Les sujets politiques semblent définitivement installés dans les quotidiens, en lien avec les attentes, développements et contradictions nés de la non-tenue de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.
‘’Une semaine décisive’’, affiche à ce sujet le quotidien EnQuête en annonçant que le président sortant va recevoir ce lundi les conclusions du dialogue national qu’il a organisé pour déterminer la nouvelle date de la présidentielle et discuter des voies et moyens d’organiser une élection inclusive.
‘’Dans la foulée [de la réception des conclusions du dialogue national, Macky Sall] va saisir le Conseil constitutionnel des propositions’’ faites par les participants à cette concertation tenue les 26 et 27 février, annonce le quotidien EnQuête.
Les participants ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.
Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat prend fin le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’élection de son successeur.
Selon le quotidien EnQuête, la volonté de Macky Sall de quitter son poste le 2 avril, date de la fin de son mandat, ‘’risque de poser un vide juridique, car la Constitution n’a rien prévu concernant ‘l’absence définitive du titulaire du mandat présidentiel en cours, sans que son successeur soit élu’’’.
‘’Une semaine décisive pour la suite du processus électoral’’
‘’Une grande bataille juridico-politique risque d’éclater sur la notion de ‘vacance du pouvoir’ et la possible reprise du processus électoral’’, indique le même journal, pendant que Kritik’ s’attend à une ‘’bataille épistolaire entre le palais et le Conseil constitutionnel’’, pour déterminer ‘’la date et les modalités de la passation du pouvoir’’.
‘’Une semaine décisive qui pourra voir l’organe suprême retenir ou récuser les propositions [qui lui seront faites]. Dans tous les cas, ajoute le quotidien Kritik’, c’est le flou total et la décision [des juges constitutionnels] aura son pesant d’or sur la suite du processus électoral.’’
Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’État a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral aux urnes, le 25 février.
Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais à l’encontre de deux juges membres du Conseil constitutionnel, au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Wade, pour double nationalité.
Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.
Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution.
Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République.
Le 16 février, dans un communiqué, le chef de l’État s’est notamment engagé à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer la date de l’élection présidentielle.
Il a organisé un dialogue national, préalablement au choix de la date du scrutin.
‘’Pro-Sonko et pro-Khalifa s’étripent violemment’’
Selon le journal Le Quotidien, le président sortant se trouve désormais ‘’soumis à des pressions par une partie de ses proches qui le pousseraient à la démission afin de provoquer l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale’’.
‘’C’est la meilleure stratégie pour provoquer la reprise intégrale du processus électoral et permettre de nouvelles candidatures’’ au sein de son parti, l’Alliance pour la République, rapporte le même journal en citant des proches de Macky Sall.
Dans une interview publiée par Sud Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, une ex-alliée politique de Macky Sall, a fait part de son intime conviction que ‘’le président Macky Sall n’a pas envie de fixer la date de l’élection parce qu’il ne veut pas faire une passation de service avec son successeur’’.
De nombreux quotidiens, dont L’As, reviennent sur le rassemblement tenu ce week-end à Dakar par le Front pour la défense de la démocratie, en vue de la tenue de la présidentielle avant le 2 avril prochain.
Les organisateurs étaient bien partis ‘’pour réussir une belle manifestation. Sauf qu’une scène de pugilat est venue émailler [ce rassemblement]’’, écrit L’As, selon lequel les partisans des opposants Ousmane Sonko et Khalifa Sall ‘’s’étripent violemment’’.
Une ‘’rude rivalité […] qui risque de disloquer la dynamique de l’opposition, qui cherche à réunir toutes ses forces pour faire face au pouvoir finissant de Macky Sall’’, souligne L’Observateur, Vox Populi rapportant, concernant le même sujet, que les altercations entre les deux camps ‘’ont poussé les forces de défense et de sécurité à disperser la foule par des tirs de gaz lacrymogènes’’.
‘’Les sauvageons de l’opposition gâchent la manif’’, titre L’Info, Tribune notant : ‘’Une opposition qui se déchire face à Macky Sall, qui consolide son jeu’’. ‘’Des mots aux projectiles’’, ‘’Taxawu et Pastef ravivent le feu de la violence’’, écrit WalfQuotidien en parlant de la rivalité entre partisans de Khalifa Sall (Taxawu) et ceux d’Ousmane Sonko (Pastef).
