Privé de son leader charismatique Ousainu Darboe inculpé par le Juge du Kanifing Court jeudi dernier pour participation à une manifestation interdite et troubles à l'ordre public suite aux manifestations interdites de la semaine passée, dakarposte,qui a activé ses réseaux de renseignements chez Jammeh est en mesure de révéler que les opposants Gambiens n'ont pu accéder à la mythique place de West Fields pour entamer la marche.
Ce que des opposants ont prosaïquement appelé la " guerre de Banjul" n' a finalement pas eu lieu.
Aucun leader de l'opposition n'était visible sur place à l'heure indiquée pour le rassemblement de la procession mais par contre un important dispositif de sécurité composé de la police et de la garde nationale était visible dès les premières heures de ce vendredi.C'est ainsi que des véhicules bondés de policiers étaient stationnés sur les axes de New Junction,Fire Station de Sérrecounda,Yundum,Costal Road et sur la Banjul Highway.D'autres voitures avec sirènes hurlantes ont fini de semer le doute dans la tête des plus téméraires .
Et comme pour les narguer,le Président Jammeh est passé avec son impressionnant cortège sur le même itinéraire à petite allure salué par une foule composée de femmes et surtout d'enfants à qui il distribuait comme à son habitude des sachets de bonbons,levant les mains avec canne et Coran en signe de victoire.Comme tous les vendredis le Chef d’État Gambien se rendait à son village natal pour y effectuer la prière .Un silence de mort a régné après le passage du Maitre de Kanilai jusqu’après la prière du vendredi.Et c'est par la suite que les populations ont commencé à vaquer à leurs occupations mais aucune velléité ou tentative de manifester n'a été observée jusqu'à la levée de l'impressionnant dispositif policier vers 19 heures.
Essayant d'en savoir davantage sur la non tenue de la manifestation,des opposants nous ont renseigné en ces termes: " comment manifester alors que la quasi totalité des opposants sont terrés hors du pays et que le seul leader qui pouvait faire sortir les foules est dans les liens de la prévention pour une énième fois". Et, nos interlocuteurs de nous informer que "ceux qui crient le plus le jour sont ceux là qui vont le soir négocier avec Jammeh par le truchement d'intermédiaires".
Un autre cadre d'une formation de l'opposition D.C a une autre idée par contre. Pour lui cette dénonciation à outrance ne résoudra pas le problème. "Ce qu'il faut, c'est créer les conditions d'un dialogue avec le président et surtout des garanties à lui offertes pour quitter le pouvoir.Car le Président Jammeh est encore jeune et pourrait servir ailleurs de par son expérience au sommet de l'Etat.C'est la seule issue qui s'offre à nous opposants au lieu de faire de la population de la chair à canon".
Cet interlocuteur de dakarposte de se désoler du fait que pour la marche de ce vendredi, aucun responsable n'a voulu se substituer à Ousainu Darboe pour être devant. "Les seules voix entendues étaient celles des opposants à travers les sites d'informations et autres forums" conclut-il,amer.
Ce que des opposants ont prosaïquement appelé la " guerre de Banjul" n' a finalement pas eu lieu.
Aucun leader de l'opposition n'était visible sur place à l'heure indiquée pour le rassemblement de la procession mais par contre un important dispositif de sécurité composé de la police et de la garde nationale était visible dès les premières heures de ce vendredi.C'est ainsi que des véhicules bondés de policiers étaient stationnés sur les axes de New Junction,Fire Station de Sérrecounda,Yundum,Costal Road et sur la Banjul Highway.D'autres voitures avec sirènes hurlantes ont fini de semer le doute dans la tête des plus téméraires .
Et comme pour les narguer,le Président Jammeh est passé avec son impressionnant cortège sur le même itinéraire à petite allure salué par une foule composée de femmes et surtout d'enfants à qui il distribuait comme à son habitude des sachets de bonbons,levant les mains avec canne et Coran en signe de victoire.Comme tous les vendredis le Chef d’État Gambien se rendait à son village natal pour y effectuer la prière .Un silence de mort a régné après le passage du Maitre de Kanilai jusqu’après la prière du vendredi.Et c'est par la suite que les populations ont commencé à vaquer à leurs occupations mais aucune velléité ou tentative de manifester n'a été observée jusqu'à la levée de l'impressionnant dispositif policier vers 19 heures.
Essayant d'en savoir davantage sur la non tenue de la manifestation,des opposants nous ont renseigné en ces termes: " comment manifester alors que la quasi totalité des opposants sont terrés hors du pays et que le seul leader qui pouvait faire sortir les foules est dans les liens de la prévention pour une énième fois". Et, nos interlocuteurs de nous informer que "ceux qui crient le plus le jour sont ceux là qui vont le soir négocier avec Jammeh par le truchement d'intermédiaires".
Un autre cadre d'une formation de l'opposition D.C a une autre idée par contre. Pour lui cette dénonciation à outrance ne résoudra pas le problème. "Ce qu'il faut, c'est créer les conditions d'un dialogue avec le président et surtout des garanties à lui offertes pour quitter le pouvoir.Car le Président Jammeh est encore jeune et pourrait servir ailleurs de par son expérience au sommet de l'Etat.C'est la seule issue qui s'offre à nous opposants au lieu de faire de la population de la chair à canon".
Cet interlocuteur de dakarposte de se désoler du fait que pour la marche de ce vendredi, aucun responsable n'a voulu se substituer à Ousainu Darboe pour être devant. "Les seules voix entendues étaient celles des opposants à travers les sites d'informations et autres forums" conclut-il,amer.