LE "ZAPPING" DES PETITS-FILS ET CHEFS RELIGIEUX DE TOUBA…
Enfin, ils ont quitté la ville sainte où ils étaient venus, chacun, faire leur numéro habituel. De MSall à Idrissa Seck en passant par les seconds couteaux, Touba a été la capitale politico-politicienne du Sénégal le temps d’un magal qui n’a pas été que religieux.
L’affaire Khadim Bousso s’invite au Magal
Comment oublier la dernière sortie du leader de Rewmi à Touba, sur «les dames de compagnie de la dynastie Faye-Sall» ? Laquelle a mis l’Apr dans tous ses états. Les réactions n’ont pas tardé d’ailleurs, malgré un contexte fortement marqué par la célébration du magal de Touba commémorant le départ en exil de Serigne Touba. Une tribune dont se servent les politiques pour régler leurs différends.
S’il faut condamner la sortie inopportune du président de Rewmi à Touba, on ne pas rester sans réaction devant les «machines à répliquer» de l’Apr et leurs tirs groupés sur l’ancien Premier ministre, qui pourtant, s’était jusqu’ici refusé à mêler politique et religion surtout à l’occasion du Magal. Qui plus est au sortir d’un tête-à-tête avec le premier des mourides.
Comme subitement sorti de son hibernation, l’ancien maire de Thiès a encore senti le besoin de s’en prendre à la gestion du président de la République. Macky Sall dont les proches n’ont pas hésité à remettre au goût du jour le meurtre de Khadim Bousso dans lequel Idrissa Seck aurait joué un rôle, selon eux. Il serait intéressant, à ce propos, d'e convoquer dans cette polémique, un ancien Premier ministre de Wade qui auparavant occupait le poste de ministre de l'Intérieur, à l'époque du meurtre en 2003 du chef religieux de la communauté mouride et homme d'affaires Khadim Bousso...
Les militants de l’Apr invités à s’inspirer de la discipline mouride
S’adresser à ses militants politiques, pour parler politique au sortir d’une audience avec Serigne Sidy Mokhatar, n’est pas synonyme de respect des consignes de ce dernier. Les inviter à la discipline en faisant référence à la discipline mouride, reste une manière déguisée de dérouler son agenda politique au sein d’une cité religieuse qui ne demande pas à ce que soient transposées aux abords de l’esplanade de sa Grande mosquée, les querelles de chapelle politiciennes signées des politiciens professionnels, qui ont déserté la cité religieuse au lendemain du Magal.
Auparavant, Macky Sall et ses soutiens avaient fini de faire de Touba le Quartier Général de l’Alliance pour la République (Apr) où des petits-fils de Serigne Touba et autres chefs religieux ont été contraints de faire profil bas, zappés de la cérémonie officielle au profit de ceux qui ont occupé les devants et qui étaient bien en vue sur tous les écrans de télévisions, sénégalaises comme étrangères.
Babacar Mbaye
Le peuple
L’affaire Khadim Bousso s’invite au Magal
Comment oublier la dernière sortie du leader de Rewmi à Touba, sur «les dames de compagnie de la dynastie Faye-Sall» ? Laquelle a mis l’Apr dans tous ses états. Les réactions n’ont pas tardé d’ailleurs, malgré un contexte fortement marqué par la célébration du magal de Touba commémorant le départ en exil de Serigne Touba. Une tribune dont se servent les politiques pour régler leurs différends.
S’il faut condamner la sortie inopportune du président de Rewmi à Touba, on ne pas rester sans réaction devant les «machines à répliquer» de l’Apr et leurs tirs groupés sur l’ancien Premier ministre, qui pourtant, s’était jusqu’ici refusé à mêler politique et religion surtout à l’occasion du Magal. Qui plus est au sortir d’un tête-à-tête avec le premier des mourides.
Comme subitement sorti de son hibernation, l’ancien maire de Thiès a encore senti le besoin de s’en prendre à la gestion du président de la République. Macky Sall dont les proches n’ont pas hésité à remettre au goût du jour le meurtre de Khadim Bousso dans lequel Idrissa Seck aurait joué un rôle, selon eux. Il serait intéressant, à ce propos, d'e convoquer dans cette polémique, un ancien Premier ministre de Wade qui auparavant occupait le poste de ministre de l'Intérieur, à l'époque du meurtre en 2003 du chef religieux de la communauté mouride et homme d'affaires Khadim Bousso...
Les militants de l’Apr invités à s’inspirer de la discipline mouride
S’adresser à ses militants politiques, pour parler politique au sortir d’une audience avec Serigne Sidy Mokhatar, n’est pas synonyme de respect des consignes de ce dernier. Les inviter à la discipline en faisant référence à la discipline mouride, reste une manière déguisée de dérouler son agenda politique au sein d’une cité religieuse qui ne demande pas à ce que soient transposées aux abords de l’esplanade de sa Grande mosquée, les querelles de chapelle politiciennes signées des politiciens professionnels, qui ont déserté la cité religieuse au lendemain du Magal.
Auparavant, Macky Sall et ses soutiens avaient fini de faire de Touba le Quartier Général de l’Alliance pour la République (Apr) où des petits-fils de Serigne Touba et autres chefs religieux ont été contraints de faire profil bas, zappés de la cérémonie officielle au profit de ceux qui ont occupé les devants et qui étaient bien en vue sur tous les écrans de télévisions, sénégalaises comme étrangères.
Babacar Mbaye
Le peuple
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