Le Soleil, loin de tous ces sujets, revient sur le Forum des pays exportateurs de gaz, auquel Macky Sall a participé à Alger. ‘’Le Sénégal explicite sa stratégie’’, affiche le journal, avant de citer des déclarations du chef de l’État lors de cette rencontre au cours de laquelle il a plaidé ‘’pour une juste rémunération du gaz et une transition énergétique juste et équitable’’.
aps
‘’Une semaine décisive’’, affiche à ce sujet le quotidien EnQuête en annonçant que le président sortant va recevoir ce lundi les conclusions du dialogue national qu’il a organisé pour déterminer la nouvelle date de la présidentielle et discuter des voies et moyens d’organiser une élection inclusive.
‘’Dans la foulée [de la réception des conclusions du dialogue national, Macky Sall] va saisir le Conseil constitutionnel des propositions’’ faites par les participants à cette concertation tenue les 26 et 27 février, annonce le quotidien EnQuête.
Les participants ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.
Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat prend fin le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’élection de son successeur.
Selon le quotidien EnQuête, la volonté de Macky Sall de quitter son poste le 2 avril, date de la fin de son mandat, ‘’risque de poser un vide juridique, car la Constitution n’a rien prévu concernant ‘l’absence définitive du titulaire du mandat présidentiel en cours, sans que son successeur soit élu’’’.
‘’Une semaine décisive pour la suite du processus électoral’’
‘’Une grande bataille juridico-politique risque d’éclater sur la notion de ‘vacance du pouvoir’ et la possible reprise du processus électoral’’, indique le même journal, pendant que Kritik’ s’attend à une ‘’bataille épistolaire entre le palais et le Conseil constitutionnel’’, pour déterminer ‘’la date et les modalités de la passation du pouvoir’’.
‘’Une semaine décisive qui pourra voir l’organe suprême retenir ou récuser les propositions [qui lui seront faites]. Dans tous les cas, ajoute le quotidien Kritik’, c’est le flou total et la décision [des juges constitutionnels] aura son pesant d’or sur la suite du processus électoral.’’
Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’État a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral aux urnes, le 25 février.
Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais à l’encontre de deux juges membres du Conseil constitutionnel, au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Wade, pour double nationalité.
Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.
Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution.
Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République.
Le 16 février, dans un communiqué, le chef de l’État s’est notamment engagé à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer la date de l’élection présidentielle.
Il a organisé un dialogue national, préalablement au choix de la date du scrutin.
‘’Pro-Sonko et pro-Khalifa s’étripent violemment’’
Selon le journal Le Quotidien, le président sortant se trouve désormais ‘’soumis à des pressions par une partie de ses proches qui le pousseraient à la démission afin de provoquer l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale’’.
‘’C’est la meilleure stratégie pour provoquer la reprise intégrale du processus électoral et permettre de nouvelles candidatures’’ au sein de son parti, l’Alliance pour la République, rapporte le même journal en citant des proches de Macky Sall.
Dans une interview publiée par Sud Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, une ex-alliée politique de Macky Sall, a fait part de son intime conviction que ‘’le président Macky Sall n’a pas envie de fixer la date de l’élection parce qu’il ne veut pas faire une passation de service avec son successeur’’.
De nombreux quotidiens, dont L’As, reviennent sur le rassemblement tenu ce week-end à Dakar par le Front pour la défense de la démocratie, en vue de la tenue de la présidentielle avant le 2 avril prochain.
Les organisateurs étaient bien partis ‘’pour réussir une belle manifestation. Sauf qu’une scène de pugilat est venue émailler [ce rassemblement]’’, écrit L’As, selon lequel les partisans des opposants Ousmane Sonko et Khalifa Sall ‘’s’étripent violemment’’.
Une ‘’rude rivalité […] qui risque de disloquer la dynamique de l’opposition, qui cherche à réunir toutes ses forces pour faire face au pouvoir finissant de Macky Sall’’, souligne L’Observateur, Vox Populi rapportant, concernant le même sujet, que les altercations entre les deux camps ‘’ont poussé les forces de défense et de sécurité à disperser la foule par des tirs de gaz lacrymogènes’’.
‘’Les sauvageons de l’opposition gâchent la manif’’, titre L’Info, Tribune notant : ‘’Une opposition qui se déchire face à Macky Sall, qui consolide son jeu’’. ‘’Des mots aux projectiles’’, ‘’Taxawu et Pastef ravivent le feu de la violence’’, écrit WalfQuotidien en parlant de la rivalité entre partisans de Khalifa Sall (Taxawu) et ceux d’Ousmane Sonko (Pastef).
Le Soleil, loin de tous ces sujets, revient sur le Forum des pays exportateurs de gaz, auquel Macky Sall a participé à Alger. ‘’Le Sénégal explicite sa stratégie’’, affiche le journal, avant de citer des déclarations du chef de l’État lors de cette rencontre au cours de laquelle il a plaidé ‘’pour une juste rémunération du gaz et une transition énergétique juste et équitable’’.
aps