Le torchon brûle à la SAPCO
Ce sont nos confrères de l'AS qui lèvent le lièvre: en effet, dans leur livraison de ce vendredi 25 mars, ils ont évoqué dans leur page 2 que rien ne va plus à la Société d 'Aménagement de la Promotion de la Petite Côte (SAPCO). Le délégué du personnel, Yoro Diouf est licencié par la Direction de la Sapco pour deux jours d'abandon de poste.
Une décision que les travailleurs jugent abusive et ils entendent défendre leur collègue jusqu'à ce qu'il soit rétabli dans ses droits. Le personnel était en mouvement d'humeur avant de revenir sur leur décision de boycotter le service.
Pour Yoro Diouf, son licenciement s'explique par le fait que la Sapco traverse des difficultés financières et que le Directeur ambitionne de réduire le personnel.
A en croire le délégué du personnel, le Directeur de la Sapco est dans une dynamique de réduire un certain nombre de travailleurs. Revenant sur le prétexte de son licenciement, Yoro Diouf explique : "j'avais déposé une demande de permission pour aller à Ndiaraw Sandokh afin d'assister à la cérémonie de circoncision de la localité. La direction avait refusé. J'ai proposé que quelqu'un me remplace et après ils pourront défalquer cette absence sur mon salaire. Là aussi ils ont refusé. J'ai insisté pour dire que c'était très important dans notre coutume et qu'il fallait que je parte. Pourtant, j'ai fais 10 ans de service sans congés"
Selon toujours Yoro Diouf qui est finalement parti dans son village, à son retour la direction lui a servi une demande d'explications. "J'ai répondu que le code du travail autorise au moins deux jours et demi de repos à tout travailleur chaque mois s'il n'a pas de congé. C'est le minimum" a t'il répondu dans la lettre. Quelques jours après, il reçoit sa lettre de licenciement des mains du directeur de l'Exploitation Babacar Mbengue. Considérant la lettre comme nulle et sans effet, Yoro a promis à la Direction de se présenter tous les jours dans les locaux.
Aux dernières nouvelles, Yoro réclame ses droits.
Affaire à suivre...
Une décision que les travailleurs jugent abusive et ils entendent défendre leur collègue jusqu'à ce qu'il soit rétabli dans ses droits. Le personnel était en mouvement d'humeur avant de revenir sur leur décision de boycotter le service.
Pour Yoro Diouf, son licenciement s'explique par le fait que la Sapco traverse des difficultés financières et que le Directeur ambitionne de réduire le personnel.
A en croire le délégué du personnel, le Directeur de la Sapco est dans une dynamique de réduire un certain nombre de travailleurs. Revenant sur le prétexte de son licenciement, Yoro Diouf explique : "j'avais déposé une demande de permission pour aller à Ndiaraw Sandokh afin d'assister à la cérémonie de circoncision de la localité. La direction avait refusé. J'ai proposé que quelqu'un me remplace et après ils pourront défalquer cette absence sur mon salaire. Là aussi ils ont refusé. J'ai insisté pour dire que c'était très important dans notre coutume et qu'il fallait que je parte. Pourtant, j'ai fais 10 ans de service sans congés"
Selon toujours Yoro Diouf qui est finalement parti dans son village, à son retour la direction lui a servi une demande d'explications. "J'ai répondu que le code du travail autorise au moins deux jours et demi de repos à tout travailleur chaque mois s'il n'a pas de congé. C'est le minimum" a t'il répondu dans la lettre. Quelques jours après, il reçoit sa lettre de licenciement des mains du directeur de l'Exploitation Babacar Mbengue. Considérant la lettre comme nulle et sans effet, Yoro a promis à la Direction de se présenter tous les jours dans les locaux.
Aux dernières nouvelles, Yoro réclame ses droits.
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