Chers citoyens,
Permettez-moi tout d’abord de remercier tous les Guinéennes et Guinéens qui m’ont reçu chaleureusement et qui m’ont exprimé leur confiance, aussi bien à Conakry, que dans les préfectures de l’intérieur.
Suite aux violences enregistrées à l’occasion de mon retour jeudi à Conakry, les autorités émettent de pseudos appels au calme alors que dans le même temps, ils actionnent des nervis pour attaquer d’honnêtes citoyens guinéens et détruire leurs biens de façon ciblée et extrêmement violente. Ces attaques sont orchestrées par le pouvoir qui s’érige en pompier pyromane.
Par cette manipulation, on veut faire peur aux citoyens, on veut leur faire croire que leur vote peut éventuellement mener à la violence. Personne, aucun père de famille, aucune maman, aucun sage, aucun jeune, aucun Guinéen ne souhaite cette violence. Mais c’est un PIEGE qui est tendu au peuple pour faire porter ces débordements par l’Opposition, en particulier à l’UFDG.
Moi candidat à cette Election Présidentielle, j’ai vu ces dernières semaines les Guinéennes et les Guinéens dans la paix, la joie et l’espoir, se mobiliser dans toutes les régions pour m’accueillir chaleureusement et m’exprimer leur confiance ;
Moi candidat à cette Election Présidentielle, je vote pour la réconciliation nationale et pour le développement dans l’unité du pays ;
Moi candidat à cette Election Présidentielle, j’ai senti l’extrême pauvreté des Guinéens en parcourant le pays. J’ai ressenti un besoin d’une redistribution plus équitable des richesses pour réduire les disparités et promouvoir la justice sociale ;
Moi candidat à cette élection présidentielle, je me battrai pour le grand retour de la Guinée dans le concert des Nations en faisant en sorte que, très rapidement, notre économie soit émergente et notre démocratie exemplaire ;En tant qu’homme d’Etat, je n’appartiens plus à moi-même, j’appartiens au peuple guinéen. Et en tant que porte-parole des sans-voix, je refuse la démission.
Cette élection, si elle est transparente et équitable, pourrait être une opportunité exceptionnelle de changer profondément le destin de notre pays.
2015 ne peut être une répétition de 2010.
2015 doit être le choix de l’avenir.
Le chef de la Mission d’Observation de l’UE a souligné, ce matin, la gravité des anomalies et l’impréparation de la CENI à organiser les élections le 11 octobre. Les autorités guinéennes et la Communauté internationale, si elles sont réellement attachées à l’organisation d’un scrutin crédible, ne devraient plus ignorer cette situation.
Dans tous les cas, la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des Guinéens et surtout leur soutien très fort à ma candidature commandent que j’assume mes responsabilités politiques.
J’ai donc décidé, après concertation avec la Direction Nationale de l’UFDG et avec les partis alliés, de participer à l’Élection Présidentielle du 11 octobre 2015.
Quelle joie de voir tant de Guinéens, jeunes, vieux, femmes, hommes, dans chaque coin de la Guinée se rassembler pour exprimer leurs désirs de liberté et de justice. J’invite donc tout ceux qui n’ont pas encore récupéré leurs cartes d’électeurs à le faire immédiatement pour pouvoir accomplir leur devoir de citoyen, avec la conviction que cette fois-ci, nos suffrages ne seront pas détournés et notre victoire ne sera pas confisquée. Je sais que le peuple guinéen est préparé à ne pas accepter un hold-up électoral; je veux que vous sachiez que moi non plus. Je suis convaincu que les six autres candidats ne manqueront pas d’assumer leurs responsabilités devant l’Histoire et de travailler pour une alternance démocratique dans une dynamique de solidarité.
J’appelle les citoyens de tous les partis à accepter les différences d’opinion et à respecter le choix de chacun. Telle est la loi de la démocratie.
J’exhorte tous les citoyens Guinéens à défendre leurs droits et à sécuriser leurs suffrages.
