Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite d’amitié mardi 7 mai 2024 à Abidjan, a assuré que son pays et la Côte d’Ivoire ont un rôle important à jouer dans la consolidation des acquis en matière d’intégration dans l’espace communautaire notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en dépit des turbulences que connait la zone.
« J’ai reçu de vous des conseils avisés, des pistes de solutions qui doivent être explorées pour qu’on puisse renforcer à nouveau l’union, l’unité dans les grands ensembles régionaux et sous-régionaux que nous avons en partage. Constante sera ma disponibilité à œuvrer avec vous pour le renforcement de notre espace commun, notamment pour ce qui est de l’UEMOA, de la CEDEAO, même de l’Union africaine », a déclaré M. Diomaye à l’issue de sa rencontre avec le président Alassane Ouattara.
Il a estimé que, c’est lorsque ces grands ensembles sont renforcés que les perspectives aussi également renforcées.
« Je suis persuadé que nous devons continuer d’agir dans la solidarité au sein de l’espace CEDEAO, de faire les réformes nécessaires et d’œuvrer à dissiper les incompréhensions qui ne peuvent manquer de subvenir », a-t-il indiqué.
Pour le président sénégalais, les ressources et la volonté politique étant réunies, cela devrait contribuer au renforcement de l’unité, de la cohésion et de la souveraineté de la CEDEAO qui, selon lui, est un outil formidable d’intégration qui a tout le temps été cité en exemple.
« Nous gagnerons à le préserver. Je sais votre engagement à aller dans ce sens-là. Parce qu’après tout, nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a exprimé Diomaye Faye.
Il a fait remarquer qu’au niveau sous-régional, les défis sont complexes et devraient conduire à mesurer la gravité des menaces réelles sur la déliquescence des Etats, de même que les risques de désintégration de l’Union sous-régionale.
« Je sais pouvoir compter sur votre sagesse pour, à vos côtés, continuer d’agir en renforçant surtout les actions préventives. Il est toujours mieux de prévenir une crise que de chercher à la résoudre. Mais quand les crises sont déjà là aussi, il faut les prendre à bras le corps », a indiqué M. Diomaye.
Pour lui, que les crises soient politiques, démocratiques ou économiques, elles restent des sources majeures d’instabilité et même de déstabilisation et aussi le lot de terreau fertile à l’épanouissement d’extrémisme violent, de terrorisme qui sapent les efforts de développement des pays.
« Si nous mettons en synergie nos capacités comme je le souhaite, avec un niveau plus appréciable, il est sûr que nous pouvons également faire face à de nombreux défis y compris ceux qui sont liés au contexte des crises économiques mondiales que nous sommes en train de vivre », a-t-il renchéri.
Il a proposé à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, de convoquer une nouvelle session de la grande commission mixte qui depuis 2014 ne sait pas réunie.
« De mon côté, je m’emploierai à renforcer les relations entre les deux pays pour une meilleure prise en compte des priorités africaines. Qu’il s’agisse de la réforme de la gouvernance politico-économique, du développement durable, du changement climatique, de la paix ou de la sécurité internationale », a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire et le Sénégal, deux pays de l’Afrique de l’Ouest entretiennent des relations excellentes. A l’investiture de Bassirou Diomaye Faye, Alassane Ouattara s’était fait représenter, le 2 avril 2024, par son vice-président, Tiémoko Meyliet.
Cette visite intervient après des déplacements en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau. Elle a lieu, également, à la suite de l’accréditation du nouvel ambassadeur ivoirien au Sénégal, Mamadou Haïdara, reçu le 2 mai 2024 par Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel.
AIP
« J’ai reçu de vous des conseils avisés, des pistes de solutions qui doivent être explorées pour qu’on puisse renforcer à nouveau l’union, l’unité dans les grands ensembles régionaux et sous-régionaux que nous avons en partage. Constante sera ma disponibilité à œuvrer avec vous pour le renforcement de notre espace commun, notamment pour ce qui est de l’UEMOA, de la CEDEAO, même de l’Union africaine », a déclaré M. Diomaye à l’issue de sa rencontre avec le président Alassane Ouattara.
Il a estimé que, c’est lorsque ces grands ensembles sont renforcés que les perspectives aussi également renforcées.
« Je suis persuadé que nous devons continuer d’agir dans la solidarité au sein de l’espace CEDEAO, de faire les réformes nécessaires et d’œuvrer à dissiper les incompréhensions qui ne peuvent manquer de subvenir », a-t-il indiqué.
Pour le président sénégalais, les ressources et la volonté politique étant réunies, cela devrait contribuer au renforcement de l’unité, de la cohésion et de la souveraineté de la CEDEAO qui, selon lui, est un outil formidable d’intégration qui a tout le temps été cité en exemple.
« Nous gagnerons à le préserver. Je sais votre engagement à aller dans ce sens-là. Parce qu’après tout, nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a exprimé Diomaye Faye.
Il a fait remarquer qu’au niveau sous-régional, les défis sont complexes et devraient conduire à mesurer la gravité des menaces réelles sur la déliquescence des Etats, de même que les risques de désintégration de l’Union sous-régionale.
« Je sais pouvoir compter sur votre sagesse pour, à vos côtés, continuer d’agir en renforçant surtout les actions préventives. Il est toujours mieux de prévenir une crise que de chercher à la résoudre. Mais quand les crises sont déjà là aussi, il faut les prendre à bras le corps », a indiqué M. Diomaye.
Pour lui, que les crises soient politiques, démocratiques ou économiques, elles restent des sources majeures d’instabilité et même de déstabilisation et aussi le lot de terreau fertile à l’épanouissement d’extrémisme violent, de terrorisme qui sapent les efforts de développement des pays.
« Si nous mettons en synergie nos capacités comme je le souhaite, avec un niveau plus appréciable, il est sûr que nous pouvons également faire face à de nombreux défis y compris ceux qui sont liés au contexte des crises économiques mondiales que nous sommes en train de vivre », a-t-il renchéri.
Il a proposé à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, de convoquer une nouvelle session de la grande commission mixte qui depuis 2014 ne sait pas réunie.
« De mon côté, je m’emploierai à renforcer les relations entre les deux pays pour une meilleure prise en compte des priorités africaines. Qu’il s’agisse de la réforme de la gouvernance politico-économique, du développement durable, du changement climatique, de la paix ou de la sécurité internationale », a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire et le Sénégal, deux pays de l’Afrique de l’Ouest entretiennent des relations excellentes. A l’investiture de Bassirou Diomaye Faye, Alassane Ouattara s’était fait représenter, le 2 avril 2024, par son vice-président, Tiémoko Meyliet.
Cette visite intervient après des déplacements en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau. Elle a lieu, également, à la suite de l’accréditation du nouvel ambassadeur ivoirien au Sénégal, Mamadou Haïdara, reçu le 2 mai 2024 par Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel.
AIP