Une semaine, jour pour jour, que l’aéronef de Senegalair a disparu des radars de l’aviation civile. Mais si les choses semblent piétiner, les pièces du puzzle sont tranquillement en train de se mettre en place.
De sources bien informées, un problème lié à l’altimètre de l’aéronef est déjà pris très au sérieux. ‘’Deux avions ne peuvent pas se croiser dans les airs, ce n’est pas possible. On est guidé quel que soit l’endroit où on se trouve.’’ Pour asseoir cette piste, on indique que toutes les données analysées montrent bien que l’aéronef de Senegalair a été bien pris en charge à son départ de Ouagadougou, puis Bamako a pris le relais avant que Dakar ne vienne pour assurer le dernier maillon de la chaîne. L’avion pouvait bien voler à une altitude qui n’est pas la même que celle indiquée par les appareils de mesure. ‘’A ce niveau de précision, la moindre défaillance, la moindre erreur se paie cash.’’
Est-ce la seule explication ? La presse a déjà fait cas d’un rapport d’experts de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Rapport qui aurait dû clouer l’avion au sol. Ce problème d’évaluation d’altitude de l’avion a-t-il été évoqué dans le rapport des experts de l’Anacim, compétents pour apprécier ? Nos sources croient savoir que cette structure qui est compétente pour tout ce qui concerne la sécurité des vols ne pourra que difficilement échapper à ses responsabilités dans cette affaire, tant les traces sont nombreuses.
En tout cas, cette piste liée à l’altitude est prise très au sérieux du fait des conditions dans lesquelles l’abordage a eu lieu. A ce propos, le rapport que l’équipage de Ceiba a fait après les évènements tragiques du samedi 5 septembre, parle d’une ‘’secousse’’ ressenti à l’intérieur de l’appareil. Le document est présentement sur la table du ministre des Transports aériens et du Tourisme, en même temps qu’une pile de photos de la partie endommagée de l’avion de Ceiba. Les techniciens français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), l'autorité responsable en France des enquêtes de sécurité dans l'aviation civile, sont arrivés hier vendredi à Dakar par vol Air France. Ils devraient démarrer leurs investigations à Dakar avant de se rendre à Malabo pour inspecter l’appareil (CEL 071) Boeing B737 800. La découverte des boîtes noires de l’aéronef auraient cependant pu permettre de savoir ce qui s’est passé dans l’avion, les derniers instants ayant précédé le crash. Mais cette probabilité reste mince du fait des moyens que cela nécessite.
Malgré le caractère tragique de l’événement, toutes les informations recueillies font état d’une situation plus grave dont le ciel sous-régional aurait pu être témoin. ‘’Il y avait 140 passagers à bord du Boeing de la Ceiba, le pilote aurait simplement pu faire demi-tour et se poser à Dakar. Il a préféré prendre le risque de faire trois heures de vol et se poser en Guinée Equatoriale. On a frôlé une plus grande catastrophe parce que même les niveaux de détérioration les plus insignifiants peuvent être très dangereux’’, indique un de nos interlocuteurs.
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De sources bien informées, un problème lié à l’altimètre de l’aéronef est déjà pris très au sérieux. ‘’Deux avions ne peuvent pas se croiser dans les airs, ce n’est pas possible. On est guidé quel que soit l’endroit où on se trouve.’’ Pour asseoir cette piste, on indique que toutes les données analysées montrent bien que l’aéronef de Senegalair a été bien pris en charge à son départ de Ouagadougou, puis Bamako a pris le relais avant que Dakar ne vienne pour assurer le dernier maillon de la chaîne. L’avion pouvait bien voler à une altitude qui n’est pas la même que celle indiquée par les appareils de mesure. ‘’A ce niveau de précision, la moindre défaillance, la moindre erreur se paie cash.’’
Est-ce la seule explication ? La presse a déjà fait cas d’un rapport d’experts de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Rapport qui aurait dû clouer l’avion au sol. Ce problème d’évaluation d’altitude de l’avion a-t-il été évoqué dans le rapport des experts de l’Anacim, compétents pour apprécier ? Nos sources croient savoir que cette structure qui est compétente pour tout ce qui concerne la sécurité des vols ne pourra que difficilement échapper à ses responsabilités dans cette affaire, tant les traces sont nombreuses.
En tout cas, cette piste liée à l’altitude est prise très au sérieux du fait des conditions dans lesquelles l’abordage a eu lieu. A ce propos, le rapport que l’équipage de Ceiba a fait après les évènements tragiques du samedi 5 septembre, parle d’une ‘’secousse’’ ressenti à l’intérieur de l’appareil. Le document est présentement sur la table du ministre des Transports aériens et du Tourisme, en même temps qu’une pile de photos de la partie endommagée de l’avion de Ceiba. Les techniciens français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), l'autorité responsable en France des enquêtes de sécurité dans l'aviation civile, sont arrivés hier vendredi à Dakar par vol Air France. Ils devraient démarrer leurs investigations à Dakar avant de se rendre à Malabo pour inspecter l’appareil (CEL 071) Boeing B737 800. La découverte des boîtes noires de l’aéronef auraient cependant pu permettre de savoir ce qui s’est passé dans l’avion, les derniers instants ayant précédé le crash. Mais cette probabilité reste mince du fait des moyens que cela nécessite.
Malgré le caractère tragique de l’événement, toutes les informations recueillies font état d’une situation plus grave dont le ciel sous-régional aurait pu être témoin. ‘’Il y avait 140 passagers à bord du Boeing de la Ceiba, le pilote aurait simplement pu faire demi-tour et se poser à Dakar. Il a préféré prendre le risque de faire trois heures de vol et se poser en Guinée Equatoriale. On a frôlé une plus grande catastrophe parce que même les niveaux de détérioration les plus insignifiants peuvent être très dangereux’’, indique un de nos interlocuteurs.
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