La colère du secteur agricole européen reste toujours aussi forte. Pneus et poubelles brûlés, jets de pailles, et de gaz lacrymogènes par la police, près d’un millier de tracteurs et plus encore d'agriculteurs se sont rassemblés lundi dans le quartier européen de Bruxelles.
Les producteurs et éleveurs belges, français, italiens ou néerlandais présents réclament la fin des accords internationaux de libre-échange et une régulation du marché européen.
"Il faut sortir de cette logique néo-libérale qui fait que les prix sont beaucoup trop bas et ne couvrent pas nos coûts de production (…) On demande que ça soit inscrit dans la loi européenne, que les prix payés aux agriculteurs ne peuvent pas être en dessous de notre coût de production. L'Espagne l'a fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas au niveau européen", insiste Morgan Ody, coordinatrice générale de la Coordination européenne Via Campesina.
La contestation agricole se poursuit malgré les annonces déjà faites de la Commission européenne. Elle a proposé d'accorder une exemption à l'obligation de mettre jachère des terres. Elle a aussi suggéré de revoir les règles pour les produits hors Union européenne et en particulier ceux venus d'Ukraine. Les denrées ukrainiennes sont toujours exemptées de droits de douane. Mais les Etats membres pourront mettre en place des mesures de sauvegarde.
Mais cela est insuffisant pour les manifestants.
"Ça ce sont des gestes néo-libéraux, ça, c'est nous donner quelques mégots pour qu'on continue. Mais nous, on ne veut pas juste quelques miettes. On veut le pain, et si on ne veut pas le pain, on veut la boulangerie. Alors cette Europe là doit arrêter d'essayer de nous apaiser avec des mesures anti-environnementales ou anti-sociales. Non, ils doivent nous soutenir pour élaborer une agriculture qui est durable", souligne Tijs Boelens, producteur belge et membre Boerenforum.
La manifestation se déroule en marge d'une réunion des 27 ministres de l'Agriculture qui cherchent dans l'immédiat le moyen de réduire les charges administratives, jugées comme trop nombreuses et contraignantes par les agriculteurs.
Les producteurs et éleveurs belges, français, italiens ou néerlandais présents réclament la fin des accords internationaux de libre-échange et une régulation du marché européen.
"Il faut sortir de cette logique néo-libérale qui fait que les prix sont beaucoup trop bas et ne couvrent pas nos coûts de production (…) On demande que ça soit inscrit dans la loi européenne, que les prix payés aux agriculteurs ne peuvent pas être en dessous de notre coût de production. L'Espagne l'a fait. Pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas au niveau européen", insiste Morgan Ody, coordinatrice générale de la Coordination européenne Via Campesina.
La contestation agricole se poursuit malgré les annonces déjà faites de la Commission européenne. Elle a proposé d'accorder une exemption à l'obligation de mettre jachère des terres. Elle a aussi suggéré de revoir les règles pour les produits hors Union européenne et en particulier ceux venus d'Ukraine. Les denrées ukrainiennes sont toujours exemptées de droits de douane. Mais les Etats membres pourront mettre en place des mesures de sauvegarde.
Mais cela est insuffisant pour les manifestants.
"Ça ce sont des gestes néo-libéraux, ça, c'est nous donner quelques mégots pour qu'on continue. Mais nous, on ne veut pas juste quelques miettes. On veut le pain, et si on ne veut pas le pain, on veut la boulangerie. Alors cette Europe là doit arrêter d'essayer de nous apaiser avec des mesures anti-environnementales ou anti-sociales. Non, ils doivent nous soutenir pour élaborer une agriculture qui est durable", souligne Tijs Boelens, producteur belge et membre Boerenforum.
La manifestation se déroule en marge d'une réunion des 27 ministres de l'Agriculture qui cherchent dans l'immédiat le moyen de réduire les charges administratives, jugées comme trop nombreuses et contraignantes par les agriculteurs.