Autre point de divergence entre le FPDR et le camp du pouvoir, c’est le projet de loi sur la revue du code électoral éliminant les électeurs décédés ou ceux qui ne veulent plus y figurer. «Il revient à l’administration de mettre à jour le fichier électoral à partir des registres de décès des collectivités locales, des hôpitaux et autres structures habilitées. Quant à ceux qui ne veulent plus y figurer, la loi a déjà prévu ce qu’ils doivent faire pour y être retirés», affirme Mamadou DIOP DECROIX. Le leader du parti And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) et Cie accusent aussi le camp du pouvoir de manœuvrer pour éliminer beaucoup de d’électeurs de l’opposition. «Le rapprochement entre les résultats des élections et la carte électorale leur permet de situer avec une précision chirurgicale les zones où ils sont faibles. L’adoption de la loi sur la refonte partielle leur permettra de radier le plus légalement du monde le maximum d’électeurs de l’opposition. La refonte partielle leur permettra, également, d’inscrire frauduleusement toute leur clientèle issue des bourses familiales et de la micro finance», fulminent-t-ils.
WALFnet
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