De l'avis du magistrat démissionnaire Ibrahima Dème, le président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho, a loupé le coche au moment de recevoir le serment du Président Macky Sall, le 2 avril.
"Dans son discours de la prestation de serment, beaucoup de choses, qui devaient être dites, ne l'ont pas été, a fait remarquer le président du mouvement Ensemble sur le plateau du Jury du dimanche de IRadio.
"Dans son discours de la prestation de serment, beaucoup de choses, qui devaient être dites, ne l'ont pas été, a fait remarquer le président du mouvement Ensemble sur le plateau du Jury du dimanche de IRadio.
J'ai, en tant que magistrat, pris le serment de beaucoup de personnalités. Le serment est, pour moi et comme le prévoit la Constitution, l'occasion de rappeler à la personne qui prête serment les fonctions qu'il doit exercer en toute loyauté.
Je n'ai entendu nullement part où le Premier président du Conseil constitutionnel (Pape Oumar Sakho), qui avait l'occasion, la première au cours de ce calendrier républicain où une autorité prenait le dessus sur le président de la République, lui rappeler ses devoirs. Il a raté le rendez-vous."
Je n'ai entendu nullement part où le Premier président du Conseil constitutionnel (Pape Oumar Sakho), qui avait l'occasion, la première au cours de ce calendrier républicain où une autorité prenait le dessus sur le président de la République, lui rappeler ses devoirs. Il a raté le rendez-vous."