Il présidait, mercredi à Dakar, à l’ouverture d’un atelier multi acteurs de réflexion et d’apprentissage sur la gouvernance du pétrole et du Gaz au Sénégal, organisé par le réseau des parlementaires pour la gouvernance des ressources minières (RGM) et l’ONG Oxfam.
D’après lui, "les hydrocarbures sont des ressources stratégiques et plusieurs secteurs de la vie socio-économique en dépendent, notamment, le transport, la production de l’électricité, la pétrochimie, la médecine, l’agriculture, entre autres".
C’est cette raison qui a poussé le Sénégal à mettre en place des mécanismes, pour promouvoir la recherche pétrolière et gazière, a-t-il souligné, rappelant la place stratégique du secteur dans la lettre de politique sectorielle de l’Energie.
Cependant, malgré ce dispositif, "très attrayant", les résultats sont mitigés, si l’on considère les gisements mis en œuvre pour la période 1937-2013, a dit Mor Ndiaye Mbaye.
"Ce n’est qu’en 2014 que les découvertes de gisements de pétrole et de gaz naturel d’excellente qualité et de classe mondiale ont été réalisées au Sénégal", a indiqué le directeur de cabinet selon qui, ces résultats sont dus à l’apport des compagnies pétrolières en collaboration avec Pétrosen.
"Elles ont investi près d’un milliard de dollars US, et ont faire preuve de professionnalisme en déplorant des moyens techniques pour forer, en eau profonde, jusqu’à 5000 mètres de profondeur", a soutenu M. Mbaye.
"Ces compagnies ont misé sur le Sénégal au moment où, le baril du pétrole est au plus bas (- de 50 dollars) contre 100 à 140 dollars anciennement", a relevé Mor Ndiaye Mbaye.
D’autre part, M. Mbaye a soutenu que le bloc Sangomar Offshor profond est doté d’un potentiel de 385 millions de barils de pétrole alors que celui de Saint-Louis offshore, en partage avec la Mauritanie, fait 500 milliards de m3 de gaz naturel. Le bloc de Cayar est, lui, estimé à 140 milliards de m3 de gaz naturel.
Concernant les choix de modèles, il a fait observer que le Sénégal a opté pour "le modèle de contrat de recherche et de partage de production, du fait de la simplicité du modèle économique, fiscal, juridique, technique qui gouverne sa gestion".
Ainsi, "l’Etat va tirer profit de la rente de la production gazière et pétrolière, selon des tranches de production journalière, en sus des droits des impôts et taxes", a expliqué Mor Ndiaye Mbaye.
SBS/PON
Auteur: APS - APS