La question vaut son pesant d'or. Car, depuis quelques temps, l'ancien Président Mauritanien Ely Ould Mohammed Vall se replie depuis Dakar pour s'attaquer, via les médias, à celui qui tient les manettes du régime Mauritanien.
D'ailleurs, un confrère Mauritanien avait qualifié le conflit ouvert entre l’ancien président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), le colonel Ely Ould Mohamed Vall, et l’actuel homme fort de Nouakchott, Mohamed Ould Abdel Aziz d’un feuilleton latino, très prisé en Mauritanie, avec ses rebondissements, ses suspens, ses révélations, parfois douteuses, et l’exacerbation d’une tension .
Les rivalités entre les deux hommes sont connues. Elle ne date pas seulement de la présidentielle de juillet 2009.Mais à quoi sert-il de les raviver aujourd’hui ? Certes, il a le droit de s'opposer, mais pourquoi les autorités Sénégalaises feignent la myopie sur le cas Vall? Qui choisit Dakar et une certaine presse ciblée pour tirer à boulets rouges sur le régime.
La menace s'avère sérieuse. Car, il se susurre que l'actuel Président Mauritanien serait très remonté sur "le cas Vall" qui l'attaque, apparement systématiquement depuis la capitale Sénégalaise.
Faudrait-il rappeler aussi, avec force arguments, qu’Ely "est responsable des " dérapages " de la transition militaire 2005 - 2007"?
Ce qu’il faut comprendre aujourd’hui c’est que le Sénégal, qui subit les attaques de la Gambie, ne devrait pas accepter qu'un opposant Mauritanien grippe la machine des relations jusque-là huilées entre les deux peuples.
Cela rappelle le "cas de Cheikh Sidya Bayo" et si ce dernier a été expulsé de force, alors qu'attendent nos classes dirigeantes pour résoudre cet autre cas?
Les dessous des cartes
Cousins germains Ely Ould Mohamed Vall et Mohamed Ould Abdel Aziz n’en demeurent pas moins farouches adversaires et ne semblent pas pour autant s’estimer. Loin s’en faut. Si le président Ould Abdel Aziz, semble encore respecter son "aîné" en s’interdisant de parler de lui depuis qu’il a triomphé lors de la présidentielle de juillet 2009, et même si les allusions à lui sont de plus en plus claires, l’ex-président du CMJD lui, multiplie les sorties. Depuis qu’il participe aux meetings de la COD et séjourne constamment à Dakar pour soit disant dénoncer ce qu’il considère "comme une dérive du pouvoir".
Il ne s’agit plus de déclaration, comme celle par laquelle Ely a ouvertement pris position contre son cousin, en déclarant au journal français " L’Express " que le pouvoir de Ould Abdel Aziz est " illégitime ".
En fait, le colonel Ely semble ne pas pardonner à son ancien compagnon d’armes de l’avoir "roulé" trois fois : d’abord en orientant la Transition militaire de 2005 dans le sens voulu par lui, ensuite en lui brûlant la politesse, quand il a suggéré au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de l’élever au grade de Général et puis en l’impliquant dans une élection présidentielle où le pire n’a pas été de perdre mais de réaliser un score qui frise le ridicule. Et c’est peut être cette dernière manœuvre politique qui fait que les chemins des deux cousins ne peuvent plus se rencontrer.
D'ailleurs, un confrère Mauritanien avait qualifié le conflit ouvert entre l’ancien président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), le colonel Ely Ould Mohamed Vall, et l’actuel homme fort de Nouakchott, Mohamed Ould Abdel Aziz d’un feuilleton latino, très prisé en Mauritanie, avec ses rebondissements, ses suspens, ses révélations, parfois douteuses, et l’exacerbation d’une tension .
Les rivalités entre les deux hommes sont connues. Elle ne date pas seulement de la présidentielle de juillet 2009.Mais à quoi sert-il de les raviver aujourd’hui ? Certes, il a le droit de s'opposer, mais pourquoi les autorités Sénégalaises feignent la myopie sur le cas Vall? Qui choisit Dakar et une certaine presse ciblée pour tirer à boulets rouges sur le régime.
La menace s'avère sérieuse. Car, il se susurre que l'actuel Président Mauritanien serait très remonté sur "le cas Vall" qui l'attaque, apparement systématiquement depuis la capitale Sénégalaise.
Faudrait-il rappeler aussi, avec force arguments, qu’Ely "est responsable des " dérapages " de la transition militaire 2005 - 2007"?
Ce qu’il faut comprendre aujourd’hui c’est que le Sénégal, qui subit les attaques de la Gambie, ne devrait pas accepter qu'un opposant Mauritanien grippe la machine des relations jusque-là huilées entre les deux peuples.
Cela rappelle le "cas de Cheikh Sidya Bayo" et si ce dernier a été expulsé de force, alors qu'attendent nos classes dirigeantes pour résoudre cet autre cas?
Les dessous des cartes
Cousins germains Ely Ould Mohamed Vall et Mohamed Ould Abdel Aziz n’en demeurent pas moins farouches adversaires et ne semblent pas pour autant s’estimer. Loin s’en faut. Si le président Ould Abdel Aziz, semble encore respecter son "aîné" en s’interdisant de parler de lui depuis qu’il a triomphé lors de la présidentielle de juillet 2009, et même si les allusions à lui sont de plus en plus claires, l’ex-président du CMJD lui, multiplie les sorties. Depuis qu’il participe aux meetings de la COD et séjourne constamment à Dakar pour soit disant dénoncer ce qu’il considère "comme une dérive du pouvoir".
Il ne s’agit plus de déclaration, comme celle par laquelle Ely a ouvertement pris position contre son cousin, en déclarant au journal français " L’Express " que le pouvoir de Ould Abdel Aziz est " illégitime ".
En fait, le colonel Ely semble ne pas pardonner à son ancien compagnon d’armes de l’avoir "roulé" trois fois : d’abord en orientant la Transition militaire de 2005 dans le sens voulu par lui, ensuite en lui brûlant la politesse, quand il a suggéré au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de l’élever au grade de Général et puis en l’impliquant dans une élection présidentielle où le pire n’a pas été de perdre mais de réaliser un score qui frise le ridicule. Et c’est peut être cette dernière manœuvre politique qui fait que les chemins des deux cousins ne peuvent plus se rencontrer.