Depuis l'ouverture du corridor Abidjan/Bamako et le lancement du Port de Conakry,le Port Autonome de Dakar commençait déjà à battre de l'aile .A ce jour entre 70 à 80% des marchandises Maliens transitaient par le port d'Abidjan car se trouvant à un millier de kilomètres de Bamako,et est plus avantageux pour les hommes d'affaires maliens, car il permet de réduire les frais de transport sans compter les importants espaces de stockage mais surtout les frais de transport qui sont quasiment la moitié du tronçon Dakar/Bamako.
Seuls quelques transitaires et transporteurs maliens avaient décidés de rester sur Dakar car y trouvant les moyens d'entretenir la Mafia du Port dont se nourrit bon nombre de fonctionnaires et ce malgré les tracasseries et cherté du fret.Mais, depuis que l'Etat constatant un manque à gagner notoire dans les opérations de dédouanement et de transit au niveau du Port,a décidé de serrer les vis obligeant l'administration douanière de pratiquer la vérité des prix et d'interdire tout dépotage de containers maliens sur le territoire national car bénéficiant de la réexportation de fait, il revient à dakarposte que les les maliens ne sont prêts à l' accepter. Et, pour cause, ils s'accordent à clamer que quand les autres sont allés vers les ports de Conakry et d'Abidjan,eux ont préféré poursuivre l'aventure avec le Sénégal.
En plus,il est inconcevable que l'état du Sénégal veuille les obliger à aller dépoter leurs containers en territoire malien avec un cout de 160.000 francs par container contre 20.000 francs au port de Dakar.Ces opérateurs maliens disent être prêts à rallonger jusqu'à 60.000 francs les frais de dépotage au niveau du port de Dakar mais jamais au Mali.
Pour être édifié sur l'état de l'interdiction de dépotage Dakarposte.com a mené ces petites investigations au sein du port et le constat fait est que même si dans l'enceinte du port la mesure est respectée,il n'en est rien une fois les gros porteurs aient franchi les portes du port.C'est ainsi que plusieurs endroits tant au niveau de Bel Air,Colobane,Hann et même Mbao,des containers sont dépotés en toute quiétude et souvent en la présence de douaniers avant de prendre la direction de Bamako.
Interrogé au niveau de Bel Air par nos soins un chauffeur malien du nom de Seydou Blé éclaire en quelques mots notre lanterne," monsieur vous voyez tous ces gens chargés de la sécurité au Port se sucrent avec nous sur le dos de l'Etat donc si on nous interdit de dépoter,les premiers à souffrir seront les Sénégalais qui vivent de notre présence".Et d'ajouter ceci :" c'est une chaine dont vous ignorez les ramifications,avec notre trafic nous faisons gagner à certains plusieurs millions par jour sur le dos de l'Etat autant sur la sortie des containers que du carburant que nous transportons".
Au niveau des Entrepôts Maliens au Sénégal,les quelques avis recueillis nous confortent dans l'existence de cette mafia qui fait perdre régulièrement de l'argent au trésor public.Et il est constant de voir que nombreux sont les transporteurs maliens qui ayant bénéficié de prêts substantiels de banques Sénégalaises en ont profité pour faire la malle et l'exemple le plus notoire est celui de ce transporteur qui a floué une de nos banque à hauteur d'un demi milliard de nos francs avant d'aller se faire élire député au Mali,créant au passage une grande société de transport qui fait les beaux jours du corridor Abidjan/Dakar.
Nous comptons y revenir avec de plus amples informations car il y va de la survie de notre port national !
Seuls quelques transitaires et transporteurs maliens avaient décidés de rester sur Dakar car y trouvant les moyens d'entretenir la Mafia du Port dont se nourrit bon nombre de fonctionnaires et ce malgré les tracasseries et cherté du fret.Mais, depuis que l'Etat constatant un manque à gagner notoire dans les opérations de dédouanement et de transit au niveau du Port,a décidé de serrer les vis obligeant l'administration douanière de pratiquer la vérité des prix et d'interdire tout dépotage de containers maliens sur le territoire national car bénéficiant de la réexportation de fait, il revient à dakarposte que les les maliens ne sont prêts à l' accepter. Et, pour cause, ils s'accordent à clamer que quand les autres sont allés vers les ports de Conakry et d'Abidjan,eux ont préféré poursuivre l'aventure avec le Sénégal.
En plus,il est inconcevable que l'état du Sénégal veuille les obliger à aller dépoter leurs containers en territoire malien avec un cout de 160.000 francs par container contre 20.000 francs au port de Dakar.Ces opérateurs maliens disent être prêts à rallonger jusqu'à 60.000 francs les frais de dépotage au niveau du port de Dakar mais jamais au Mali.
Pour être édifié sur l'état de l'interdiction de dépotage Dakarposte.com a mené ces petites investigations au sein du port et le constat fait est que même si dans l'enceinte du port la mesure est respectée,il n'en est rien une fois les gros porteurs aient franchi les portes du port.C'est ainsi que plusieurs endroits tant au niveau de Bel Air,Colobane,Hann et même Mbao,des containers sont dépotés en toute quiétude et souvent en la présence de douaniers avant de prendre la direction de Bamako.
Interrogé au niveau de Bel Air par nos soins un chauffeur malien du nom de Seydou Blé éclaire en quelques mots notre lanterne," monsieur vous voyez tous ces gens chargés de la sécurité au Port se sucrent avec nous sur le dos de l'Etat donc si on nous interdit de dépoter,les premiers à souffrir seront les Sénégalais qui vivent de notre présence".Et d'ajouter ceci :" c'est une chaine dont vous ignorez les ramifications,avec notre trafic nous faisons gagner à certains plusieurs millions par jour sur le dos de l'Etat autant sur la sortie des containers que du carburant que nous transportons".
Au niveau des Entrepôts Maliens au Sénégal,les quelques avis recueillis nous confortent dans l'existence de cette mafia qui fait perdre régulièrement de l'argent au trésor public.Et il est constant de voir que nombreux sont les transporteurs maliens qui ayant bénéficié de prêts substantiels de banques Sénégalaises en ont profité pour faire la malle et l'exemple le plus notoire est celui de ce transporteur qui a floué une de nos banque à hauteur d'un demi milliard de nos francs avant d'aller se faire élire député au Mali,créant au passage une grande société de transport qui fait les beaux jours du corridor Abidjan/Dakar.
Nous comptons y revenir avec de plus amples informations car il y va de la survie de notre port national !