En l'absence de progrès dans la recherche d'un candidat au poste de premier ministre, le Nouveau Front populaire (NFP), qui a remporté le plus grand nombre de sièges lors des élections législatives, a changé son fusil d'épaule et s'est mise d'accord sur un candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, mercredi soir.
Après trois jours d'intenses discussions, l'alliance de gauche composée des socialistes, de la France insoumise (gauche dure), des Verts et des communistes, a choisi André Chassaigne, le chef de file du parti communiste à l'Assemblée nationale, pour la représenter.
Il s'agit d'un vote à fort enjeu qui déterminera l'équilibre des pouvoirs entre les trois principaux blocs politiques - le NFP, l'alliance présidentielle et le Rassemblement national (RN) d'extrême droite - dont aucun ne dispose d'une majorité absolue.
Le président de l'Assemblée nationale est la quatrième personne la plus haut placée dans le système du pouvoir français et a pour rôle de diriger les débats dans l'hémicycle.
Il peut également nommer trois membres du Conseil constitutionnel, un membre du Conseil supérieur de la magistrature et trois membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Pour être élu, un candidat doit obtenir la majorité absolue des voix des 577 députés de l'Assemblée nationale au premier ou au second tour.
Si ce n'est pas le cas, un troisième tour est organisé et le candidat qui obtient la majorité relative l'emporte.
Quelle est l'importance de ce scrutin ?
Pourquoi le vote de jeudi est-il si important ? Il pourrait déterminer lanomination du futur premier ministre.
Cette nomination révélera les premières marques d'alliances potentielles entre les différents blocs.
Si la coalition de gauche ne parvient pas à faire élire un membre de ses partis, le président français Emmanuel Macron pourrait s'en servir comme excuse pour ne pas nommer un premier ministre de gauche, en affirmant que celui-ci ne représentera pas les députés au Parlement, puisque le président de l'Assemblée nationale et le premier ministre doivent être issus du même parti politique.
C'est pourquoi les 143 députés RN et leurs alliés pourraient faire basculer le vote de jeudi.
En contrepartie, le RN lorgne déjà des postes clés, comme les vice-présidences ou le poste de président de la commission des finances, qui seront mis en jeu vendredi et samedi.
Qui sont les candidats potentiels ?
Les députés du NFP ont déjà fait savoir qu'ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher le RN d'occuper des postes clés, a déclaré mardi à la presse Cyrielle Chatelain, présidente des Verts à l'Assemblée nationale.
Jusqu'à mercredi soir, seuls quelques autres candidats ont officiellement déclaré qu'ils se présentaient à la présidence de l'Assemblée nationale.
Parmi eux, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet, du camp Macron, qui espère conserver son siège avec le soutien du parti de droite Les Républicains (LR), plus conservateur.
Le centriste Charles de Courson, 72 ans, s'est également présenté comme candidat.
Le parti d'extrême droite RN a annoncé mardi après-midi que son député Sébastien Chenu serait candidat, bien qu'il ait peu de chances de l'emporter.
Après trois jours d'intenses discussions, l'alliance de gauche composée des socialistes, de la France insoumise (gauche dure), des Verts et des communistes, a choisi André Chassaigne, le chef de file du parti communiste à l'Assemblée nationale, pour la représenter.
Il s'agit d'un vote à fort enjeu qui déterminera l'équilibre des pouvoirs entre les trois principaux blocs politiques - le NFP, l'alliance présidentielle et le Rassemblement national (RN) d'extrême droite - dont aucun ne dispose d'une majorité absolue.
Le président de l'Assemblée nationale est la quatrième personne la plus haut placée dans le système du pouvoir français et a pour rôle de diriger les débats dans l'hémicycle.
Il peut également nommer trois membres du Conseil constitutionnel, un membre du Conseil supérieur de la magistrature et trois membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Pour être élu, un candidat doit obtenir la majorité absolue des voix des 577 députés de l'Assemblée nationale au premier ou au second tour.
Si ce n'est pas le cas, un troisième tour est organisé et le candidat qui obtient la majorité relative l'emporte.
Quelle est l'importance de ce scrutin ?
Pourquoi le vote de jeudi est-il si important ? Il pourrait déterminer lanomination du futur premier ministre.
Cette nomination révélera les premières marques d'alliances potentielles entre les différents blocs.
Si la coalition de gauche ne parvient pas à faire élire un membre de ses partis, le président français Emmanuel Macron pourrait s'en servir comme excuse pour ne pas nommer un premier ministre de gauche, en affirmant que celui-ci ne représentera pas les députés au Parlement, puisque le président de l'Assemblée nationale et le premier ministre doivent être issus du même parti politique.
C'est pourquoi les 143 députés RN et leurs alliés pourraient faire basculer le vote de jeudi.
En contrepartie, le RN lorgne déjà des postes clés, comme les vice-présidences ou le poste de président de la commission des finances, qui seront mis en jeu vendredi et samedi.
Qui sont les candidats potentiels ?
Les députés du NFP ont déjà fait savoir qu'ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher le RN d'occuper des postes clés, a déclaré mardi à la presse Cyrielle Chatelain, présidente des Verts à l'Assemblée nationale.
Jusqu'à mercredi soir, seuls quelques autres candidats ont officiellement déclaré qu'ils se présentaient à la présidence de l'Assemblée nationale.
Parmi eux, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet, du camp Macron, qui espère conserver son siège avec le soutien du parti de droite Les Républicains (LR), plus conservateur.
Le centriste Charles de Courson, 72 ans, s'est également présenté comme candidat.
Le parti d'extrême droite RN a annoncé mardi après-midi que son député Sébastien Chenu serait candidat, bien qu'il ait peu de chances de l'emporter.