À 20h (heure de Paris), les premières estimations des législatives sont : Nouveau Front populaire (172 à 192), Ensemble (150 à 170), Rassemblement national et alliés (132 à 152), Les Républicains/DVD (57 à 67).
■ La participation au second tour s’élevait à 59,71% à 17h, un taux en très forte hausse par rapport aux 38,1% atteints à la même heure au deuxième tour des législatives de 2022. Elle était de 26,63 % à midi en France métropolitaine, en hausse de 7,5 points par rapport à 2022 (18,99 %). Un chiffre au plus haut depuis le scrutin de 1981.
■ Les Français avaient placé le Rassemblement national en tête lors du premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin. Le RN et ses alliés totalisaient 33,2% des voix, devant l'alliance des partis de gauche, le Nouveau Front populaire, avec 28% et la coalition présidentielle Ensemble qui récoltait 20% des suffrages. Les Républicains étaient arrivés en quatrième position avec 6,5%.
■ Au terme du premier tour, 76 députés sur 577 ont été élus. Il restait donc 501 députés à élire ce dimanche. Sur les 76 députés élus, 39 sont issus des rangs du RN et de ses alliés, qui sont arrivés en tête dans plus d'une circonscription sur deux, et 31 étaient soutenus par le Nouveau Front populaire. Deux candidats d'Ensemble, deux du centre et un de LR ont également obtenu un siège dans l'hémicycle.
19h00 : Le patron du PS Olivier Faure exige de la « démocratie » au sein du Nouveau Front populaire pour pouvoir gouverner
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a jugé dimanche soir qu'il faut « de la démocratie » au sein du Nouveau Front populaire pour que les partis de gauche puissent « avancer ensemble » et gouverner à l'issue des élections législatives. « Avancer ensemble suppose de la démocratie en notre sein » et « il n'y a pas de paroles extérieures qui viendront s'imposer à nous », a-t-il dit dans une critique voilée au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, vu au PS comme un facteur de division de l'ex-alliance de gauche Nupes par ses prises de positions.
18h55 : Emmanuel Macron va attendre de connaître tous les résultats pour s'exprimer
Emmanuel Macron va attendre de connaître la « structuration » de la nouvelle Assemblée pour déterminer qui il va appeler à former un gouvernement, a annoncé dimanche soir l'Élysée. « Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires », a indiqué la présidence, ajoutant qu'il ne prendrait dans ces conditions pas la parole dimanche soir. Le chef de l'État « prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription ». « Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français », ajoute l'Élysée.
18h50 : « L'alliance du déshonneur » prive les Français « d'une politique de redressement », affirme Jordan Bardella
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé « l'alliance du déshonneur » qui prive les Français « d'une politique de redressement », alors que son parti est arrivé en troisième position selon les premières estimations au second tour des législatives. « Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance », a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans « aucune compromission politicienne ». « Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer. »
18h45 : « La justice sociale, environnementale » et « le peuple » ont « gagné », dit Marine Tondelier
La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé ce dimanche que « la justice sociale a gagné, la justice environnementale a gagné, et le peuple a gagné » à l'issue du second tour des élections législatives qui placent la gauche et l'alliance du Nouveau front populaire en tête des résultats. « Nous allons gouverner », a promis dans la foulée la cheffe de file des Écologistes.
18h40 : Pour la gauche radicale, « le Premier ministre doit s'en aller », l'alliance de gauche doit « gouverner »
Le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est membre du Nouveau Front populaire (NFP) arrivé en tête des élections législatives en France, a estimé dimanche que le Premier ministre devait « s'en aller » et l'alliance de gauche « gouverner ». « Notre peuple a clairement écarté la solution du pire » , a lancé M. Mélenchon alors que l'extrême droite, donnée initialement gagnante, est finalement arrivée en troisième position.
