L'Etat a pris très au sérieux la menace d'opposants de démarrer de gré ou de force leur campagne électorale ce dimanche sur la VDN. Les radars fureteurs de dakarposte nous soufflent qu'un impressionnant dispositif au maintien de l’ordre a été très tôt déployé sur la VDN ,notamment aux alentours du cimetière Saint Lazarre.
Il nous revient, en effet, qu'une légion de gendarmes armés de grenades, fusils d'assaut, entre autres quadrille la VDN. Normal, serait-on tenté de dire. La cause? La perspective de cette initiative de l'opposition laisse craindre le franchissement d’un nouveau palier dans le degré de violence au Sénégal.
Au moment où ces lignes sont écrites, quelques éléments radicaux, des factieux, qui ont tenté de se mobiliser aux alentours de l'intersection faisant face à Saint Lazarre ont été vite dispersés par des tirs de grenades.
Pour rappel, des candidats contre tout report de l’élection présidentielle entendaient démarrer leur campagne électorale ce dimanche sur la VDN. Regroupés au sein du front de l’opposition, ces candidats rejettent avec la dernière énergie la décision du Président Macky Sall de reporter le scrutin présidentiel du 25 février.
« Étant donné que ce décret n’est pas du tout reconnu, est rejeté systématiquement. L’ensemble des candidats si présents considère que le processus électoral continue et cette continuation du processus électoral abouti au commencement de la campagne ce soir dès minuit », a lancé Cheikh Tidiane Youm, secrétaire général national du parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR).
Ainsi, poursuit-il, tous les « candidats si présents et ceux qui ne sont pas là appellent tous les Sénégalais à converger ce dimanche au niveau du Pont Saint Lazare pour prendre la direction de la VDN ».
Amadou Ba de l’ex Pastef fustige ainsi la décision du chef de l’Etat qui ne repose sur aucune base juridique.
« Nous rappelons que le président de la République est investi par l’article L.O. 62 du pouvoir de convoquer le corps électoral de déterminer la date du scrutin. Son pouvoir s’arrête là. Il n’a plus de pouvoir pour rapporter un décret. Aucun texte ne lui donne le pouvoir de reporter l’élection présidentielle, ça n’existe ni dans la Constitution ni dans le code électoral », a fait savoir le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye.
Anta Babacar Ngom interpelle la communauté internationale. « Voici le bilan du Président Macky Sall. Il essaie de faire un hold-up électoral. C’est un coup d’Etat constitutionnel et nous ne l’accepterons pas », a fustigé la présidente du mouvement Alternative pour le relève citoyenne (ARC).
Ces candidats déclarent qu’ils vont saisir le Conseil constitutionnel aux fins d’annuler le décret reportant l’élection présidentielle du 25 février.
Il nous revient, en effet, qu'une légion de gendarmes armés de grenades, fusils d'assaut, entre autres quadrille la VDN. Normal, serait-on tenté de dire. La cause? La perspective de cette initiative de l'opposition laisse craindre le franchissement d’un nouveau palier dans le degré de violence au Sénégal.
Au moment où ces lignes sont écrites, quelques éléments radicaux, des factieux, qui ont tenté de se mobiliser aux alentours de l'intersection faisant face à Saint Lazarre ont été vite dispersés par des tirs de grenades.
Pour rappel, des candidats contre tout report de l’élection présidentielle entendaient démarrer leur campagne électorale ce dimanche sur la VDN. Regroupés au sein du front de l’opposition, ces candidats rejettent avec la dernière énergie la décision du Président Macky Sall de reporter le scrutin présidentiel du 25 février.
« Étant donné que ce décret n’est pas du tout reconnu, est rejeté systématiquement. L’ensemble des candidats si présents considère que le processus électoral continue et cette continuation du processus électoral abouti au commencement de la campagne ce soir dès minuit », a lancé Cheikh Tidiane Youm, secrétaire général national du parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR).
Ainsi, poursuit-il, tous les « candidats si présents et ceux qui ne sont pas là appellent tous les Sénégalais à converger ce dimanche au niveau du Pont Saint Lazare pour prendre la direction de la VDN ».
Amadou Ba de l’ex Pastef fustige ainsi la décision du chef de l’Etat qui ne repose sur aucune base juridique.
« Nous rappelons que le président de la République est investi par l’article L.O. 62 du pouvoir de convoquer le corps électoral de déterminer la date du scrutin. Son pouvoir s’arrête là. Il n’a plus de pouvoir pour rapporter un décret. Aucun texte ne lui donne le pouvoir de reporter l’élection présidentielle, ça n’existe ni dans la Constitution ni dans le code électoral », a fait savoir le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye.
Anta Babacar Ngom interpelle la communauté internationale. « Voici le bilan du Président Macky Sall. Il essaie de faire un hold-up électoral. C’est un coup d’Etat constitutionnel et nous ne l’accepterons pas », a fustigé la présidente du mouvement Alternative pour le relève citoyenne (ARC).
Ces candidats déclarent qu’ils vont saisir le Conseil constitutionnel aux fins d’annuler le décret reportant l’élection présidentielle du 25 février.