Le paysage politique sénégalais est en ébullition, avec des vagues de mécontentement qui secouent le régime de Macky Sall. La fin du Gatsa Gatsa, autrefois pilier de son pouvoir, a laissé le président démuni, exposant les fissures dans son autorité. Une réalité incontournable semble émerger : Macky Sall est confronté à une retraite politique inévitable.
Depuis mars 2021, le président a été pris dans un tourbillon politico-judiciaire, orchestré en grande partie par le mouvement Pastef. Cependant, la réponse de Macky Sall a été marquée par des manœuvres administratives et judiciaires, masquant sa fragilité plutôt que de fournir une réponse politique convaincante. Une stratégie risquée qui semble avoir échoué sur plusieurs fronts.
Les conditions nécessaires pour consolider son pouvoir ont toutes échoué : la décapitation politique du Pastef, la neutralisation d’Ousmane Sonko, la diabolisation du mouvement, le débauchage de figures clés, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, et même des enquêtes sur les rapports financiers n’ont pas produit les résultats escomptés.
Pourtant, au lieu de s’incliner devant la volonté populaire, Macky Sall semble défier les attentes. Son obstination face à une campagne de communication agressive du Pastef, mettant en lumière les défauts du système, soulève des questions sur la réalité politique qu’il refuse d’accepter.
Avec douze ans de pouvoir sans partage, les appels à la reddition des comptes se font de plus en plus pressants. Les Sénégalais semblent exiger un changement, et la clémence espérée par Macky Sall pourrait être un vœu pieux. La volonté populaire, mise en avant avec brio par le Pastef, semble indiquer que l’heure des comptes a sonné.
L’avenir politique de Macky Sall reste incertain, mais il est clair que le pays navigue dans des eaux agitées. Les Sénégalais, porteurs d’une histoire politique riche, observent de près, et l’issue de cette période tumultueuse façonnera sans aucun doute le visage futur de la politique sénégalaise.
dakarmatin
Depuis mars 2021, le président a été pris dans un tourbillon politico-judiciaire, orchestré en grande partie par le mouvement Pastef. Cependant, la réponse de Macky Sall a été marquée par des manœuvres administratives et judiciaires, masquant sa fragilité plutôt que de fournir une réponse politique convaincante. Une stratégie risquée qui semble avoir échoué sur plusieurs fronts.
Les conditions nécessaires pour consolider son pouvoir ont toutes échoué : la décapitation politique du Pastef, la neutralisation d’Ousmane Sonko, la diabolisation du mouvement, le débauchage de figures clés, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, et même des enquêtes sur les rapports financiers n’ont pas produit les résultats escomptés.
Pourtant, au lieu de s’incliner devant la volonté populaire, Macky Sall semble défier les attentes. Son obstination face à une campagne de communication agressive du Pastef, mettant en lumière les défauts du système, soulève des questions sur la réalité politique qu’il refuse d’accepter.
Avec douze ans de pouvoir sans partage, les appels à la reddition des comptes se font de plus en plus pressants. Les Sénégalais semblent exiger un changement, et la clémence espérée par Macky Sall pourrait être un vœu pieux. La volonté populaire, mise en avant avec brio par le Pastef, semble indiquer que l’heure des comptes a sonné.
L’avenir politique de Macky Sall reste incertain, mais il est clair que le pays navigue dans des eaux agitées. Les Sénégalais, porteurs d’une histoire politique riche, observent de près, et l’issue de cette période tumultueuse façonnera sans aucun doute le visage futur de la politique sénégalaise.
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