18h30 : L'ex-président socialiste François Hollande élu député
L'ex-président socialiste François Hollande, de retour en politique, a été élu au second tour des législatives en Corrèze malgré la poussée du RN dans ce département, selon des résultats quasi-définitifs transmis par la préfecture. Sur la base de 97% des bulletins dépouillés, l'ancien président, candidat sous les couleurs du Nouveau Front populaire est arrivé en tête dans la 1ere circonscription avec 43,29% des voix, devant la candidate RN Maïtey Pouget, deuxième avec 31,43% des voix, et le député sortant Francis Dubois (Les Républicains), arrivé troisième avec 25,28% des voix. Il ne reste plus suffisamment de bulletins à dépouiller pour que la situation puisse être renversée.
18h25 : Gérald Darmanin annonce sa réélection dans le Nord
Gérald Darmanin a annoncé dimanche sur X sa réélection dans sa circonscription de Tourcoing (Nord) au second tour des élections législatives anticipées. « Merci à tous les électeurs qui, après m'avoir placé en tête du premier tour, m'ont massivement réélu pour les représenter à l'Assemblée nationale. Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse », a écrit le ministre de l'Intérieur.
18h20 : Une surprise
C'est une surprise, analyse Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Il faut le dire, depuis les Européennes et le premier tour des législatives le RN avait le vent en poupe. Les Français semblaient avoir brisé le plafond de verre du parti de Marine Le Pen et vouloir lui offrir peut-être une majorité. C'était le seul parti qui aurait été en capacité d'obtenir la majorité absolue des 289 sièges. Et puis il y a eu cette campagne du second tour. À la fois la gauche, à la fois Ensemble pour la République, la coalition autour du président de la République, se sont jetées à corps perdu dans la bataille et ont fait ce qui était un peu inédit : ces désistements réciproques pour limiter au maximum un risque de triangulaire qui pouvait être très important, plusieurs centaines. L'effet c'est cela ce soir, a priori ça aurait plutôt fonctionné et ça profite à l'alliance des partis de gauche, le Nouveau Front populaire.
18h10 : RFI est en édition spéciale pour ces législatives jusqu’à 21h
18h00 : Le Nouveau Front populaire serait en tête selon les premières estimations
L'alliance de gauche est donnée en tête du second tour des élections législatives en France, devant la coalition du président Emmanuel Macron et devant l'extrême droite, aucun de ces trois blocs n'obtenant la majorité absolue à l'Assemblée selon les premières estimations des instituts de sondage.
RFI
■ La participation au second tour s’élevait à 59,71% à 17h, un taux en très forte hausse par rapport aux 38,1% atteints à la même heure au deuxième tour des législatives de 2022. Elle était de 26,63 % à midi en France métropolitaine, en hausse de 7,5 points par rapport à 2022 (18,99 %). Un chiffre au plus haut depuis le scrutin de 1981.
■ Les Français avaient placé le Rassemblement national en tête lors du premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin. Le RN et ses alliés totalisaient 33,2% des voix, devant l'alliance des partis de gauche, le Nouveau Front populaire, avec 28% et la coalition présidentielle Ensemble qui récoltait 20% des suffrages. Les Républicains étaient arrivés en quatrième position avec 6,5%.
■ Au terme du premier tour, 76 députés sur 577 ont été élus. Il restait donc 501 députés à élire ce dimanche. Sur les 76 députés élus, 39 sont issus des rangs du RN et de ses alliés, qui sont arrivés en tête dans plus d'une circonscription sur deux, et 31 étaient soutenus par le Nouveau Front populaire. Deux candidats d'Ensemble, deux du centre et un de LR ont également obtenu un siège dans l'hémicycle.
19h00 : Le patron du PS Olivier Faure exige de la « démocratie » au sein du Nouveau Front populaire pour pouvoir gouverner
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a jugé dimanche soir qu'il faut « de la démocratie » au sein du Nouveau Front populaire pour que les partis de gauche puissent « avancer ensemble » et gouverner à l'issue des élections législatives. « Avancer ensemble suppose de la démocratie en notre sein » et « il n'y a pas de paroles extérieures qui viendront s'imposer à nous », a-t-il dit dans une critique voilée au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, vu au PS comme un facteur de division de l'ex-alliance de gauche Nupes par ses prises de positions.