Cellou Dalein Diallo
Président de l’UFDG
Candidat à l’Élection Présidentielle
Permettez-moi tout d’abord de remercier tous les Guinéennes et Guinéens qui m’ont reçu chaleureusement et qui m’ont exprimé leur confiance, aussi bien à Conakry, que dans les préfectures de l’intérieur.
Suite aux violences enregistrées à l’occasion de mon retour jeudi à Conakry, les autorités émettent de pseudos appels au calme alors que dans le même temps, ils actionnent des nervis pour attaquer d’honnêtes citoyens guinéens et détruire leurs biens de façon ciblée et extrêmement violente. Ces attaques sont orchestrées par le pouvoir qui s’érige en pompier pyromane.
Par cette manipulation, on veut faire peur aux citoyens, on veut leur faire croire que leur vote peut éventuellement mener à la violence. Personne, aucun père de famille, aucune maman, aucun sage, aucun jeune, aucun Guinéen ne souhaite cette violence. Mais c’est un PIEGE qui est tendu au peuple pour faire porter ces débordements par l’Opposition, en particulier à l’UFDG.
Moi candidat à cette Election Présidentielle, j’ai vu ces dernières semaines les Guinéennes et les Guinéens dans la paix, la joie et l’espoir, se mobiliser dans toutes les régions pour m’accueillir chaleureusement et m’exprimer leur confiance ;
Moi candidat à cette Election Présidentielle, je vote pour la réconciliation nationale et pour le développement dans l’unité du pays ;
Moi candidat à cette Election Présidentielle, j’ai senti l’extrême pauvreté des Guinéens en parcourant le pays. J’ai ressenti un besoin d’une redistribution plus équitable des richesses pour réduire les disparités et promouvoir la justice sociale ;
Moi candidat à cette élection présidentielle, je me battrai pour le grand retour de la Guinée dans le concert des Nations en faisant en sorte que, très rapidement, notre économie soit émergente et notre démocratie exemplaire ;En tant qu’homme d’Etat, je n’appartiens plus à moi-même, j’appartiens au peuple guinéen. Et en tant que porte-parole des sans-voix, je refuse la démission.
Cette élection, si elle est transparente et équitable, pourrait être une opportunité exceptionnelle de changer profondément le destin de notre pays.
2015 ne peut être une répétition de 2010.
2015 doit être le choix de l’avenir.
Le chef de la Mission d’Observation de l’UE a souligné, ce matin, la gravité des anomalies et l’impréparation de la CENI à organiser les élections le 11 octobre. Les autorités guinéennes et la Communauté internationale, si elles sont réellement attachées à l’organisation d’un scrutin crédible, ne devraient plus ignorer cette situation.
Dans tous les cas, la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des Guinéens et surtout leur soutien très fort à ma candidature commandent que j’assume mes responsabilités politiques.
J’ai donc décidé, après concertation avec la Direction Nationale de l’UFDG et avec les partis alliés, de participer à l’Élection Présidentielle du 11 octobre 2015.
Quelle joie de voir tant de Guinéens, jeunes, vieux, femmes, hommes, dans chaque coin de la Guinée se rassembler pour exprimer leurs désirs de liberté et de justice. J’invite donc tout ceux qui n’ont pas encore récupéré leurs cartes d’électeurs à le faire immédiatement pour pouvoir accomplir leur devoir de citoyen, avec la conviction que cette fois-ci, nos suffrages ne seront pas détournés et notre victoire ne sera pas confisquée. Je sais que le peuple guinéen est préparé à ne pas accepter un hold-up électoral; je veux que vous sachiez que moi non plus. Je suis convaincu que les six autres candidats ne manqueront pas d’assumer leurs responsabilités devant l’Histoire et de travailler pour une alternance démocratique dans une dynamique de solidarité.
J’appelle les citoyens de tous les partis à accepter les différences d’opinion et à respecter le choix de chacun. Telle est la loi de la démocratie.
J’exhorte tous les citoyens Guinéens à défendre leurs droits et à sécuriser leurs suffrages.
Cellou Dalein Diallo
Président de l’UFDG
Candidat à l’Élection Présidentielle