Depuis que La Crei a été reconduite, il semble que la justice soit devenue le baromètre de notre démocratie. Elle semble de même réduire l’Etat en une institution de contrainte où la lutte entre les causes sociales atteint son paroxysme dans une allure partisane sous le nom de Justice.
Il importe cependant de travailler à y apporter moins de passion pour dire qu’elle est faite par et pour les hommes dans le seul but de parvenir à une paix sociale.Une approche pondérée permet de voir à travers cette institution un allié de l’Etat de droit.Elle repose plus sur une obligation de moyens que de résultats.Cela veut dire que nous ne devrions pas attendre d’elle plus qu’une recherche de solutions juridiquesaptent à restaurer les équilibres sociaux s’il apparait à ceux qui sont dépositaires de l’appareil d’Etat que les normes sociales ont été violées.
C’est donc une entreprise logique et loin d’être passionnée.
La justice ne peut connaitre d’hommes forts, mais seulement d’acteurs rigoureux dans le domaine du raisonnement juridique et qui recherchent la réalisation d’une justice sociale au nom du peuple en tenant compte de la conjoncture et des aspirationsce dernier.
Cela devrait faire disparaitre l’acharnement juridique et éviter au maximum la détention des hommes même pour de petits moments.Si ce n’était que pour l’enfermer dans une cage, Dieu n’aurait certainement pas créé l’homme.
Il en résulte que les questions de détention ne peuvent êtrel’objet de joutesépistolaires ouvertes.
Si une personne résiste aux arguments qui fondent sa détention, sa libération doit être un plaisir pour ceux qui l’ont retenu.Nous pensons en effet que c’est seulement sous la contrainte que nous devrions mettre une personne en détention.
De même les arguments utilisés pour la détentiond’une personne ne devraient en aucun cas êtreétalés sur la place publiqueau risque de permettre à des profanes sinon de profaner, de porter atteinte à l’image de la justice sans pouvoir apporter une autre solution sociale à la délinquance sur toutes ses formes. Cette réserve inclut naturellement le monde de la presse qui se bat autant pour sortir des griffes de la détention !
Il faudrait arrêter au nom de l’information de porter atteinte au secret de l’instruction et réduire les conférences de presse qui font des plateaux télésune juridiction parallèleréduisant à peu de chosel’image de marque de la justice.Si un seul détenumérite une conférence de presse, tous les détenus le méritent car il n y a pas une vie supérieure àl’autre .Les acteurs de la justice ne doivent pas être les premiers acteurs de l’injustice.
La justice est une affaire aussi sérieuse que la démocratie et st après tout une question humaine. Celui qui ne trouve point de plaisir à enfermer les hommes trouvera donc autant de raisons solides pour le faire et surtout, beaucoup de plaisir à le libérer dès que la norme sociale et pénale le permet.
Une façon de voir parmi d’autres pour faire de la détention un cas de force majeure.
Me Bocar Arfang Ndao
Avocat
Il importe cependant de travailler à y apporter moins de passion pour dire qu’elle est faite par et pour les hommes dans le seul but de parvenir à une paix sociale.Une approche pondérée permet de voir à travers cette institution un allié de l’Etat de droit.Elle repose plus sur une obligation de moyens que de résultats.Cela veut dire que nous ne devrions pas attendre d’elle plus qu’une recherche de solutions juridiquesaptent à restaurer les équilibres sociaux s’il apparait à ceux qui sont dépositaires de l’appareil d’Etat que les normes sociales ont été violées.
C’est donc une entreprise logique et loin d’être passionnée.
La justice ne peut connaitre d’hommes forts, mais seulement d’acteurs rigoureux dans le domaine du raisonnement juridique et qui recherchent la réalisation d’une justice sociale au nom du peuple en tenant compte de la conjoncture et des aspirationsce dernier.
Cela devrait faire disparaitre l’acharnement juridique et éviter au maximum la détention des hommes même pour de petits moments.Si ce n’était que pour l’enfermer dans une cage, Dieu n’aurait certainement pas créé l’homme.
Il en résulte que les questions de détention ne peuvent êtrel’objet de joutesépistolaires ouvertes.
Si une personne résiste aux arguments qui fondent sa détention, sa libération doit être un plaisir pour ceux qui l’ont retenu.Nous pensons en effet que c’est seulement sous la contrainte que nous devrions mettre une personne en détention.
De même les arguments utilisés pour la détentiond’une personne ne devraient en aucun cas êtreétalés sur la place publiqueau risque de permettre à des profanes sinon de profaner, de porter atteinte à l’image de la justice sans pouvoir apporter une autre solution sociale à la délinquance sur toutes ses formes. Cette réserve inclut naturellement le monde de la presse qui se bat autant pour sortir des griffes de la détention !
Il faudrait arrêter au nom de l’information de porter atteinte au secret de l’instruction et réduire les conférences de presse qui font des plateaux télésune juridiction parallèleréduisant à peu de chosel’image de marque de la justice.Si un seul détenumérite une conférence de presse, tous les détenus le méritent car il n y a pas une vie supérieure àl’autre .Les acteurs de la justice ne doivent pas être les premiers acteurs de l’injustice.
La justice est une affaire aussi sérieuse que la démocratie et st après tout une question humaine. Celui qui ne trouve point de plaisir à enfermer les hommes trouvera donc autant de raisons solides pour le faire et surtout, beaucoup de plaisir à le libérer dès que la norme sociale et pénale le permet.
Une façon de voir parmi d’autres pour faire de la détention un cas de force majeure.
Me Bocar Arfang Ndao
Avocat