C'est en 2013,quelques mois après son élection à la magistrature suprême que le Président Macky Sall a pris le Décret n° 2013-1063 du 5 août 2013 pour créer et fixer les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP).
La création de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité participe justement de la volonté de l’Etat de donner corps à une nouvelle vision sécuritaire qui accorde désormais une place de choix à la contractualisation entre les collectivités locales, les forces de sécurité et les autorités administratives.
L’agence sera non seulement un pôle de formation civique et de création d’emplois mais assurera aussi, avec souplesse, les initiatives visant à impliquer les populations dans la prévention,telle était l'intitulé du décret qui avait voulu de prime à bord insister sur le caractère républicain des missions essentielles de l'Etat à assurer et garantir, sur l’ensemble du territoire national, le respect des règles de droit, la protection des libertés publiques et la tranquillité des citoyens.
Ainsi, la prise en charge adéquate de la sécurité des personnes et des biens est une préoccupation majeure des autorités sénégalaises comme stipulé dans l'article 7 de notre Constitution,et dans l’accomplissement de cette mission régalienne, l’Etat s’appuie sur les autorités administratives et judiciaires, mais également sur les forces de défense et de sécurité.
Au plan opérationnel, la sécurité est assurée, à titre principal, par la Police nationale et la Gendarmerie nationale investies, par les lois et règlements qui les régissent.
Mais au delà des textes,il faudra se rendre à l’évidence que ces agents qui ne sont pas assermentés, ni pourvus d'un pouvoir de police exercent illégalement cette qualité d'agent de l'autorité publique et souvent avec la complicité tacite de certains officiers de police judiciaire responsables des services de police ou gendarmerie. Il est donné à tous les Dakarois de voir ces agents procéder à l'interpellation d'individus sur la voie publique,de procéder à des vérifications d'identité,d'immobiliser des véhicules en violation de tous les textes.
Il arrive souvent que leur comportement entraine des désagréments comme ce fut le cas il y a quelques semaines sur l'avenue Lamine Gueye quand l'un d'entre eux avait voulu contrôler un militaire dans la circulation.Cette situation avait engendré un bouchon sur toute l'avenue et n'eut été le passage d'un officier qui avait fini de calmer les ardeurs,le pire était à craindre. Car, l'irréparable allait se produire.
Dans d'autres services comme la DAF, il revient à dakarposte que "ces mêmes agents ont accès aux données des citoyens sans aucune habilitation" selon un ancien agent de ce service qui attire notre attention sur ce fait qui ne répond à aucune norme réglementaire. A l'en croire, c'est comme si le pouvoir avait crée une autre police "car à voir ces agents avoir accès aux données ditescdactylologiques,c'est à dire avoir accès aux résultats des recherches d'empreintes digitales pose vraiment problème" ajoute notre retraité. Lequel, nous demande d'aller faire un tour dans certains commissariats ou brigades de gendarmerie pour mesurer la légèreté avec laquelle les documents sensibles sont laissés à la disposition de ces agents.
Comment dans des services aussi sensibles,on peut laisser faire sans broncher et s'étonner demain que tout se retrouve à la Une des journaux? Et d'insister sur le fait que depuis leur prise de service,nombreux sont parmi ces agents qui finissent en prison parce qu'ayant en main tous les renseignements leur permettant de se substituer aux agents assermentés pour commettre racket et autres infractions leur permettant de gagner de l'argent car leur solde ne permet vraiment de nourrir son bonhomme.Cette illégalité que l'Etat fait vivre aux citoyens doit cesser si l'on ne veut pas que le pire se produise fulmine notre interlocuteur qui voit "à travers cette agence une milice qui ne dit pas son nom" car, renchérit-il, proposer à des jeunes des salaires de 50.000 francs par mois en "fermant les yeux" sur certaines pratiques équivaut à une incitation à la corruption.
Ces agents comme dans tout pays civilisé devaient être mis à la disposition des maires qui de par leurs pouvoirs de police pouvaient mettre en œuvre une police municipale où ces jeunes seront plus utiles.
