La Bourda marque le début du mois de Rabi Al Awal sur le calendrier hégirien, inaugurant une période de dix jours de récitals de poèmes panégyriques dédiés au Prophète de l’Islam, Mouhammad (PSL). Ces chants résonnent dans la ville religieuse de Tivaouane, où les fidèles, venus de toutes les régions du Sénégal, se réunissent chaque soir pour entonner ensemble des vers du célèbre poème « Al-Burda ».
Le chant « Mawlaaya Salli wasalim daa’iman abadan Alaa habiibika xayril xalqi kul lihimi » est un extrait emblématique de ce poème composé par l’imam Al-Bousiri, un éminent poète et érudit ayant vécu au VIIe siècle de l’Hégire en Égypte. Le poème « Al-Burda », signifiant « le Manteau », est considéré comme l’œuvre maîtresse de l’imam Bousiri. Selon la tradition, ce dernier aurait été miraculeusement guéri d’une paralysie après avoir composé ce poème en l’honneur du Prophète, qui lui serait apparu en rêve et lui aurait offert un manteau, d’où le titre de l’œuvre.
À Tivaouane, la Bourda est devenue une pratique incontournable en prélude au Mawlid, la célébration de la naissance du Prophète (PSL). Cette tradition a été solidement établie par Seydi El Hadj Malick Sy, qui a introduit la récitation du poème durant les dix premiers jours de Rabi Al Awal. Chaque nuit, un chapitre est récité, en guise de préparation spirituelle à la célébration du Mawlid le 12e jour.
La Bourda n’est pas seulement une dévotion religieuse ; elle est également un moyen d’éducation spirituelle pour les disciples. Seydi El Hadj Malick Sy l’a utilisée comme un outil pédagogique pour enseigner les vertus prophétiques et renforcer l’unité et la cohésion au sein de la communauté. C’est aussi un moment d’échanges et de réflexion entre le guide spirituel et ses Moukhadams (lieutenants), où des discussions sur les sujets d’actualité et les missions religieuses sont menées.
Bien que la Bourda soit particulièrement associée à la Tijaniyya, il est important de souligner que ce poème est universel et ne relève pas d’une exclusivité. Seydi El Hadj Malick Sy, en dépit de ses propres œuvres poétiques, a choisi de populariser la Bourda pour son caractère universel et sa profonde spiritualité, en faisant un élément central de la célébration du Mawlid au Sénégal.
L’œuvre de l’imam Bousiri, par sa profondeur théologique et sa beauté poétique, continue de fasciner et d’inspirer les musulmans du monde entier. La Bourda reste une expression de l’amour pour le Prophète (PSL), un rappel de sa place unique dans l’histoire et la spiritualité islamiques, et un symbole de la dévotion inébranlable des fidèles à son égard.
La Bourda incarne non seulement la vénération du Prophète, mais elle est aussi une manifestation de la quête spirituelle et de l’aspiration à suivre son modèle, à travers les âges et les générations. La récitation de ce poème demeure un moment fort de recueillement et de ferveur, qui trouve sa place chaque année dans le cœur des fidèles.
Rts
Le chant « Mawlaaya Salli wasalim daa’iman abadan Alaa habiibika xayril xalqi kul lihimi » est un extrait emblématique de ce poème composé par l’imam Al-Bousiri, un éminent poète et érudit ayant vécu au VIIe siècle de l’Hégire en Égypte. Le poème « Al-Burda », signifiant « le Manteau », est considéré comme l’œuvre maîtresse de l’imam Bousiri. Selon la tradition, ce dernier aurait été miraculeusement guéri d’une paralysie après avoir composé ce poème en l’honneur du Prophète, qui lui serait apparu en rêve et lui aurait offert un manteau, d’où le titre de l’œuvre.
À Tivaouane, la Bourda est devenue une pratique incontournable en prélude au Mawlid, la célébration de la naissance du Prophète (PSL). Cette tradition a été solidement établie par Seydi El Hadj Malick Sy, qui a introduit la récitation du poème durant les dix premiers jours de Rabi Al Awal. Chaque nuit, un chapitre est récité, en guise de préparation spirituelle à la célébration du Mawlid le 12e jour.
La Bourda n’est pas seulement une dévotion religieuse ; elle est également un moyen d’éducation spirituelle pour les disciples. Seydi El Hadj Malick Sy l’a utilisée comme un outil pédagogique pour enseigner les vertus prophétiques et renforcer l’unité et la cohésion au sein de la communauté. C’est aussi un moment d’échanges et de réflexion entre le guide spirituel et ses Moukhadams (lieutenants), où des discussions sur les sujets d’actualité et les missions religieuses sont menées.
Bien que la Bourda soit particulièrement associée à la Tijaniyya, il est important de souligner que ce poème est universel et ne relève pas d’une exclusivité. Seydi El Hadj Malick Sy, en dépit de ses propres œuvres poétiques, a choisi de populariser la Bourda pour son caractère universel et sa profonde spiritualité, en faisant un élément central de la célébration du Mawlid au Sénégal.
L’œuvre de l’imam Bousiri, par sa profondeur théologique et sa beauté poétique, continue de fasciner et d’inspirer les musulmans du monde entier. La Bourda reste une expression de l’amour pour le Prophète (PSL), un rappel de sa place unique dans l’histoire et la spiritualité islamiques, et un symbole de la dévotion inébranlable des fidèles à son égard.
La Bourda incarne non seulement la vénération du Prophète, mais elle est aussi une manifestation de la quête spirituelle et de l’aspiration à suivre son modèle, à travers les âges et les générations. La récitation de ce poème demeure un moment fort de recueillement et de ferveur, qui trouve sa place chaque année dans le cœur des fidèles.
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