Notre confrère de la SenTv est convoqué ce samedi matin par les limiers de la Dic.
C'est connu! Mais, il nous revient que des mains tapies dans les plus hautes sphères de l'Etat auraient manoeuvré pour réactiver la machine du musellement de la presse.
Autrement dit, cette convocation du journaliste Mansour Diop "est une manière de donner un signal à toute la corporation des pisse-copies du Sénégal; du moins les récalcitrants, ceux-là encore catalogués contre le régime et/ou tirant à bout portant sur le pouvoir".
En un mot, réduire au silence la presse, du moins une certaine presse à travers des mesures de coercition; bref museler par la censure.
Aussi, "c'est également une manière subtile" de tenter de "clouer le bec", pour reprendre nos sources, à "ce Mansour Diop" catalogué "hostile au régime à travers ses commentaires défavorable, farouche au Président Sall et à son régime".
En tous les cas, il y'a de quoi s'inquiéter suite à cette convocation (la énième du genre sous ce régime). L'on se rappelle du cas "ABF" et Co.
Le Sénégal est l’un des pays où la liberté de la presse était jusqu’alors la mieux établie.
Ces informations livrées par le journal "Le Monde" ne doivent pas servir de prétexte pour réduire l’espace d’expression démocratique et bafouer les fondamentaux de la liberté de la presse.
Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas convoquer le journaliste du "Monde" qui a publié l'information en question? Autant alors convoquer toutes les organes de presse (presse en ligne, radios, télé ...) qui ont relayé l'information?
Aux dernières nouvelles, les limiers de la Dic, activés aux fins de mettre aux arrêts Mansour Diop ce vendredi, se sont alors présentés dans les locaux de la Sen Tv. Ils ont demandé à la direction de leur remettre toutes les bandes des émissions diffusées de 14 à 17h. Mansour Diop étant absent, ils l'ont encore convoqué pour ce samedi matin.
Et, des informations en possession de dakarposte, il "risque gros". En clair, une garde à vue parce que suspecté d'avoir offensé le chef de l'Etat à travers "ses commentaires attentatoires" au cours d'une émission animée ce vendredi sur Sen Tv.
Selon nos confrères de seneweb, l’animateur de la Sen Tv, qui animait un débat sur l’implication du président Macky Sall dans l’affaire de la corruption à la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf) impliquant son ancien président, Lamine Diack, est accusé d’offense au chef de l’État dans la formulation de ses questions jugée discourtoise par les autorités.
Bougane Guèye est intervenu au moment de son arrestation au motif qu’il n’avait pas le droit de l’arrêter de la sorte. Finalement une convocation lui a été servie pour répondre demain.
Dans son édition du 18 décembre, le journal français Le Monde a révélé que Lamine Diack a avoué avoir utilisé les fonds russes pour financer la campagne présidentielle de Macky Sall en 2012.
C'est connu! Mais, il nous revient que des mains tapies dans les plus hautes sphères de l'Etat auraient manoeuvré pour réactiver la machine du musellement de la presse.
Autrement dit, cette convocation du journaliste Mansour Diop "est une manière de donner un signal à toute la corporation des pisse-copies du Sénégal; du moins les récalcitrants, ceux-là encore catalogués contre le régime et/ou tirant à bout portant sur le pouvoir".
En un mot, réduire au silence la presse, du moins une certaine presse à travers des mesures de coercition; bref museler par la censure.
Aussi, "c'est également une manière subtile" de tenter de "clouer le bec", pour reprendre nos sources, à "ce Mansour Diop" catalogué "hostile au régime à travers ses commentaires défavorable, farouche au Président Sall et à son régime".
En tous les cas, il y'a de quoi s'inquiéter suite à cette convocation (la énième du genre sous ce régime). L'on se rappelle du cas "ABF" et Co.
Le Sénégal est l’un des pays où la liberté de la presse était jusqu’alors la mieux établie.
Ces informations livrées par le journal "Le Monde" ne doivent pas servir de prétexte pour réduire l’espace d’expression démocratique et bafouer les fondamentaux de la liberté de la presse.
Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas convoquer le journaliste du "Monde" qui a publié l'information en question? Autant alors convoquer toutes les organes de presse (presse en ligne, radios, télé ...) qui ont relayé l'information?
Aux dernières nouvelles, les limiers de la Dic, activés aux fins de mettre aux arrêts Mansour Diop ce vendredi, se sont alors présentés dans les locaux de la Sen Tv. Ils ont demandé à la direction de leur remettre toutes les bandes des émissions diffusées de 14 à 17h. Mansour Diop étant absent, ils l'ont encore convoqué pour ce samedi matin.
Et, des informations en possession de dakarposte, il "risque gros". En clair, une garde à vue parce que suspecté d'avoir offensé le chef de l'Etat à travers "ses commentaires attentatoires" au cours d'une émission animée ce vendredi sur Sen Tv.
Selon nos confrères de seneweb, l’animateur de la Sen Tv, qui animait un débat sur l’implication du président Macky Sall dans l’affaire de la corruption à la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf) impliquant son ancien président, Lamine Diack, est accusé d’offense au chef de l’État dans la formulation de ses questions jugée discourtoise par les autorités.
Bougane Guèye est intervenu au moment de son arrestation au motif qu’il n’avait pas le droit de l’arrêter de la sorte. Finalement une convocation lui a été servie pour répondre demain.
Dans son édition du 18 décembre, le journal français Le Monde a révélé que Lamine Diack a avoué avoir utilisé les fonds russes pour financer la campagne présidentielle de Macky Sall en 2012.