Depuis longtemps déjà et sur plusieurs fronts, l’honneur des soldats onusiens est malmené et leur image écornée, par des questions de libido. Ici et là, les casques bleus sont accusés de viols ou d’autres rapports sexuels obtenus dans des conditions indignes de leur statut.
Le code de bonne conduite
La démission du général Babacar Gaye, exigée par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, est donc un geste pour sauver ce qui peut l’être encore, après la révélation d'accusations de viol et d'homicide contre des casques bleus en Centrafrique.
Pourtant Babacar Gaye n’est point un général de dernière pluie. Il fut chef d’état-major des forces armées sénégalaises, avant de servir loyalement les Nations unies au Liban, en Irak, en Syrie, en RDC particulièrement, où il a officié entre 2005 et 2010, avec la Monuc puis la Monusco. La démission de Babacar Gaye vient souligner la gravité des comportements déviants des soldats de la paix, dont certains oublient hélas, le ‘’code de bonne conduite’’ en matière de mission de sécurité des Nations unies.
Tous ne sont certes pas coupables, seules les enquêtes pourront établir la vérité, mais en attendant, ‘’les brebis galeuses’’ jettent malheureusement l’opprobre sur les autres. C’est que pointe le général démissionnaire, quand il déclare « Lors du sommet de 2008, le secrétaire général des Nations unies avait évoqué la responsabilité collective de l'organisation face aux problèmes de comportement de ses membres. Il a par la suite évoqué une responsabilité institutionnelle. Face aux récents développements en République centrafricaine, on m'a demandé d'exercer cette responsabilité institutionnelle en quittant l'emploi que j'occupais. J'ai répondu positivement à cette demande."
Revisiter les conditions
Pourvu que l’exemple serve. Mais cela ne nous pas parait évident, car le général pouvait très peu de choses contre les soldats aux ‘’braguettes faciles’’. Leurs activités parallèles sexuelles s’exerçant certainement à l’ombre de tout regard. A notre avis, le tri doit être plus sévère en amont. Les Nations unies devraient revisiter les conditions de recrutement des soldats, pour plus de rigueur sélective au niveau de chaque pays participant aux missions de paix et de sécurité.
Si cela n’est pas fait, l’ONU sera pas à l’abri de ces informations, sorte de ‘’faits divers’’ qui prennent des proportions médiatiques et politiques énormes, la preuve de la réprobation morale de l’humanité devant ces comportements qui n’honorent ni leurs auteurs, ni la grande organisation qui les emploient.
Maria de BABIA
Le code de bonne conduite
La démission du général Babacar Gaye, exigée par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, est donc un geste pour sauver ce qui peut l’être encore, après la révélation d'accusations de viol et d'homicide contre des casques bleus en Centrafrique.
Pourtant Babacar Gaye n’est point un général de dernière pluie. Il fut chef d’état-major des forces armées sénégalaises, avant de servir loyalement les Nations unies au Liban, en Irak, en Syrie, en RDC particulièrement, où il a officié entre 2005 et 2010, avec la Monuc puis la Monusco. La démission de Babacar Gaye vient souligner la gravité des comportements déviants des soldats de la paix, dont certains oublient hélas, le ‘’code de bonne conduite’’ en matière de mission de sécurité des Nations unies.
Tous ne sont certes pas coupables, seules les enquêtes pourront établir la vérité, mais en attendant, ‘’les brebis galeuses’’ jettent malheureusement l’opprobre sur les autres. C’est que pointe le général démissionnaire, quand il déclare « Lors du sommet de 2008, le secrétaire général des Nations unies avait évoqué la responsabilité collective de l'organisation face aux problèmes de comportement de ses membres. Il a par la suite évoqué une responsabilité institutionnelle. Face aux récents développements en République centrafricaine, on m'a demandé d'exercer cette responsabilité institutionnelle en quittant l'emploi que j'occupais. J'ai répondu positivement à cette demande."
Revisiter les conditions
Pourvu que l’exemple serve. Mais cela ne nous pas parait évident, car le général pouvait très peu de choses contre les soldats aux ‘’braguettes faciles’’. Leurs activités parallèles sexuelles s’exerçant certainement à l’ombre de tout regard. A notre avis, le tri doit être plus sévère en amont. Les Nations unies devraient revisiter les conditions de recrutement des soldats, pour plus de rigueur sélective au niveau de chaque pays participant aux missions de paix et de sécurité.
Si cela n’est pas fait, l’ONU sera pas à l’abri de ces informations, sorte de ‘’faits divers’’ qui prennent des proportions médiatiques et politiques énormes, la preuve de la réprobation morale de l’humanité devant ces comportements qui n’honorent ni leurs auteurs, ni la grande organisation qui les emploient.
Maria de BABIA