A la veille de sa visite officielle au Sénégal et à la suite du président de la République, Macky Sall, le Premier ministre français Manuel Valls s’est dit à son tour contre la stigmatisation des Musulmans qui sont aussi « les premières victimes du terrorisme » djihadiste. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique, repris par nos confrères de l’Agence de presse sénégalaise (Aps), le Pm français a par ailleurs qualifié la colonisation d’un fait qui a nié la réalité des peuples.
À moins de trois jours de son arrivée au Sénégal pour un sommet intergouvernemental franco-sénégalais, devant marquer la première étape de sa prochaine mini-tournée africaine prévue en fin octobre, le Premier ministre français, Manuel Valls, a évoqué certains sujets sensibles dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique et repris par nos confrères de l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Manuel Valls s’est même permis de commenter les propos du président Macky Sall sur la lutte contre le terrorisme. Sans surprise, le Premier ministre français dit se retrouver dans les propos du chef de l’État, Macky Sall. Lequel, estimant que «les premières victimes du terrorisme sont les musulmans», avait clairement indiqué lors de sa déclaration le jour de la fête de Tabaski qu’«une riposte contre ce fléau doit nous éloigner de la stigmatisation».
«Je me retrouve totalement dans les propos de Macky Sall qui est un ami et un grand dirigeant. J’ai toujours rappelé que les premières victimes du fondamentalisme étaient les musulmans. C’est vrai partout dans le monde, au Moyen-Orient, en Afrique. Dans les attentats de Paris, de Nice, il y avait parmi les victimes des musulmans. Ce que cherchent les Jihadistes, c’est de créer dans nos sociétés les conditions d’une guerre civile dans laquelle les musulmans sont pris en otage, car courant le risque d’être assimilés à l’islamisme radical», a soutenu Manuel Valls dans cette partie de l’entretien repris par l’Aps. Poursuivant son propos, le chef du gouvernement français a plaidé pour une levée de boucliers contre une partie de la droite française qui, selon lui, «alimente une confusion». «Je le répète : la République protège et protègera les musulmans de France et je n’accepterai aucun amalgame. Il faut s’élever contre le populisme notamment d’une partie de la droite française qui alimente une confusion entre regroupement familial, immigration, réfugiés et terrorisme et donc à la fin des fins, entre musulmans et terrorisme».
Par ailleurs, le Premier ministre Manuel Valls s’est également prononcé sur le débat controversé sur la colonisation. Et, c’est pour prendre le contrepied de son prédécesseur à Matignon, François Fillon, candidat aux primaires du parti «Les Républicains» (droite), pour la présidentielle de 2017. En effet, ce dernier, réagissant sur le sujet, avait indiqué que la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord. À ce propos, il a fustigé «les enseignements scolaires qui apprennent à avoir honte de son pays». De son côté, Valls a estimé que la «colonisation a marqué le continent africain». Mieux, le Premier ministre français s’est dit d’avis que la colonisation est un fait qui a nié la réalité des peuples. «Elle a représenté beaucoup de souffrances et aussi une perte de richesses économiques et humaines», ajoutera-t-il.
À moins de trois jours de son arrivée au Sénégal pour un sommet intergouvernemental franco-sénégalais, devant marquer la première étape de sa prochaine mini-tournée africaine prévue en fin octobre, le Premier ministre français, Manuel Valls, a évoqué certains sujets sensibles dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique et repris par nos confrères de l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Manuel Valls s’est même permis de commenter les propos du président Macky Sall sur la lutte contre le terrorisme. Sans surprise, le Premier ministre français dit se retrouver dans les propos du chef de l’État, Macky Sall. Lequel, estimant que «les premières victimes du terrorisme sont les musulmans», avait clairement indiqué lors de sa déclaration le jour de la fête de Tabaski qu’«une riposte contre ce fléau doit nous éloigner de la stigmatisation».
«Je me retrouve totalement dans les propos de Macky Sall qui est un ami et un grand dirigeant. J’ai toujours rappelé que les premières victimes du fondamentalisme étaient les musulmans. C’est vrai partout dans le monde, au Moyen-Orient, en Afrique. Dans les attentats de Paris, de Nice, il y avait parmi les victimes des musulmans. Ce que cherchent les Jihadistes, c’est de créer dans nos sociétés les conditions d’une guerre civile dans laquelle les musulmans sont pris en otage, car courant le risque d’être assimilés à l’islamisme radical», a soutenu Manuel Valls dans cette partie de l’entretien repris par l’Aps. Poursuivant son propos, le chef du gouvernement français a plaidé pour une levée de boucliers contre une partie de la droite française qui, selon lui, «alimente une confusion». «Je le répète : la République protège et protègera les musulmans de France et je n’accepterai aucun amalgame. Il faut s’élever contre le populisme notamment d’une partie de la droite française qui alimente une confusion entre regroupement familial, immigration, réfugiés et terrorisme et donc à la fin des fins, entre musulmans et terrorisme».
Par ailleurs, le Premier ministre Manuel Valls s’est également prononcé sur le débat controversé sur la colonisation. Et, c’est pour prendre le contrepied de son prédécesseur à Matignon, François Fillon, candidat aux primaires du parti «Les Républicains» (droite), pour la présidentielle de 2017. En effet, ce dernier, réagissant sur le sujet, avait indiqué que la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord. À ce propos, il a fustigé «les enseignements scolaires qui apprennent à avoir honte de son pays». De son côté, Valls a estimé que la «colonisation a marqué le continent africain». Mieux, le Premier ministre français s’est dit d’avis que la colonisation est un fait qui a nié la réalité des peuples. «Elle a représenté beaucoup de souffrances et aussi une perte de richesses économiques et humaines», ajoutera-t-il.