Nous y reviendrons avec la liste des exactions et autres délits commis par ces "policiers" des temps nouveaux.
La création de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité participe justement de la volonté de l’Etat de donner corps à une nouvelle vision sécuritaire qui accorde désormais une place de choix à la contractualisation entre les collectivités locales, les forces de sécurité et les autorités administratives.
L’agence sera non seulement un pôle de formation civique et de création d’emplois mais assurera aussi, avec souplesse, les initiatives visant à impliquer les populations dans la prévention,telle était l'intitulé du décret qui avait voulu de prime à bord insister sur le caractère républicain des missions essentielles de l'Etat à assurer et garantir, sur l’ensemble du territoire national, le respect des règles de droit, la protection des libertés publiques et la tranquillité des citoyens.
Ainsi, la prise en charge adéquate de la sécurité des personnes et des biens est une préoccupation majeure des autorités sénégalaises comme stipulé dans l'article 7 de notre Constitution,et dans l’accomplissement de cette mission régalienne, l’Etat s’appuie sur les autorités administratives et judiciaires, mais également sur les forces de défense et de sécurité.
Au plan opérationnel, la sécurité est assurée, à titre principal, par la Police nationale et la Gendarmerie nationale investies, par les lois et règlements qui les régissent.
Mais au delà des textes,il faudra se rendre à l’évidence que ces agents qui ne sont pas assermentés, ni pourvus d'un pouvoir de police exercent illégalement cette qualité d'agent de l'autorité publique et souvent avec la complicité tacite de certains officiers de police judiciaire responsables des services de police ou gendarmerie. Il est donné à tous les Dakarois de voir ces agents procéder à l'interpellation d'individus sur la voie publique,de procéder à des vérifications d'identité,d'immobiliser des véhicules en violation de tous les textes.
Il arrive souvent que leur comportement entraine des désagréments comme ce fut le cas il y a quelques semaines sur l'avenue Lamine Gueye quand l'un d'entre eux avait voulu contrôler un militaire dans la circulation.Cette situation avait engendré un bouchon sur toute l'avenue et n'eut été le passage d'un officier qui avait fini de calmer les ardeurs,le pire était à craindre. Car, l'irréparable allait se produire.
Dans d'autres services comme la DAF, il revient à dakarposte que "ces mêmes agents ont accès aux données des citoyens sans aucune habilitation" selon un ancien agent de ce service qui attire notre attention sur ce fait qui ne répond à aucune norme réglementaire. A l'en croire, c'est comme si le pouvoir avait crée une autre police "car à voir ces agents avoir accès aux données ditescdactylologiques,c'est à dire avoir accès aux résultats des recherches d'empreintes digitales pose vraiment problème" ajoute notre retraité. Lequel, nous demande d'aller faire un tour dans certains commissariats ou brigades de gendarmerie pour mesurer la légèreté avec laquelle les documents sensibles sont laissés à la disposition de ces agents.
Comment dans des services aussi sensibles,on peut laisser faire sans broncher et s'étonner demain que tout se retrouve à la Une des journaux? Et d'insister sur le fait que depuis leur prise de service,nombreux sont parmi ces agents qui finissent en prison parce qu'ayant en main tous les renseignements leur permettant de se substituer aux agents assermentés pour commettre racket et autres infractions leur permettant de gagner de l'argent car leur solde ne permet vraiment de nourrir son bonhomme.Cette illégalité que l'Etat fait vivre aux citoyens doit cesser si l'on ne veut pas que le pire se produise fulmine notre interlocuteur qui voit "à travers cette agence une milice qui ne dit pas son nom" car, renchérit-il, proposer à des jeunes des salaires de 50.000 francs par mois en "fermant les yeux" sur certaines pratiques équivaut à une incitation à la corruption.
Ces agents comme dans tout pays civilisé devaient être mis à la disposition des maires qui de par leurs pouvoirs de police pouvaient mettre en œuvre une police municipale où ces jeunes seront plus utiles.
Nous y reviendrons avec la liste des exactions et autres délits commis par ces "policiers" des temps nouveaux.