Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a invité mardi les populations à ne pas jeter des ordures ou des déchets dans les canaux de drainage ou d’évacuation d’eaux pluviales, surtout lors de la fête de Tabaski, ce qui pourrait compromettre tous les efforts de l’Etat visant à atténuer les effets des inondations au cours de l’hivernage.
‘’On va vers la fête de Tabaski et on est habitué à jeter des déchets dans les canaux de drainage ou d’évacuation des eaux pluviales, ce qui va détruire tout l’effort qu’on a déjà fait. Nous en appelons à un changement de comportement, puisque l’Etat fait tout ce qu’il peut en matière de prévention des inondations’’, a-t-il notamment lancé.
Il s’exprimait lors d’un atelier de partage des résultats de la cartographie des zones vulnérables aux inondations à Kaolack (centre), une zone pilote du Programme de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS).
”Je lance un appel à nos concitoyens pour qu’ils continuent ce travail de nettoiement et de curage des caniveaux et de se garder de salir ou de jeter encore les ordures dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales”, a-t-il réitéré.
Il a expliqué qu’en matière d’assainissement, la nouvelle approche du gouvernement vise ”à repositionner les citoyennes et citoyens au cœur du dispositif de lutte contre les inondations”. ”Et, c’est la raison pour laquelle, le 1er juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à une mobilisation citoyenne nationale de nettoiement (Set-Setal) qui a été une grande réussite’’, a-t-il soutenu.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a relevé que le Sénégal dispose désormais d’outils nécessaires pour définir des ‘’mesures d’adaptation efficientes’’ impliquant le ‘’strict respect’’ de tous les textes relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol, grâce à une connaissance affinée du risque d’inondation.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, avait lors du Conseil interministériel sur la problématique, exigé ”l’interdiction stricte de tout nouveau lotissement et de toute nouvelle construction sur des zones non aedificandi mais aussi la restructuration des quartiers situés dans des zones inondables en veillant à la préservation des voies d’évacuation naturelles des eaux pluviales’’.
Dès lors, la mise à profit de l’amélioration de la connaissance des zones d’inondation, devra se traduire dans les documents de planification (schéma directeur et plan d’aménagement du territoire, plan d’urbanisme, plan directeur d’Assainissement) en vue d’obtenir un développement résilient aux inondations, avance-t-il, signalant que dans cette dynamique, ”les premiers résultats de la cartographie des zones inondables au Sénégal, ont servi de base de données aux études et projets en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM)”.
”Parmi ces projets, il y a entre autres, la deuxième phase du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2) et celle du Projet d’adaptation aux changements climatiques pour les Infrastructures routières (PACCIR) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar”, a-t-il cité.
rts
‘’On va vers la fête de Tabaski et on est habitué à jeter des déchets dans les canaux de drainage ou d’évacuation des eaux pluviales, ce qui va détruire tout l’effort qu’on a déjà fait. Nous en appelons à un changement de comportement, puisque l’Etat fait tout ce qu’il peut en matière de prévention des inondations’’, a-t-il notamment lancé.
Il s’exprimait lors d’un atelier de partage des résultats de la cartographie des zones vulnérables aux inondations à Kaolack (centre), une zone pilote du Programme de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS).
”Je lance un appel à nos concitoyens pour qu’ils continuent ce travail de nettoiement et de curage des caniveaux et de se garder de salir ou de jeter encore les ordures dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales”, a-t-il réitéré.
Il a expliqué qu’en matière d’assainissement, la nouvelle approche du gouvernement vise ”à repositionner les citoyennes et citoyens au cœur du dispositif de lutte contre les inondations”. ”Et, c’est la raison pour laquelle, le 1er juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à une mobilisation citoyenne nationale de nettoiement (Set-Setal) qui a été une grande réussite’’, a-t-il soutenu.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a relevé que le Sénégal dispose désormais d’outils nécessaires pour définir des ‘’mesures d’adaptation efficientes’’ impliquant le ‘’strict respect’’ de tous les textes relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol, grâce à une connaissance affinée du risque d’inondation.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, avait lors du Conseil interministériel sur la problématique, exigé ”l’interdiction stricte de tout nouveau lotissement et de toute nouvelle construction sur des zones non aedificandi mais aussi la restructuration des quartiers situés dans des zones inondables en veillant à la préservation des voies d’évacuation naturelles des eaux pluviales’’.
Dès lors, la mise à profit de l’amélioration de la connaissance des zones d’inondation, devra se traduire dans les documents de planification (schéma directeur et plan d’aménagement du territoire, plan d’urbanisme, plan directeur d’Assainissement) en vue d’obtenir un développement résilient aux inondations, avance-t-il, signalant que dans cette dynamique, ”les premiers résultats de la cartographie des zones inondables au Sénégal, ont servi de base de données aux études et projets en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM)”.
”Parmi ces projets, il y a entre autres, la deuxième phase du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2) et celle du Projet d’adaptation aux changements climatiques pour les Infrastructures routières (PACCIR) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar”, a-t-il cité.
rts