Le Pr Oumar Sankaré a été inhumé hier au cimetière Grand Thiès. C'est dans la douleur que ses amis, collègues et parents l'ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure. Pour l'écrivain-poète et ancien diplomate, El Hadji Diékité, qui témoigne dans le journal Le Quotidien, Sankaré a vécu des moments douloureux. Et explique qu'il a été sommé de quitter son domicile par acte d'huissier le 27 octobre 2015, le lendemain de son décès. " Oumar Sankaré était d'abord un frère.
Il venait d'avoir 65 ans et venait de prendre sa retraite au mois d'octobre. Il a quitté l'Université, hélas, on pouvait bien, à l'instar des autres, lui accorder une prolongation ou un contrat à l'instar de ses collègues partis à la retraite comme lui et qui ont été reconduits. Oumar Sankaré a été sommé par un acte d'huissier à libérer son logement le 27 octobre 2015", dit-il. Et explique que quand le Pr Sankaré lui a montré le document, il lui a dit que " ce n'est pas normal, il y a des gens qui libèrent le logement trois mois, six mois après". Et il a répondu qu'il n'opposerait aucune résistance et ira à son domicile à Guédiawaye. Pour son ami et frère Diékité, Sankaré est parti, mais " je dirai qu'il a été poussé au suicide . Savez-vous que Sankaré était un malade, un grand malade. On prend soin d'un grand malade. On ne le bouscule pas, on ne l'humilie pas", fait-il remarquer.
Il venait d'avoir 65 ans et venait de prendre sa retraite au mois d'octobre. Il a quitté l'Université, hélas, on pouvait bien, à l'instar des autres, lui accorder une prolongation ou un contrat à l'instar de ses collègues partis à la retraite comme lui et qui ont été reconduits. Oumar Sankaré a été sommé par un acte d'huissier à libérer son logement le 27 octobre 2015", dit-il. Et explique que quand le Pr Sankaré lui a montré le document, il lui a dit que " ce n'est pas normal, il y a des gens qui libèrent le logement trois mois, six mois après". Et il a répondu qu'il n'opposerait aucune résistance et ira à son domicile à Guédiawaye. Pour son ami et frère Diékité, Sankaré est parti, mais " je dirai qu'il a été poussé au suicide . Savez-vous que Sankaré était un malade, un grand malade. On prend soin d'un grand malade. On ne le bouscule pas, on ne l'humilie pas", fait-il remarquer.