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Loi de finances 2016-la Présidence et la Primature raflent le budget des institutions du Sénégal

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 25 Novembre 2015 à 13:25

iGFM

Invité d’Antoine Diouf sur la Rfm, ce lundi à 22 heures, Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, ancien Président de l’Assemblée nationale dit être peiné par rapport à ce qui s’est passé à l’hémicycle récemment, lors de l’installation des groupes parlementaires, parce que c’est regrettable pour un pays comme le Sénégal une vitrine en démocratie.


Loi de finances 2016-la Présidence et la Primature raflent le budget des institutions du Sénégal

«L’Assemblée nationale a des règles puissantes, il suffit de se conformer à ces règles. Il faut privilégier le dialogue. Un débat démocratique. Ce qui s’est passé devrait être régler autour du Président qui est un homme de droit, respectant les régles établies. Le vrai rôle du député se trouve ailleurs et non être à la tête du groupe parlementaire. Cela a déshonoré le statut de député du peuple. Il y a toujours une tension permanente à l’Assemblée, nationale, mais il est regrettable de voir des gens en arriver aux coups de points. Le linge sale doit être lavé en famille», a dit Cheikh Abdoul Khadre Cissokho.

L’ancien Président de l’Assemblée nationale avoue ne pas partager des avis de ceux qui disent qu’il faut dissoudre l’Assemblée nationale. Parce que dit-il, partout à traves le monde, les Assemblées nationales ont toujours été source de tensions permanentes.

Statuts des anciens chefs d’Etats

«Les anciens présidents de la république doivent avoir un statut  qui leur permettra de servir leur pays à tout moment eût égard à l’expérience. Le chef de l’Etat est train de travailler sur cette question et cela est très bien», a soutenu M. Cissokho.

Le candidat du Ps à la prochaine Présidentielle

«Depuis le temps de Senghor, le parti socialiste est un grand parti, dont les membres se rencontrent toujours en bureau politique. Au parti socialiste il n’y a pas de jeux d’enfants. Le moment venu notre parti va se prononcer. S’il y a des candidats, nous allons aux primaires», a dit en substance M. Cissokho.

 




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