Selon le ministre de l'Intérieur, Ahmed Bakayoko, qui s'exprimait sur la RTI, la télévision publique ivoirienne, ce sont trois hôtels de Grand-Bassam qui ont été attaqués. Toujours selon le ministre, six assaillants ont été neutralisés et des ratissages sont en cours. Le ministère devrait publier un bilan détaillé dans les prochaines heures.
Des témoins sur place rapportent que des hommes qui portaient des cagoules ont commencé à tiré sur les clients de l'hotel L'Etoile du Sud, un établissement fréquenté à la fois par les expatriés mais aussi par une clientèle ivoirienne.
D'autres témoins, disent avoir vu quatre assaillants qui parcouraient la plage en tirant des coups de feu.
Les premiers témoignages font état de sept à neuf personnes tuées. On compterait également une dizaine de blessés qui ont été évacués aussitôt sur Abidjan. Mais ce bilan pourrait encore s'alourdir, car une source policière ivoirienne citée par l'agence Reuters annonce douze morts dont quatre Européens.
L'identité des assaillants décrits comme « puissamment armés » par un témoin cité par l'AFP reste inconnue à cette heure.
« Ça tirait, ça tirait, très fort »
RFI a recueilli le témoignage d'Eugène Kakou, un journaliste ivoirien présent sur place au moment de l'attaque : « On était au bord de l'eau quand il y a eu des coups de feu. Des gens ont dit au départ ce sont des pétards, des gens fêtent un anniversaire. Mais moi ayant fait l'armée, je sais ce que c'est. J'ai entendu les coups de feu, il devait être 12h45 ou 13h... Tout le monde a commencé à se sauver, moi je suis allé me planquer d'abord dans les toilettes, et puis ça tirait, ça tirait, très fort, ça ne devait pas être des mitraillettes, peut-être des pistolets, une vingtaine ou une trentaine de coups de feu. Quand je suis ressorti, une fille est arrivée elle était couverte de sang, elle disait 'ils ont tué mon fiancé' ».
D'après le spécialiste du jihad Lemine Ould Salem contacté par RFI, cette attaque « n'est pas vraiment une surprise. cela faisait déjà un certain temps que les groupes jihadistes cherchaient à exporter leurs actions vers les grandes villes de la sous-région pour montrer qu'il n'ont pas été anéantis par les opérations françaises et qu'ils conservent une capacité d'action ». Selon ce spécialiste, Grand-Bassam a été choisi parce que la Côte d'Ivoire est la vitrine de la France dans la région.
Des témoins sur place rapportent que des hommes qui portaient des cagoules ont commencé à tiré sur les clients de l'hotel L'Etoile du Sud, un établissement fréquenté à la fois par les expatriés mais aussi par une clientèle ivoirienne.
D'autres témoins, disent avoir vu quatre assaillants qui parcouraient la plage en tirant des coups de feu.
Les premiers témoignages font état de sept à neuf personnes tuées. On compterait également une dizaine de blessés qui ont été évacués aussitôt sur Abidjan. Mais ce bilan pourrait encore s'alourdir, car une source policière ivoirienne citée par l'agence Reuters annonce douze morts dont quatre Européens.
L'identité des assaillants décrits comme « puissamment armés » par un témoin cité par l'AFP reste inconnue à cette heure.
« Ça tirait, ça tirait, très fort »
RFI a recueilli le témoignage d'Eugène Kakou, un journaliste ivoirien présent sur place au moment de l'attaque : « On était au bord de l'eau quand il y a eu des coups de feu. Des gens ont dit au départ ce sont des pétards, des gens fêtent un anniversaire. Mais moi ayant fait l'armée, je sais ce que c'est. J'ai entendu les coups de feu, il devait être 12h45 ou 13h... Tout le monde a commencé à se sauver, moi je suis allé me planquer d'abord dans les toilettes, et puis ça tirait, ça tirait, très fort, ça ne devait pas être des mitraillettes, peut-être des pistolets, une vingtaine ou une trentaine de coups de feu. Quand je suis ressorti, une fille est arrivée elle était couverte de sang, elle disait 'ils ont tué mon fiancé' ».
D'après le spécialiste du jihad Lemine Ould Salem contacté par RFI, cette attaque « n'est pas vraiment une surprise. cela faisait déjà un certain temps que les groupes jihadistes cherchaient à exporter leurs actions vers les grandes villes de la sous-région pour montrer qu'il n'ont pas été anéantis par les opérations françaises et qu'ils conservent une capacité d'action ». Selon ce spécialiste, Grand-Bassam a été choisi parce que la Côte d'Ivoire est la vitrine de la France dans la région.