Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé, mercredi, à Dakar, le lancement prochain du premier satellite fabriqué au Sénégal, informe l’Agence de presse sénégalaise.
D’un coût estimé à 650 millions de francs CFA, ce projet est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation.
Le directeur général de l’ASES en a fait l’annonce lors d’un exposé qu’il animait sur le thème : ”La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal”, à l’occasion d’une rencontre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
”Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessible aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits” , a fait savoir Maram Kairé.
Créée le 29 mars 2023, l’ASES a pour objectif de faire du Sénégal une ”nation avec une industrie spatiale développée, disposant de ressources humaines et d’infrastructures de qualité”.
M. Kairé a ajouté que parmi les missions de l’ASES, il y a l’aide au développement des ressources humaines et la montée en puissance des compétences dans le secteur spatial.
”Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités au niveau international, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters dans les sciences et technologies spatiales et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et des universités sénégalaises” a-t-il indiqué.
Il s’agit également, selon lui, de renforcer le dispositif spatial déjà existant et qui, a ”beaucoup évolué au Sénégal”.
”Nous voulons que ces établissements qui sont en train de discuter avec les partenaires puissent initialiser, dès la prochaine rentrée, la mise en place de ces Masters”, a-t-il ajouté.
L’élément le plus fondamental dans le domaine de la technologie spatiale étant la mise en place d’infrastructures au sol, M. Kairé a annoncé qu’il est envisagé, avec des partenaires, la construction d’un centre d’assemblages, d’intégration et de test micros-satellites.
”Ce centre va permettre aux jeunes de travailler dans le cadre du développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec comme objectif la fabrication locale de pièces, qui serviront à concevoir des micros satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres”, a-t-il indiqué.
Si on arrive à relever ce défi, promet le directeur général de l’ASES, le Sénégal pourra devenir un leader dans le domaine spatial, en Afrique de l’Ouest, dans les cinq prochaines années.
Les satellites offrent une vue d’ensemble de la planète. Ils sont utilisés dans divers domaines, tels que les télécommunications (télévision, téléphonie satellite), le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires, entre autres.
rts
D’un coût estimé à 650 millions de francs CFA, ce projet est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation.
Le directeur général de l’ASES en a fait l’annonce lors d’un exposé qu’il animait sur le thème : ”La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal”, à l’occasion d’une rencontre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
”Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessible aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits” , a fait savoir Maram Kairé.
Créée le 29 mars 2023, l’ASES a pour objectif de faire du Sénégal une ”nation avec une industrie spatiale développée, disposant de ressources humaines et d’infrastructures de qualité”.
M. Kairé a ajouté que parmi les missions de l’ASES, il y a l’aide au développement des ressources humaines et la montée en puissance des compétences dans le secteur spatial.
”Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités au niveau international, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters dans les sciences et technologies spatiales et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et des universités sénégalaises” a-t-il indiqué.
Il s’agit également, selon lui, de renforcer le dispositif spatial déjà existant et qui, a ”beaucoup évolué au Sénégal”.
”Nous voulons que ces établissements qui sont en train de discuter avec les partenaires puissent initialiser, dès la prochaine rentrée, la mise en place de ces Masters”, a-t-il ajouté.
L’élément le plus fondamental dans le domaine de la technologie spatiale étant la mise en place d’infrastructures au sol, M. Kairé a annoncé qu’il est envisagé, avec des partenaires, la construction d’un centre d’assemblages, d’intégration et de test micros-satellites.
”Ce centre va permettre aux jeunes de travailler dans le cadre du développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec comme objectif la fabrication locale de pièces, qui serviront à concevoir des micros satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres”, a-t-il indiqué.
Si on arrive à relever ce défi, promet le directeur général de l’ASES, le Sénégal pourra devenir un leader dans le domaine spatial, en Afrique de l’Ouest, dans les cinq prochaines années.
Les satellites offrent une vue d’ensemble de la planète. Ils sont utilisés dans divers domaines, tels que les télécommunications (télévision, téléphonie satellite), le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires, entre autres.
rts