18h55 : Emmanuel Macron va attendre de connaître tous les résultats pour s'exprimer
Emmanuel Macron va attendre de connaître la « structuration » de la nouvelle Assemblée pour déterminer qui il va appeler à former un gouvernement, a annoncé dimanche soir l'Élysée. « Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires », a indiqué la présidence, ajoutant qu'il ne prendrait dans ces conditions pas la parole dimanche soir. Le chef de l'État « prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription ». « Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français », ajoute l'Élysée.
18h50 : « L'alliance du déshonneur » prive les Français « d'une politique de redressement », affirme Jordan Bardella
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé « l'alliance du déshonneur » qui prive les Français « d'une politique de redressement », alors que son parti est arrivé en troisième position selon les premières estimations au second tour des législatives. « Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance », a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans « aucune compromission politicienne ». « Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer. »
18h45 : « La justice sociale, environnementale » et « le peuple » ont « gagné », dit Marine Tondelier
La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a estimé ce dimanche que « la justice sociale a gagné, la justice environnementale a gagné, et le peuple a gagné » à l'issue du second tour des élections législatives qui placent la gauche et l'alliance du Nouveau front populaire en tête des résultats. « Nous allons gouverner », a promis dans la foulée la cheffe de file des Écologistes.
18h40 : Pour la gauche radicale, « le Premier ministre doit s'en aller », l'alliance de gauche doit « gouverner »
Le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est membre du Nouveau Front populaire (NFP) arrivé en tête des élections législatives en France, a estimé dimanche que le Premier ministre devait « s'en aller » et l'alliance de gauche « gouverner ». « Notre peuple a clairement écarté la solution du pire » , a lancé M. Mélenchon alors que l'extrême droite, donnée initialement gagnante, est finalement arrivée en troisième position.
18h30 : L'ex-président socialiste François Hollande élu député
L'ex-président socialiste François Hollande, de retour en politique, a été élu au second tour des législatives en Corrèze malgré la poussée du RN dans ce département, selon des résultats quasi-définitifs transmis par la préfecture. Sur la base de 97% des bulletins dépouillés, l'ancien président, candidat sous les couleurs du Nouveau Front populaire est arrivé en tête dans la 1ere circonscription avec 43,29% des voix, devant la candidate RN Maïtey Pouget, deuxième avec 31,43% des voix, et le député sortant Francis Dubois (Les Républicains), arrivé troisième avec 25,28% des voix. Il ne reste plus suffisamment de bulletins à dépouiller pour que la situation puisse être renversée.
18h25 : Gérald Darmanin annonce sa réélection dans le Nord
Gérald Darmanin a annoncé dimanche sur X sa réélection dans sa circonscription de Tourcoing (Nord) au second tour des élections législatives anticipées. « Merci à tous les électeurs qui, après m'avoir placé en tête du premier tour, m'ont massivement réélu pour les représenter à l'Assemblée nationale. Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse », a écrit le ministre de l'Intérieur.
18h20 : Une surprise
C'est une surprise, analyse Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Il faut le dire, depuis les Européennes et le premier tour des législatives le RN avait le vent en poupe. Les Français semblaient avoir brisé le plafond de verre du parti de Marine Le Pen et vouloir lui offrir peut-être une majorité. C'était le seul parti qui aurait été en capacité d'obtenir la majorité absolue des 289 sièges. Et puis il y a eu cette campagne du second tour. À la fois la gauche, à la fois Ensemble pour la République, la coalition autour du président de la République, se sont jetées à corps perdu dans la bataille et ont fait ce qui était un peu inédit : ces désistements réciproques pour limiter au maximum un risque de triangulaire qui pouvait être très important, plusieurs centaines. L'effet c'est cela ce soir, a priori ça aurait plutôt fonctionné et ça profite à l'alliance des partis de gauche, le Nouveau Front populaire.
18h10 : RFI est en édition spéciale pour ces législatives jusqu’à 21h
18h00 : Le Nouveau Front populaire serait en tête selon les premières estimations
L'alliance de gauche est donnée en tête du second tour des élections législatives en France, devant la coalition du président Emmanuel Macron et devant l'extrême droite, aucun de ces trois blocs n'obtenant la majorité absolue à l'Assemblée selon les premières estimations des instituts de sondage.
RFI