Ousmane Sonko déplore les difficultés financières auxquelles sont confrontées les mairies et particulièrement celles dirigées par des édiles n’appartenant pas au parti présidentiel. «L’Acte 3 est venu justement renforcer cela. Il fallait casser les collectivités locales de sorte qu’on n’ait plus des hommes politiques qui puissent s’imposer à partir des collectivités locales. On parlait de Khalifa Sall à partir de Dakar, de Idrissa Seck… Il fallait affaiblir ces collectivités locales. Et pour cela, il fallait les saucissonner en de petites entités et surtout les priver de moyens financiers. C’est ce qu’on vit aujourd’hui», a-t-il indiqué avant-hier à Rufisque où il était dans le cadre d’une tournée d’implantation du parti.
Pour le leader de Pastef, le problème est inhérent à un «Exécutif qui veut tout centraliser et étouffer les autres». L’ex-inspecteur des Impôts en veut pour preuve la déclaration d’un maire de la région du sud lors de son adhésion au parti présidentiel. «J’ai été particulièrement sidéré d’entendre un maire, si je ne me trompe, c’est le maire de Boutoupa Camaracounda, qui disait qu’il rejoint l’Apr parce que les maires du parti présidentiel ont des moyens alors que ceux de l’opposition n’en ont pas. Dans une démocratie sérieuse, cela ne doit pas marcher comme ça», a regretté M. Sonko qui estime que cela est «symptomatique de ce qui se passe dans le pays». La municipalité de Rufisque n’a pas été omise par le leader de Pastef qui a pris la défense de la vieille cité dans sa lutte avec les entreprises implantées sur ses terres.
«La Sococim bénéficie d’une convention minière signée par l’Etat du Sénégal qui l’exonère de presque tous les impôts et pour ce qui est de la patente, l’Etat l’a fixée à 1 milliard 300 millions, et ce n’est pas normal. L’Etat peut se départir de ses impôts, (Tva, impôts sur les sociétés ainsi de suite), mais n’a pas le droit, sans même consulter les municipalités concernées, d’accorder des exonérations en matière d’impôts locaux. Aujourd’hui, la ville de Rufisque est confrontée à cela. A côté, il y a les autres problèmes, notamment le mode d’établissement de la patente sur des entreprises telles que la Senelec, les installations…», a-t-il disséqué comme causes de «l’incapacité pour la mairie à honorer ses charges salariales». Des questions sérieuses sur lesquelles M. Sonko s’est dit prêt à poser les débats «de manière citoyenne» aux côtés de la mairie.
Lequotidien.sn
Pour le leader de Pastef, le problème est inhérent à un «Exécutif qui veut tout centraliser et étouffer les autres». L’ex-inspecteur des Impôts en veut pour preuve la déclaration d’un maire de la région du sud lors de son adhésion au parti présidentiel. «J’ai été particulièrement sidéré d’entendre un maire, si je ne me trompe, c’est le maire de Boutoupa Camaracounda, qui disait qu’il rejoint l’Apr parce que les maires du parti présidentiel ont des moyens alors que ceux de l’opposition n’en ont pas. Dans une démocratie sérieuse, cela ne doit pas marcher comme ça», a regretté M. Sonko qui estime que cela est «symptomatique de ce qui se passe dans le pays». La municipalité de Rufisque n’a pas été omise par le leader de Pastef qui a pris la défense de la vieille cité dans sa lutte avec les entreprises implantées sur ses terres.
«La Sococim bénéficie d’une convention minière signée par l’Etat du Sénégal qui l’exonère de presque tous les impôts et pour ce qui est de la patente, l’Etat l’a fixée à 1 milliard 300 millions, et ce n’est pas normal. L’Etat peut se départir de ses impôts, (Tva, impôts sur les sociétés ainsi de suite), mais n’a pas le droit, sans même consulter les municipalités concernées, d’accorder des exonérations en matière d’impôts locaux. Aujourd’hui, la ville de Rufisque est confrontée à cela. A côté, il y a les autres problèmes, notamment le mode d’établissement de la patente sur des entreprises telles que la Senelec, les installations…», a-t-il disséqué comme causes de «l’incapacité pour la mairie à honorer ses charges salariales». Des questions sérieuses sur lesquelles M. Sonko s’est dit prêt à poser les débats «de manière citoyenne» aux côtés de la mairie.
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