L'image n'a pas échappé à un des radars de dakarposte.com: figurez-vous que lorsqu'il a été extirpé de la cave pour être conduit auprès du magistrat instructeur (peu avant son inculpation), Omar Sarr a demandé à enfiler cette écharpe tricolore (voir image).
Renseignement prit: il nous revient que c'était une manière de véhiculer un message, c'est à dire qu'en tant que député ne peut en aucun cas être poursuivi en pleine session de l'Assemblée Nationale.
D'ailleurs, ses conseils juridique n'ont cessé de ressasser telle une litanie ce fameux article 61 de l'Assemblée Nationale. Qui dit: "Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté, en matière criminelle ou correctionnelle, qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale.
Le député pris en flagrant délit ou en fuite après la commission des faits délictueux et poursuivi par la clameur populaire peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale.
Aucun député ne peut hors session, être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit, défini par l'article précédent ou de condamnation pénale définitive.
La poursuite d'un député ou sa détention du fait de cette poursuite est suspendue si l'Assemblée requiert.
Le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive, cause d'inéligibilité, est omis de la liste des députés de l'Assemblée nationale sur réquisition du ministre de la justice."
N'empêche, il a été inculpé et jeté en prison (précisément à la chambre 42 de la MAC de Rebeuss)! Et, selon des infos en notre possession, Omar Sarr risque gros; autrement dit une sentence allant de 3 à 7 ans en sus d'amende.
Renseignement prit: il nous revient que c'était une manière de véhiculer un message, c'est à dire qu'en tant que député ne peut en aucun cas être poursuivi en pleine session de l'Assemblée Nationale.
D'ailleurs, ses conseils juridique n'ont cessé de ressasser telle une litanie ce fameux article 61 de l'Assemblée Nationale. Qui dit: "Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté, en matière criminelle ou correctionnelle, qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale.
Le député pris en flagrant délit ou en fuite après la commission des faits délictueux et poursuivi par la clameur populaire peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale.
Aucun député ne peut hors session, être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit, défini par l'article précédent ou de condamnation pénale définitive.
La poursuite d'un député ou sa détention du fait de cette poursuite est suspendue si l'Assemblée requiert.
Le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive, cause d'inéligibilité, est omis de la liste des députés de l'Assemblée nationale sur réquisition du ministre de la justice."
N'empêche, il a été inculpé et jeté en prison (précisément à la chambre 42 de la MAC de Rebeuss)! Et, selon des infos en notre possession, Omar Sarr risque gros; autrement dit une sentence allant de 3 à 7 ans en sus d'amende.