Libération de Karim Wade: Les "apéristes" dénoncent le double jeu de Wade
La dernière sortie de l’ancien Président Abdoulaye disant que son fils Karim n’a pas été libéré pour des raisons humanitaires n’est pas du goût des « apéristes ». Et certains responsable du parti au pouvoir sont montés au créneau pour dénoncer « le double jeu de Wade ». Le porte-parole de l’Apr et du gouvernement, Seydou Guèye, n’est pas étonné par cette sortie. « Abdoulaye Wade fait ce qu'il sait toujours faire. Il manœuvre. Ses propos ne nous ébranlent pas. Les Sénégalais savent qui est Me Wade. Il peut penser ce qu'il veut. Mais, la réalité est que la grâce est une prérogative de clémence. En bon wolof, « mooy yërmande » », dit-il dans les colonnes du Populaire.
A l'en croire, « le président de la République n'a aucune obligation de motiver ses décisions. C'est pour une raison strictement humanitaire ». « L'histoire retiendra que Karim a été jugé, condamné et gracié. Wade avait dit que son fils ne serait jamais jugé, il a été jugé. Il avait dit qu'il ne serait jamais condamné, il a été condamné. Et aujourd'hui, il a été gracié. Et les peines financières sont en train d'être exécutées par l'Etat. D'ailleurs, le tribunal de Paris a été saisi. En ce qui nous concerne, cette affaire est maintenant derrière nous », conclut-il.
Même son de cloche chez l’Administrateur de l’Apr. « Je trouve ses propos dommages et regrettables. Le président de la République a fait preuve de hauteur, de grandeur et de générosité. Pourtant, il aurait pu ne pas le faire. Il n’y a rien qui l’obligeait à le faire. Donc, qu’il l’ait déjà fait, je pense que c’est un acte qui doit être salué », a déclaré Pape Maël Thiam qui ajoute : « Nous souhaitions que l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, apprécie à sa juste valeur ce geste ô combien majestueux du président de la République Macky Sall. Nous, nous restons plus que jamais convaincus de la grandeur d’esprit du Président Sall », ajoute, Pape Maël Thiam.
Les responsables apéristes se désolent de ce comportement du pape du Sopi qui se situe aux antipodes de celui de Cheikh Sidy Mokhtar, d’Abdoul Aziz Sy Al Amine, des Khalifes des layènes, des niassènes. « Tous ces grands sages qui sont des références au Sénégal, ont salué l’initiative du chef de l’Etat. Donc, que l’ancien Président ait eu une interprétation différente de ces chefs religieux, je ne fais que m’en désoler », dit-il. Selon lui, il s’attendait plutôt « de quelqu’un comme Wade, un comportement paternel, de patriarche, de sage qui doit, par ailleurs, quelles que soient les positions des uns et des autres, travailler pour l’apaisement, le rapprochement de ses enfants ».
A l'en croire, « le président de la République n'a aucune obligation de motiver ses décisions. C'est pour une raison strictement humanitaire ». « L'histoire retiendra que Karim a été jugé, condamné et gracié. Wade avait dit que son fils ne serait jamais jugé, il a été jugé. Il avait dit qu'il ne serait jamais condamné, il a été condamné. Et aujourd'hui, il a été gracié. Et les peines financières sont en train d'être exécutées par l'Etat. D'ailleurs, le tribunal de Paris a été saisi. En ce qui nous concerne, cette affaire est maintenant derrière nous », conclut-il.
Même son de cloche chez l’Administrateur de l’Apr. « Je trouve ses propos dommages et regrettables. Le président de la République a fait preuve de hauteur, de grandeur et de générosité. Pourtant, il aurait pu ne pas le faire. Il n’y a rien qui l’obligeait à le faire. Donc, qu’il l’ait déjà fait, je pense que c’est un acte qui doit être salué », a déclaré Pape Maël Thiam qui ajoute : « Nous souhaitions que l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, apprécie à sa juste valeur ce geste ô combien majestueux du président de la République Macky Sall. Nous, nous restons plus que jamais convaincus de la grandeur d’esprit du Président Sall », ajoute, Pape Maël Thiam.
Les responsables apéristes se désolent de ce comportement du pape du Sopi qui se situe aux antipodes de celui de Cheikh Sidy Mokhtar, d’Abdoul Aziz Sy Al Amine, des Khalifes des layènes, des niassènes. « Tous ces grands sages qui sont des références au Sénégal, ont salué l’initiative du chef de l’Etat. Donc, que l’ancien Président ait eu une interprétation différente de ces chefs religieux, je ne fais que m’en désoler », dit-il. Selon lui, il s’attendait plutôt « de quelqu’un comme Wade, un comportement paternel, de patriarche, de sage qui doit, par ailleurs, quelles que soient les positions des uns et des autres, travailler pour l’apaisement, le rapprochement de ses enfants ».
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