doutes quant à leur sécurité.
Mais, dimanche dernier, le souci des citoyens sénégalais a certainement vite laissé place à la surprise. La raison: Omar Mateen, 29 ans et de nationalité américaine venait d’ouvrir le feu dans une boite de nuit gay à Orlando. Le carnage va faire 49 morts et 53 blessés. Un seul homme qui met dans l’effroi la grande Amérique en tuant et en blessant ses propres fils sur son propre sol! Le dispositif sécuritaire américain est-il défaillant à ce point ? Pourtant, en se remémorant de la leçon américaine à l’Etat du Sénégal sur son incapacité à lutter contre le terrorisme, on pourrait penser que ce dernier ne souffrait d’aucun manquement. Mais voilà ! Ce «diable» de Omar Maleen, citoyen américain, est venu comme pour rappeler aux «donneurs de leçons américains», qu’aucun dispositif sécuritaire n’est parfait, même celui de la première puissance mondiale. Le gouvernement américain doit surement être en train de cogiter sur le sort de ses concitoyens tout en sachant qu’en réalité, le risque zéro n’existe nulle part. Surtout quand l’ennemi vient de l’intérieur.
- WALFNET