L’église sénégalaise n’est pas indifférente au dialogue national lancé par le président de la République. Monseigneur Benjamin Ndiaye qui a pris part, hier, au Conseil central de l’Union internationale des mouvements de dirigeants d’entreprise chrétiens (Uniapac) trouve qu’il est indispensable de dialoguer. Toutefois, prévient-il : «Le dialogue n’est pas du marchandage. C’est sur des valeurs qu’on doit dialoguer. Et, ce qui est important c’est de mettre en avant l’intérêt général par rapport aux intérêts des particuliers et des partisans». Il poursuit en ces termes : «Beaucoup de corps ont le droit de lutter mais l’essentiel doit se justifier. C’est de voir si tout le monde a gagné de ce dont on est en train de faire. Ce qui signifie que le bien commun doit l’emporter».
Sur un tout autre registre, l’archevêque a déploré la faible implication des chrétiens dans la gestion de la cité. «Les chrétiens sont encore un peu timorés dans leur engagement par rapport à la cité», déplore l’archevêque. Avant de révéler que : «Le chrétien est une personne assez organisée qui va s’occuper de ses affaires mais qui ne s’implique pas dans les affaires de la cité». Ce qui, selon l’archevêque de Dakar, «n’est pas normal qu’avec tout les cadres chrétiens que compte ce pays qu’il n’y ait pas quelqu’un qui perce ou qui a un parti politique qui a de la valeur. C’est impensable pour moi». Par la même occasion, l’archevêque de Dakar a déploré l’absence d’emploi pour les jeunes qui ont fait des formations pointues. A ce titre, il invite les banques et autres institutions de crédit à faciliter l’accès à un crédit dont le remboursement serait plus étalé pour mettre à ses jeunes de pouvoir s’engager dans l’entrepreneuriat.
L’union internationale des mouvements de dirigeants d’entreprise chrétiens (Uniapac) a créé treize Associations en Afrique regroupant 500 chefs d’entreprises africains. À ce jour, l’Uniapac regroupe des associations patronales chrétiennes dans 35 pays, représentant 16 000 chefs d’entreprise dans le monde. Elle a pour mission d’unir, guider et motiver les chefs d’entreprises chrétiens pour qu’à la lumière de la pensée sociale des églises ils s’engagent à leur conversion personnelle ; à la transformation de leurs entreprises et de leur environnement social au service de la personne ; à contribuer à la construction d’une société humaine plus juste, entre autres missions.
WALF
Sur un tout autre registre, l’archevêque a déploré la faible implication des chrétiens dans la gestion de la cité. «Les chrétiens sont encore un peu timorés dans leur engagement par rapport à la cité», déplore l’archevêque. Avant de révéler que : «Le chrétien est une personne assez organisée qui va s’occuper de ses affaires mais qui ne s’implique pas dans les affaires de la cité». Ce qui, selon l’archevêque de Dakar, «n’est pas normal qu’avec tout les cadres chrétiens que compte ce pays qu’il n’y ait pas quelqu’un qui perce ou qui a un parti politique qui a de la valeur. C’est impensable pour moi». Par la même occasion, l’archevêque de Dakar a déploré l’absence d’emploi pour les jeunes qui ont fait des formations pointues. A ce titre, il invite les banques et autres institutions de crédit à faciliter l’accès à un crédit dont le remboursement serait plus étalé pour mettre à ses jeunes de pouvoir s’engager dans l’entrepreneuriat.
L’union internationale des mouvements de dirigeants d’entreprise chrétiens (Uniapac) a créé treize Associations en Afrique regroupant 500 chefs d’entreprises africains. À ce jour, l’Uniapac regroupe des associations patronales chrétiennes dans 35 pays, représentant 16 000 chefs d’entreprise dans le monde. Elle a pour mission d’unir, guider et motiver les chefs d’entreprises chrétiens pour qu’à la lumière de la pensée sociale des églises ils s’engagent à leur conversion personnelle ; à la transformation de leurs entreprises et de leur environnement social au service de la personne ; à contribuer à la construction d’une société humaine plus juste, entre autres missions.
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